LE SOLEIL DE NUJIT
131 pages
Français

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LE SOLEIL DE NUJIT , livre ebook

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Description

Salut, c’est moi, Yung ! Hé, vous ne devinerez jamais ce qu’il nous arrive ! Les parents d’Ah-Whe-Eyu nous ont invitées pour un grand pow-wow à Kanesatake. Après le repas, notre amie indienne nous a raconté une surprenante légende dans laquelle des guerriers mohawks seraient mystérieusement disparus. Au fil de son histoire, on apprend que cette fameuse grotte, nommée l’Antre du Diable, se trouve tout près de chez nous à Mont-Saint-Grégoire ! 
Il ne nous en a pas fallu plus pour nous décider, Chloé, Nelli et moi, à aller explorer ce lieu intrigant. Une fois à l’intérieur de la caverne, un phénomène étrange s’est produit : un gros tourbillon lumineux nous a aspirées et projetées dans un monde totalement inconnu...
On vient à peine de reprendre conscience... Qu’est-ce qui s’est donc passé ?... On panique, là ! J’espère juste qu’on va réussir encore une fois à se sortir de ce foutu pétrin ! Mais pour ça, il faudra qu’on perce le fameux mystère de l’Antre du Diable...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 04 juillet 2018
Nombre de lectures 7
EAN13 9782924016770
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0250€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les éditions ÉdiLigne Inc.
www.E diLigne.ca
Candiac, Québec, Canada
Tél. 514.990.6534 / 1.800.990.6534
info@ediligne.ca
Catalogage avant publication
de Bibliothèque et Archives nationales du Québec
et Bibliothèque et Archives Canada
Roche, Yannick, 1949-
Le Soleil de Nuit
(Les 3 bests ; 2)Livre jeunesse 9 ans et plus.
ISBN 978-2-924016-75-6 (couverture souple)
I. Bigras, Maxime, 1975- . II. Titre. III. Collection : Collection 3 bests.
PS8635.O284S64 2017jC843’.6C2017-942008-9
PS9635.O284S64 2017
Dépôt légal - Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2018
Dépôt légal - Bibliothèque et Archives Canada, 2018
Certificat d’inscription des droits d’auteur de l’OPIC no 1142641
ISBN papier : 978-2-924016-75-6
ISBN e-pub : 978-2-924016-77-0
Conception de la couverture: Annie-Claude Larocque
Image de couverture : Maxime Bigras
Mise en pages : Annie-Claude Larocque
Révision linguistique : Monique Brunel
Tous droits d’adaptation et de traduction réservés. Toute reproduction en tout ou en partie, par quelque moyen que ce soit, graphique, électronique, manuelle ou mécanique, est strictement interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur et de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Ce roman a été rédigé en priorisant la nouvelle orthographe.
Québec, Canada



Tout au long de mon écriture, une pensée particulière a guidé ma plume.
Le 4 août 2017, Delphine, ma princesse aux yeux pleins de lumière, aurait fêté ses 12 ans, l’âge des trois personnages principaux de mes romans : Nelli, Yung et Chloé.
La lecture était sa passion et j’aurais fait d’elle ma première lectrice officielle.
Trop vite tu es partie, ma belle, toi qui aujourd’hui, flottant sur ton nuage arc-en-ciel, possèdes tous les pouvoirs magiques d’Ah-Weh-Eyu, cette jeune déesse indienne que j’ai créée à ton image.
Ce deuxième roman, je te le dédie, mon amour!

REMERCIEMENTS
Parmi les nombreuses personnes qui m’ont offert leurs conseils et leur soutien, je voudrais remercier tout particulièrement madame Monique Brunel pour son apport inestimable lors de la révision linguistique de mon second récit des aventures des 3 Bests. Sa touche précieuse m’a permis de vous offrir ce roman captivant qui, je l’espère, vous procurera autant de plaisir à sa lecture que j’en ai eu à son écriture.
Mes hommages vous sont rendus, Madame!


