Pop What U Got  « Donne tout c que t as »
156 pages
Français

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Pop What U Got « Donne tout c'que t'as » , livre ebook

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Description

Christophe, un adolescent fribourgeois, est tourmenté par le divorce de ses parents, un déménagement en terre vaudoise, l’abandon de son collège et de ses amis.



En plein âge ingrat, l’adolescent est en recherche de son identité. Mais comment se construire quand son univers s’effondre ? Sans repère stable, un père absent et une mère dépassée, Christophe fait des rencontres, bonnes et moins bonnes, qui vont l’amener à découvrir la danse, le hip-hop et son message de paix, mais aussi à vivre des drames...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 février 2022
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414568017
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-56802-4

© Edilivre, 2022
Du même auteur
• Le Sourire , Récit, Editions Amalthée, 2008
• Le voyage d’Adrien , Conte, Editions Amalthée, 2009
Préface
J’ai eu la chance, soutenu par ma maman de poursuivre mes rêves de danses et de devenir danseur. Ce n’est pas simple de dire à ses parents « Je veux faire de la danse. » « Je veux devenir danseur. » Surtout quand vous êtes un gars. Les préjugés ont la vie dure et le hip-hop est encore trop souvent associé à la rue, aux banlieues, à la racaille et la violence. Le hip-hop est tellement autre chose, tellement plus.
Aujourd’hui, j’ai la chance de partager et de faire vivre ma passion, au sein d’une école de danse que j’ai montée à Sion, en Suisse. Je vois chaque jour des jeunes, plein de talent s’investir et partager leur passion de cet art qu’est la danse avec d’autres jeunes. J’ai la chance de vivre de ma passion et de pouvoir la transmettre. Ce n’est que du bonheur.
Lors de mon apprentissage de la danse, je me suis fait de vrais amis, dont un en particulier, avec qui j'ai fait des Battles, construit et pensé des chorégraphies, vécu des moments de joie intense et de déception. Il était promis à un bel avenir de danseur professionnel, tant par son talent que par son charisme. Il travaillait dur et il méritait d’être connu. Dans la danse il y a une part de talent, mais il faut aussi beaucoup travailler. La vie lui a pris cette chance, lors d’un terrible accident dont il est ressorti paraplégique. Un drame qui a bouleversé son existence et la mienne.
Je l’ai beaucoup soutenu dans cette épreuve. Il m’a beaucoup porté aussi, par son courage, par son combat. Il lui a fallu beaucoup de temps, mais il a fini par trouver sa voie et se reconstruire. Je suis encore très admiratif de son combat et fier de son parcours. Il n’a pas abandonné la danse.
Je voulais rendre un hommage à mon ami. Raconter son histoire, son combat et le mien au travers d’un film. L’histoire était écrite dans ma tête. Je suis bien meilleur en danse qu’à écrire un scénario, surtout quand il s’agit de faire vivre la mémoire d’un ami.
La vie m’a permis de faire des rencontres extraordinaires, certaines se sont transformées en amitié forte. Aussi, j’ai fait la connaissance d’un jeune gars, Luca Giangreco, passionné de cinéma, d’art et surtout plein de talent, qui a découvert la rigueur de la danse et pu monter sa société de production de médias, avec le soutien de Maurice Béjart. Un rêve, un défi, réaliser ensemble ce film.
Luca avait dans ses contacts, un ami, qui venait de publier un conte. Luca nous a mis en relation. J’ai ainsi fait la connaissance de Marc. Nous avons beaucoup échangé. Je lui ai fait découvrir le hip-hop, son message de paix, des artistes que j’aime. Je lui ai ouvert les portes de mon école de danse. Il a fait la connaissance de mes élèves. Il s’est essayé à la danse. Il a beaucoup appris et passés de bons moments.
Après un premier jet, qui ne correspondait pas pleinement à nos attentes respectives, Marc a repris la plume. Il a été à la rencontre de jeunes gens, du milieu de la rue, de la danse, voir des Battles, de Fribourg à Genève. Il me confiera plus tard : « J’ai été reçu à bras ouvert par tous ; un sourire, un geste de gentillesse, des échanges plein de richesse. Chacun m’a donné le nom d’un artiste qu’il aimait, le nom d’un pas de danse, m’a enseigné. » Cette rue qui peut faire peur est un univers éclectique merveilleux et riche ; oser la rencontre. La différence est une richesse.
Un travail de sociologie, qui l’a conforté dans son choix à devenir éducateur spécialisé.
Marc a également fait la connaissance de Mehdi Messadi, consultant et formateur en prévention et sécurité urbaine et fondateur des « Grands Frères », en Suisse.
Une rencontre qui a donné une nouvelle tournure à ce roman.
Après quelques corrections, il était temps de donner vie à ce projet, issu de l’étroite collaboration de tant d’acteurs, que je profite de remercier chaleureusement.
Amies lectrices, amis lecteurs, vous êtes maintenant partenaire de cette belle aventure, que je suis heureux de partager avec vous, avec Luca et Marc.
Sally Sly
Remerciements

