Zaza et le secret d Imhotep
66 pages
Français

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Zaza et le secret d'Imhotep , livre ebook

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Description

Le nouveau voisin de Bertrand a de sérieux problèmes. Il est d'origine égyptienne et porte un lourd passé qui le rend malheureux. Quelle coïncidence cette journée au musée du Louvre à la découverte de l’Egypte antique, organisée par notre institutrice Madame Ecart. Notre nouvel ami, Imhotep, va pouvoir compter sur nous, les détectives du passé.

Avec ce roman, S. Martin met une seconde fois à l’épreuve les héros de son premier roman La malédiction d’Anabelle, un trio de jeunes aventuriers embarqués dans un périple temporel et magique, aussi époustouflant que tendu. Œuvre malicieuse, aux personnages croqués tendrement, Zaza et le secret d’Imhotep nous plonge cette fois dans les secrets des pharaons.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 janvier 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332663870
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-66385-6

© Edilivre, 2014
Chapitre 1 Merci Emilie !

« Zaza ! Bertrand au téléphone ! Et ne me dis pas que tu as un exposé urgent à faire cet après-midi, je ne marcherai pas ! »
Je dévalai les escaliers quatre à quatre en essayant déjà de trouver l’excuse valable qui allait pouvoir me libérer du nettoyage de ma chambre. Ma mère me tendit le téléphone avec des yeux menaçants… la tâche n’allait pas être facile ! Depuis une heure, elle essayait de faire ingurgiter à ma sœur les mots invariables et l’autodictée rituelle du mercredi. Mais Mademoiselle Ronchon (surnom de ma sœur pour les mauvais jours) en avait décidé tout autrement.
« Bonjour Bertrand, j’allais t’appeler justement ! Je ne viendrai pas au rendez-vous tout à l’heure, ici la mer est démontée ! »
– Bonjour, Isabelle ! Oui, j’ai bien perçu l’exaspération chez ta mère, mais l’heure est grave ! J’ai le besoin absolu et impératif de vous entretenir d’un problème d’une extrême importance, situé entre le cataclysme et le désastre. Je pourrais même dire…
– Oui, bon, laisse tomber tes phrases à rallonge, tu as gagné ! Je vais essayer de me libérer mais ça ne va pas être simple. Tu as prévenu Louis ?
– Je l’ai appelé aussi, j’ai compris qu’il viendrait, avant qu’il me raccroche au nez.
– Donc, rendez-vous dans une heure comme d’habitude, au chemin des pissenlits !
Je pensais, en reposant le téléphone, que Bertrand était sûrement le seul au monde à m’appeler Isabelle et qu’il était certainement aussi le seul garçon de son âge à s’exprimer ainsi. On le croirait sorti d’un film en noir et blanc. Il est complètement décalé avec son temps ! Ça ne m’étonne pas que Louis lui ait raccroché au nez, sa façon de parler a tendance à l’agacer ! Mais il est brave et c’est notre ami… Allez, pas de temps à perdre, il fallait que je trouve une idée ! J’entendais ma mère dans la cuisine qui commençait vraiment à perdre patience en épelant de plus en plus fort des mots qui me rappelaient vaguement mon CP.
« Tard, T-A-R-D, tard, ce n’est tout de même pas compliqué ? Ça s’écrit comme ça se prononce ! »
Le petit nez froncé de ma sœur Emilie en disait long sur sa mauvaise volonté à y mettre du sien. Elle avait manifestement décidé de tout contester.
« Alors pourquoi il y a un “d” à tard ?
– Et bien… parce qu’on peut écrire tardive, tardivement…
– Et pourquoi pas un “t” parce qu’on peut écrire tarte, tartiflette…
– … parce que… parce que… c’est comme ça et puis c’est tout ! Tu copies comme je te dis et on passe au mot suivant ! Je ne réussirai jamais à faire mes lessives de la semaine !
– Monsieur Fromentin dit que lorsqu’on comprend, on arrive mieux à apprendre.
– Monsieur Fromentin ne va pas venir te laver ni repasser tes affaires alors dépêche-toi un peu s’il te plaît ! »
Je sentais que ma mère était au bord de la crise de nerfs… Mais… ! Voilà ! Je l’avais mon idée ! Merci Emilie ! Pour une fois, le caractère de cochon de ma sœur allait servir ma cause ! J’entrai dans la cuisine et j’ouvris le placard à chiffons montrant ma détermination à dépoussiérer et nettoyer de fond en comble. Je sentais sur moi le regard suppliant de ma mère comme un appel au secours mais je fis semblant de ne pas m’en apercevoir. Je continuai de chercher un quelconque produit de nettoyage lorsqu’elle m’appela gentiment.
« Zaza, où en es-tu de ta chambre ? » Mon plan fonctionnait.
« Le rangement est fait, je dois encore faire les poussières et aspirer, mais ça avance !
– Et… si je termine ta chambre, ne pourrais-tu pas, en échange, aider ta sœur pour ses devoirs ?
– Maman, tu sais bien qu’elle ne m’écoute pas, surtout quand elle a cet air de boudeuse… »
Je continuais à préparer mon outillage de la parfaite ménagère tout en faisant mine de réfléchir tout haut…
« J’ai bien une idée mais bon…
– Si, si dis-moi ! Quelle est ton idée ? Dans l’état actuel des choses, je suis prête à toute proposition !
– Et bien, je n’en connais qu’un seul capable de faire entendre raison à cette tête de mule. C’est Bertrand ! Et justement, il me proposait un coup de main en conjugaison. Je lui ai dit que je me débrouillerai, que tu m’avais interdit de sortir… il aurait pourtant pu s’occuper d’Emilie… »
Le nez de ma sœur se défronça et un grand sourire se dessina sur son visage. Ma mère nous regarda tour à tour et s’avoua vaincue.
« … Bon, marché conclu ! Tu prends ta sœur et tu vas chez Bertrand travailler, mais TRAVAILLER ! Je veux que vous soyez de retour à 18 h pétantes, compris !
– Compris !
J’avais réussi ! Même si je m’étais encombrée de ma sœur, je serai à l’heure au rendez-vous. Mais connaissant Emilie, en deux temps trois mouvements, les mots invariables n’auraient plus de secret pour elle en présence de son Bertrand .
Chapitre 2 L’inquiétude de Bertrand

J’avais été obligée de mettre Emilie dans la confidence : nous n’allions pas vraiment travailler mais nous nous rendions à un rendez-vous secret de notre clan : les détectives du passé. C’était le nom que nous avions choisi après l’aventure d’Anabelle. 1
Emilie était donc tout excitée et heureuse de la confiance que je lui accordais. Elle récitait par cœur en sautillant, l’autodictée et les mots qu’elle connaissait déjà depuis longtemps. Je pense qu’elle était surdouée mais c’était son secret à elle. Voilà pourquoi elle admirait tant Bertrand, ils se ressemblaient tellement !
Nous arrivions au cabanon...

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