C hapitre 1
Visite à Kanesatake
Les examens de fin de trimestre ont été assez éprouvants pour les filles qui ont eu besoin d’une pause bien méritée. La semaine de relâche terminée depuis quelques semaines a été bénéfique pour les trois inséparables qui ont profité de cette période d’accalmie pour récupérer quelques heures de repos.
— Bon ! Espérons que les prochains jours seront plus calmes, suggère Yung plus optimiste que les autres, sinon, on fera comme les vedettes…, on consultera un psychanalyste !
— On est plus fortes que ça, les girls ! réplique Chloé, un peu frustrée de se faire traiter de déséquilibrée.
— C’qui manque, c’est un bon projet qui nous motiverait toutes les trois. On fait pu rien depuis la relâche scolaire, sauf nos quelques réunions d’Exploratrices.
En effet, Nelli, Chloé et Yung sont encore membres de la troupe scoute les Exploratrices de Mont-Saint-Hilaire à laquelle elles se sont inscrites pour la dernière année.
— Là, les filles, on se donne un but pour le congé de Pâques, bon ! Pas question pour moi de sécher dans le sous-sol en attendant que la dernière session reprenne.
— Pourquoi on ne rendrait pas visite à Ah-Weh-Eyu à Kanesatake ? Depuis le temps qu’on s’est vues, on doit avoir de quoi jaser en masse.
— J’aime l’idée, Chloé ! Après tout, ça fait plusieurs semaines qu’on s’est pas rencontrées.
— Ça serait cool ! Il me semble que j’aurais bien des questions à lui poser sur son époque.
Yung a toujours été passionnée par l’archéologie et l’histoire. Tout ce qui touche le passé l’intéresse et Ah-Weh-Eyu (Jolie Fleur des Prés) est la personne idéale pour la nourrir de faits concrets qu’elle a vus et vécus elle-même. Ça rend le récit tellement plus crédible et d’autant plus intéressant à entendre lorsqu’elle raconte toutes ces légendes.
Chloé, la plus naturellement proche de ce quatrième mousquetaire du groupe issu d’une autre époque, est désignée pour communiquer avec la jeune Mohawk qui réside sur la réserve d’Oka. Contre toute attente, les filles, à leur grand plaisir, se voient invitées pour la fin de semaine pascale par les parents adoptifs de la petite Indienne.
Ce temps de l’année, en effet, est une période festive pour cette communauté autochtone dont la patronne, Kateri Tekakwitha, a été élevée au rang de «Sainte» à l’automne 2012. Des festivités annuelles marquent cette canonisation et un rappel se tient le jeudi avant Pâques à la petite église de Kanesatake. Les parents d’Ah-Weh-Eyu ont convié les trois amies et leurs parents à participer à cette cérémonie et à partager avec eux le traditionnel repas pascal. Ce sera une occasion unique pour eux d’assister à des célébrations amérindiennes.
Elles se sont entendues pour revenir les quatre ensemble à Mont-Saint-Hilaire le même après-midi, alors que la jeune Mohawk séjournera chez Yung pendant trois jours. Le lundi de Pâques suivant, son cousin viendra la récupérer au métro Longueuil. Nelli, Yung et Chloé devront donc se trouver une autre activité pour occuper leurs sept autres jours de congé…
****
Le jour de la rencontre arrive enfin. Ce sont les parents de Nelli qui accompagnent les filles. Les invités sont reçus comme des rois par les parents d’Ah-Weh-Eyu : la maman de Nelli se voit offrir un collier de fleurs printanières par l’ake’nisténha (la mère) de la jeune Indienne dès son entrée dans la kanónhsa (maison), alors que le plus grand des frères purifie les trois filles en les encensant à l’aide d’une plume de pygargue à tête blanche.
