Maxence et le loup , livre ebook

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Maxence rencontre un loup et un lapin, un matin dans sa grange.
Comment sont-ils arrivés là ? L’enfant se lie d’amitié avec ces deux nouveaux compagnons et défendra Cristal, le loup, contre les dangers qui le menacent.
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Date de parution

22 juin 2016

Nombre de lectures

2

EAN13

9791029005190

Langue

Français

Maxence et le Loup
Sébastien Bonnet
Maxence et le Loup












Les Éditions Chapitre.com 123, boulevard de Grenelle 75015 Paris
Du même auteur


L’Homme à l’archet , Thebookedition , 2016.
C’est ici que tout a commencé , Amazon , 2016.




























© Les Éditions Chapitre.com, 2016 ISBN : 979-10-290-0519-0
La rencontre entre un loup et un lapin
Le silence régnait cette nuit-là. Dehors, seule une chouette aux yeux intrigants et un lapin, qui s’était perdu en chemin, troublaient quelque peu la quiétude d’une nature dénudée de son feuillage doré jonchant désormais le sol en attendant que les fleurs ne refassent leur apparition le printemps suivant. Le vent soufflait à travers la colline et renversait sur son passage le pauvre lapin frigorifié.
Un loup qui passait par là le vit. Il se mit à le guetter à travers un buisson aux branches espacées, ce qui lui permettait de mieux voir le lapin. Il s’avança dans sa direction puis se mit à tourner autour de lui. Son visage sérieux et ses yeux de chasseurs brillants dans le noir effrayèrent quelque peu le lapereau. Ce dernier ne savait pas quoi faire face à l’ombre gigantesque du loup qui l’entourait.
Il s’approcha tout près de lui et le lapin, ayant perdu tout espoir de revoir un jour sa maison, ferma les yeux, tremblant de peur. Pourtant , le loup se mit à lui sourire, ce qui rassura le lapin quant à ses intentions. Il lui proposa son aide afin qu’il puisse retrouver son chemin et rentrer chez lui parmi les siens. Cependant , le lapin, éreinté par cette longue et pénible recherche qu’il avait entreprise, seul, se laissa tomber au sol. Le voyant à terre, Le loup ouvrit sa gueule, le prit par la peau et l’installa sur son dos. Il décida de le ramener chez lui.
Le loup marchait à travers une gigantesque forêt à la recherche d’indices ou d’odeurs qui pourraient le guider vers la maison du petit lapin. C’est alors que de minuscules flocons de neige commencèrent à tomber d’un ciel gris et nuageux. Le loup, poursuivant sa marche, regardait avec dépit les premiers cristaux blancs provenant du ciel.
Cela faisait maintenant plus d’une heure qu’il marchait sans s’arrêter. La fatigue le guettait et ses pattes étaient de plus en plus lourdes. La neige tombait de plus en plus. Toutefois , le loup ne renonçait pas malgré le froid qu’il ressentait mais il lui fallait trouver un endroit où il puisse dormir et se reposer avant de continuer sa route. Le lapin, recroquevillé dans l’épaisse fourrure du loup, ne bougeait pas, frigorifié.
Alors que la nature revêtissait son beau manteau blanc, le loup vit une minuscule lumière qui attira soudainement son regard. Il voulut l’atteindre le plus vite possible mais il sentit sa patte arrière gauche prise brusquement par quelque chose au sol. Le loup ne put hélas voir le piège à cause de l’épaisse neige mais il se retira de ce guêpier facilement. Le mécanisme du piège sauta après s’être refermé sur lui mais une désagréable douleur se réveilla instantanément. Clopinant, le loup avança tant bien que mal en direction de la source lumineuse, la patte saignante et les yeux rouges d’une fièvre qu’il ressentit tout à coup.
Les cinq cent mètres qui le séparaient de l’entrée d’une vieille grange, désormais dans son champ de vision, furent très longs pour lui. Sa façon de marcher se faisait hésitante. Il ne se déplaçait plus très droit mais il parvint avec une grande détermination à pénétrer dans la grange. Il posa délicatement le lapereau à terre. Ce dernier s’était endormi. Le loup prit soin de lui confectionner un nid de paille pour le réchauffer. Après quoi, il s’écroula de fatigue gardant ce sourire qui laissait entrevoir la générosité et la gentillesse qui l’animaient.
