Vassiou - La légende de Vassieux en Vercors

Jocelyne Gerin

Description

Vassieux, au Moyen-âge, est une superbe terre d'alpage pour bergers et troupeaux du Diois durant la saison chaude. Un couple y choisira la liberté de s'aimer, affrontant la venue de l'hiver au climat rigoureux en montagne.

Ils seront à l'origine de la sédentarité puis de la création d'une paroisse, et enfin d'une commune située au sud de la plaine Vercors...

Sujets

• Juvenile Nonfiction
• Jeunesse

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 20 janvier 2017
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782334249478
• Langue: Français

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : [phone] – Fax : [phone]
Mail : [e-mail]
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-24945-4

© Edilivre, 2017
Vassiou- La légende de Vassieux en Vercors
 
En sortant de la bâtisse, Benoît se courba un peu pour ne pas se heurter le front à la poutre-linteau de la porte. Plutôt maigre et, bien que le plus jeune, il était aussi le plus grand, par la taille, des bergers d’en bas, qui montent les troupeaux en alpage, à la belle saison. Durant plusieurs mois les bêtes se régalent de bonne herbe verte et les hommes partagent leur vie de travail, rude et belle.
Dehors il scruta devant lui la vaste étendue déserte. Tout au bout à l’est, le plus haut sommet dessine la limites de la plaine du Vertacomicorree d’avec le Triève : c’est le Grand-Veymont. Ces courbes lui faisaient penser, certains soirs, au dos d’un géant ; peut être celui des légendes de cette montagne, révélées comme un secret par Auguste, le plus ancien berger, conteur un peu poète dans ses moments de répit. Benoît aimait l’écouter, dans le calme des veillées, autour du feu. Il l’accompagnait parfois, en jouant doucement du pipo,. Et c’était bien.
Il porta ses mains en entonnoir autour de sa bouche d’où sorti, strident, ce long cri aigû. Par trois fois : – « beli beli beliiiiiiii !!!! »
Blanchette, la petite chèvre qui manquait depuis la veille. malicieuse et curieuse, connaissait cet appel et y répondait toujours, en gambadant, plus ou moins pressée, vers le jeune homme, avec l’espoir d’avoir la récompense d’un peu de sel délicieux.
Il recommença en se tournant vers les trois autres directions cardinales, les sons portés le plus loin possible, volaient au dessus des bois tachés de roux, remontant sur les roches grises, vers l’est, direction le col du Rousset, surplombant Die, pays de l’Evêchée. Puis direction le sud, les plaines en bout de falaises vers un autre col, escarpé...