Le cérémonial de bienvenue terminé, de chaleureuses poignées de mains entre les parents s’échangent tandis que les filles reçoivent de timides accolades de la part des garçons un peu gênés. Soudain apparait, vêtue dans un costume d’époque, la belle amie indienne. Ses tresses, savamment nattées par sa mère d’adoption, lui confèrent une grande beauté. Des cris aigus chargés d’excitation rapprochent spontanément les quatre Bests qui s’embrassent à tour de rôle, oubliant leurs hôtes un peu mal à l’aise de se voir négligés aussi rapidement.
— On croirait qu’elles ne se sont pas vues depuis au moins dix ans ! s’excuse la mère de Nelli auprès de l’ake’nisténha. Vous seriez invisibles et ce serait pareil, ajoute-t-elle, l’air un peu embarrassé.
— Ne vous en faites pas, madame Chamberland, on a déjà été jeunes nous aussi et face aux adultes nous étions très souvent indifférentes, vous vous rappelez certainement vous aussi !
— Hum ! Peut-être avez-vous raison ? On oublie vite...
— Ça prouve au moins une chose, elles s’apprécient vraiment toutes les quatre !
— En effet et sachez qu’il en va de même pour votre fille… Heu ! je veux dire pour votre… Ah-Weh-Eyu. Nous l’apprécions énormément. Elle est tellement gentille et…
— …tellement belle et spontanée ! ajoute Charles Dupré, le papa.
— Nous la considérons vraiment comme notre fille. Soyez bien à l’aise. Nous l’aimons tout comme nos autres enfants, les rassure l’ake’nisténha.
Alors que les parents de Nelli sont invités à suivre leurs hôtes au salon, les quatre complices se dirigent sur la grande galerie extérieure qui longe l’arrière de la maison. La demeure n’est pas très grande, mais elle a un charme fou : son emplacement stratégique, sa vue magnifique sur le lac des Deux-Montagnes et le grand verger qui s’étend sur plusieurs arpents du côté Est jusqu’à la voie principale qui mène à Oka en font un lieu unique.
Yung prend place sur la balançoire du fond, alors que Nelli préfère les marches du balcon. D’un regard complice, Chloé et Jolie Fleur sautent simultanément sur la rampe de la galerie, s’accrochant un bras autour du poteau central tout en s’assoyant de chaque côté de celui-ci. Chloé recule la tête derrière la colonne et pointe son regard dans les yeux d’Ah-Weh-Eyu qui éclate de rire au même moment. Elle appuie doucement sa tête sur le bras de sa copine, indiquant à quel point elle apprécie sa présence. Chloé lui retourne son sourire en lui faisant un clin d’œil qui fait de nouveau éclater de rire la jeune Indienne qui rougit.
— Non, mais vous avez fini de rire de nous, vous deux ! les réprimande Yung, tentant de garder son air sérieux.
— On ne rit pas de toi, Yung, mais de Nelli qui ne réussit pas à contrôler sa tignasse blonde. Le vent ramène ses cheveux dans son visage chaque fois qu’elle tente de nous regarder.
— Ah ! c’est de moi que vous riez ? Vous mériteriez que je vous laisse marcher pour revenir à Saint-Hilaire, gang d’irrespectueuses. N’oubliez pas qu’on est venues avec la voiture de mes parents. En un seul claquement de doigts, je peux vous laisser sécher sur le trottoir si je veux. Ne l’oubliez pas. Puis, tiens ! Vous devrez me lécher les baskets toutes les deux si vous voulez avoir une place à bord de la voiture. Alors tenez-vous tranquilles, les arrogantes, compris !?
— D’accord, on ne le refera plus, mademoiselle Dupré… j’espère en tout cas ! Hi,hi,hi !
— On dit : «D’accord Votre Altesse !» Vous devez m’appeler Altesse, sinon je mets mon plan à exécution, c’est bien compris, domestiques !
— Oh ! pardonnez-nous, Altesse, nous allons reprendre notre sérieux, lance Ah-Weh-Eyu avec une idée qui lui trotte derrière la tête.
Yung, qui depuis tantôt observe cette mascarade sans rien dire, s’élance tout à coup :
— Mademoiselle Dupré ! Vous abusez de ces pauvres filles en détresse ! Vous n’avez pas honte d’être aussi prétent

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