Au même moment, et alors que le loup s’endormait d’un sommeil profond, la neige tombait à grandes rafales. La verdure de la nature ainsi que la couleur marron de la terre s’effaçaient petit à petit. Au loin, un groupe d’hirondelles prit son envol. Elles se promirent de revenir au printemps pour animer de nouveau la beauté d’une nature renaissante et avec les autres oiseaux siffleraient des sons mélodieux dignes des plus belles compositions de musique classique.
Seul le son du vent se faisait entendre embarquant avec lui ce doux coton blanc provenant du ciel. Une branche morte, traînant sur un chemin de terre dont on ne voyait plus le tracé, était désormais recouverte par la blancheur de la neige comme un panier à moitié rempli de truffes qui traînait par là. Quelqu’un l’avait sans doute égaré…
La chouette n’était plus sur sa branche scrutant la forêt de son piédestal. Son regard inquisiteur manquait incontestablement à ce paysage. Un désert blanc avait pris place comme tous les ans lorsque l’hiver pointe son nez et que les animaux commencent à se retirer pour hiberner paisiblement à l’abri du froid.
La forêt s’endormait, bercée par le bruit enchanteur de l’eau d’une rivière qui n’avait pas encore été gelée par la brusque arrivée de l’hiver.
Un matin, dans une grange
Non loin de là, le petit Maxence, huit ans, se réveilla soudainement en pleine nuit pour aller faire pipi. Il se gratta les yeux dont les paupières avaient du mal à s’ouvrir, se leva lentement, mit ses pantoufles, qui étaient soigneusement arrangées au bord de son lit, et n’oublia pas de mettre son manteau pour ne pas attraper froid.
Lorsqu’il ouvrit la porte d’entrée, il resta coi ; le visage heureux devant les flocons de neige tombant au sol. Il referma délicatement la porte pour ne réveiller personne et se dirigea vers les toilettes, situées de l’autre côté de la cour tout près de la grange dans laquelle dormaient toujours aussi paisiblement le loup et le lapereau.
Maxence, enthousiaste, ne se pressa pas pour se diriger vers les toilettes parce qu’il était un amoureux fou de la neige. Il joua d’ailleurs volontiers dans ce paysage féerique et commença même à construire de ses mains nues un bonhomme de neige. Il en oublia ce pourquoi il était sorti mais le froid l’arrêta vite, de même que ses mains toutes rouges. Il se dépêcha alors de rejoindre les toilettes. Il en sortit deux minutes plus tard, pressé de se mettre au chaud sous sa couette.
Tandis qu’il regagnait sa maison, Maxence remarqua que la porte de la grange était à demi-ouverte. Il se dit alors que son papa avait sûrement oublié de la fermer hier soir. Il s’en approcha et vit au sol, encrées dans la terre, deux empreintes d’animaux encore toutes fraîches. Il entra dans la grange doucement de peur d’être effrayé par quelque chose ou quelqu’un…
Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il vit un loup ainsi qu’un bébé lapin dormant confortablement dans la paille. Maxence, dont la curiosité était sans limite, s’approcha délicatement du loup et le caressa. L’animal était brûlant de fièvre et émettait un gémissement qui traduisait sa douleur. Le lapereau, quant à lui, était plus fatigué qu’autre chose comme le signalait le sommeil profond dans lequel il était plongé.
Sentant le loup mal en point, Maxence le recouvrit de paille pour faire baisser sa température afin qu’il ait davantage chaud. Puis il ressortit de la grange courant aussi vite qu’il put vers sa maison.
*
La porte de la ferme s’ouvrit avec un grand fracas, ce qui réveilla en sursaut son papa, Pierre, ainsi que sa maman, Eloïse. Maxence sauta sur leur lit et se retrouva dans les bras de Pierre. Il arriva essoufflé et ses paroles étaient incompréhensibles.
– Papa… il… dans la grange… un… et…
– Calme -toi, lui rétorqua son père, respire et dis-moi ce qui t’arrive. Tu es tout rouge, lui fit-il remarquer.
Maxence prit le temps de s’asseoir et de souffler un bon coup. Après quoi, il expliqua à ses parents ce qu’il avait vu à l’intérieur de la grange.
– Dans la grange, il y a un joli lapin et un loup, finit-il par leur dire.
– Tu as encore dû rêver, répondit sa maman en lui caressant les cheveux.
– Non, je les ai vus, insista-t-il en la regardant, certain de ce qu’il disait.
– Bien , je vais aller voir mais j’espère que ce n’est pas encore ton imagination qui t’a joué un tour, lui répondit son père apr&

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