Sally, merci pour ta confiance, merci d’avoir pensé à moi pour ce projet de « film » sur la danse, mettant en place les valeurs fortes de l’amitié et de croire en soit pour aller de l’avant. Merci aussi d’avoir accueilli Marc dans cet univers.
Marc, bravo pour ce travail de recherche et d’écriture et merci d’avoir continué à y croire.
Merci aussi à mon épouse, Claudia, avec qui nous traversons des moments difficiles depuis plusieurs années… on est toujours là, en « donnant tout ce qu’on a », on va bien arriver à des jours meilleurs.
Enfin, merci à la maison d’édition Edilivre et aux lecteurs.
Luca Giangreco Décembre 2021
Dédicace
Je dédie ce livre à Mehdi Messadi
Sally Sly,
et Luca Giangreco.
Sans vous trois, cette aventure n’existerait pas.
Avec toute mon affection.
Marc H. Corboz
A mes enfants Aïdan et Nathanaël
« Croyez toujours dans le possible. »
Votre papa qui vous aime.
Exergue

« Donne à chaque jour la chance d’être
le plus beau de ta vie. »
Mark Twain
Chapitre 1
Christophe s’était assis à l’avant de la vieille Ford de sa mère. L’adolescent de 15 ans regardait d’un air détaché, les déménageurs charger le camion à travers la pluie qui laissait des trainées, comme des larmes, sur le pare-brise. L’hiver s’annonçait froid et humide, alors que le ciel se remplissant de nuages, aussi gris que l’humeur de Christophe.
Le divorce de ses parents fut difficile. Ils s’étaient déchirés des mois durant pour le partage des biens, la maison de campagne que ni l’un, ni l’autre ne pouvait assumer seul et inévitablement la garde de leur fils. Les douze années de leur union furent balayées par le juge qui trancha, impartial. Hélène Clément avait obtenu la garde de Christophe, comme à chaque fois, lors d’une séparation. La mère obtenait ce droit, oubliant parfois que pour concevoir et élever cet enfant, il avait fallu être deux. Daniel Clément avait très mal vécu le fait de se voir enlever son fils et au lieu de se rapprocher de cet adolescent qui devenait de plus en plus difficile à gérer, cherchant sa place dans une famille déchirée et voulant construire sa propre identité. Daniel ne trouva rien de mieux qu’une fuite en avant, du côté de l’Espagne, avec sa maitresse.
Christophe vécu ce départ comme un abandon. Il enchaîna les bêtises les plus improbables pour provoquer sa mère, à qui il reprochait le départ de son père. Sa scolarité devint catastrophique, malgré ses capacités, ce qui poussa finalement Hélène à accepter un poste intéressant en ville de Lausanne. Elle espérait, en quittant la campagne fribourgeoise, où ils avaient toujours vécu, trouver un nouveau départ avec son fils et reconstruire quelque chose de fort.
L’adolescent s’était un peu plus refermé sur lui-même depuis quelques temps, voyant encore une trahison, cette fois, de la part de sa mère. Celle-ci lui avait, en effet, promis dans un premier temps, qu’elle se débrouillerait pour garder la maison, chose impossible à cause des traites. Un premier déménagement s’était fait en douceur, car ils n’avaient pas quitté le petit village, ce qui permit à Christophe de garder ses amis du C.O. 1
Ce second départ marquait la fin d’une époque, un tournant dans la vie de cet adolescent, qui ne l’acceptait pas du tout, même si la vie allait lui réserver bien des surprises auxquelles il ne s’attendait pas…
Lorsque le camion fut chargé et les portes fermées, Hélène donna l’adresse de livraison au chauffeur, puis regagna d’un pas rapide, sous la pluie battante, la vieille Ford.
La porte grinçante, tira Christophe de ses rêveries, pourtant il ne tourna pas un regard vers sa mère, qui lui demanda s’il était prêt. L’adolescent avait décidé de ne pas lui adresser la parole, le temps que durerait le trajet jusqu’à Renens.
Hélène n’insista pas. Après avoir démarré, elle alluma la radio pour couvrir le bruit de la pluie et le silence étouffant de l’habitacle. Hélène n’appréciait que moyennement conduire sous la pluie et le silence pesant de son fils ne l’aidait pas. Si elle ne comprenait qu’en partie sa réaction due aux changements, Hélène ne comprenait pas qu’il ne fasse pas plus d’efforts à cette intégration. Christophe avait catégoriquement refusé de visiter les différents appartements sélectionnés par sa mère. Hélène fit donc de son mieux pour trouver un bel appartement de 3,5 pièces dans ses moyens. Elle fut surprise de la différence de loyers entre les deux cantons, mais fut néanmoins chanceuse de trouver un petit bijou refait à Renens, proche des transports publiques pour que Christophe puisse se rendre en ville ou à l’école rapidement.
L’école se trouvait d’ailleurs à quelques rues du Chemin des Roses , la nouvelle adresse dont Christophe ne voulait pas. Pas plus d’ailleurs que cette nouvelle école, poste-moderne, cube de béton froid où sa mère l’avait inscrit pour terminer sa scolarité.
— Ce n’est que pour quelques mois, lui avait dit sa mère, alors qu’ils emballaient leurs souvenirs. « Après, j’ose espérer que tu prendras sur toi, et continueras tes études. »
Christophe avait haussé les épaules, las de ces multiples confrontations avec sa mère. S’il ne savait pas ce qu’il voulait faire de sa vie, une chose était claire, Christophe rêvait de gagner rapidement un salaire pour retourner chez lui à Fribourg, ou mieux rejoindre son père en Espagne.
Hélène avait voulu se faire encourageante dans ce départ en lui disant qu’il se ferait de nouveaux amis et qu’il découvrirait de nouveaux horizons. Pourtant

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