Heraton
156 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus
156 pages
Français

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne
En savoir plus

Description

Un attentat visant sa Présidente, une attaque simultanée de plusieurs provinces dont les fonctions sont vitales : la Fédération est en danger.


Une équipe d’agents gouvernementaux dont la mission est de traquer et d’éliminer ces groupes terroristes qui pillent les ressources du pays, va découvrir que derrière ces attaques, se cache un ennemi bien plus redoutable. Un ennemi qui ancre ses racines au cœur même de l’exécutif, et ne peut être vaincu que par ceux-là même qui l’ont créé.


Mais quel est ce mystérieux envahisseur ? Et quel est ce pays si proche qu’il réveille en nous tant d’émotions, tant d'intimes vibrations ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 novembre 2022
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414579181
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0097€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
Immeuble Le Cargo, 157 boulevard Mac Donald – 75019 Paris
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-57918-1

© Edilivre, 2022
Synopsis
Un attentat visant sa présidente qui échoue de justesse, une attaque concertée de plusieurs provinces dont les productions sont vitales : la Fédération est en grand danger.
Une équipe hétéroclite d’agents gouvernementaux va traquer sans relâche et en affrontant tous les dangers, ces groupes de terroristes qui pillent les ressources du pays.
Mais ils vont découvrir, au fil de leur périple, que c’est un ennemi beaucoup plus redoutable qui menace la Fédération et que ces agressions ne font que masquer le véritable enjeu de cette guerre.
Un ennemi mystérieux mais qui a des atouts considérables.
Un ennemi qui ancre ses racines au cœur même de l’exécutif et qui, à l’évidence, ne pourra être vaincu qu’avec l’aide de ceux-là même qui l’ont créé.
De lors, quelles sont les chances de la valeureuse équipe de sauver la Fédération ?
Aussi fantastique qu’elle apparaisse, cette histoire n’est pas une fiction.
Le pays où elle se déroule existe réellement. Ses acteurs ainsi que les batailles, les alliances et les trahisons qui émaillent leur parcours ne sont pas le fruit d’un imaginaire rocambolesque.
Ils sont bien réels et très proches de vous, au point de faire partie de votre intimité.
Dédicace
A tous les miens,
Et surtout Laurette, notre lien d’amour indéfectible.
L’homme n’a jamais rien créé.
Tout ce qu’il a inventé existait en réalité dans la nature dont il n’a fait que l’extraire pour l’adapter à ses besoins ou ses ambitions. Souvent pour le meilleur, de plus en plus souvent pour le pire.
Le pire est tout ce qui détériore son environnement et finit inévitablement par se répercuter sur lui en laissant des traces indélébiles.
Il est temps pour l’homme de réaliser que s’il peut parfois reconstruire ce qu’il a détruit, il est incapable de recréer ce qu’il a fait disparaitre.
Chapitre 1 : La fédération attaquée
1. PHYT
Je m’appelle Phyt. Je suis un combattant, un tueur même, et j’en suis fier. Cela vous étonne et sans-doute vous choque.
Mais ce qui vous surprendra davantage encore, c’est que je me fais fort de vous convaincre du bien-fondé de mes actions.
Présomptueuse ambition ?
Je prends le pari.
Un véritable carnage…
Tout avait pourtant commencé le plus sereinement du monde.
Accoudé au bar, je sirotais mon verre tout en lorgnant du coin de l’œil la scène où les projecteurs plaquaient leur vernis doré sur une stripteaseuse un peu flétrie qui tentait de réveiller la libido des spectateurs attablés. Sans grande conviction, ni succès d’ailleurs. Il faut reconnaitre que son effeuillage lascif n’avait rien de vraiment excitant et si, comme je l’ai entendu dire, un volcan sommeillait dans chaque femme, l’éruption de sien n’était pas imminente. Et ce n’est pas sa voix de crécelle, plus apte à briser le cristal des coupes qu’à émouvoir les tympans, qui était susceptible de rattraper sa prestation.
Et pourtant la boite chic offrait un diner-spectacle qui se voulait à la hauteur des hôtes illustres qu’elle accueillait, une partie de la fine fleur du gouvernement de la Fédération.
Mon regard se reporta sur la salle. Vaste, haute, au décor un peu pompeux, elle regorgeait de recoins discrets. Je portais une attention plus particulière à la table de la présidente au milieu de l’espace, le vrai centre névralgique de la soirée. Elle était assise aux côtés de son compagnon, face à un baron de l’industrie et au ministre de l’économie, qui s’étaient fait un plaisir, ou un devoir, de s’enticher de leurs épouses respectives.
Puis je repérais les agents que j’avais positionnés aux endroits stratégiques de la boite de nuit et m’enquis de leur vigilance. Je répétais mécaniquement ce tour d’horizon tout en essayant de me convaincre de l’intérêt de ma mission. Mais en réalité, je m’ennuyais comme un rat mort.
Assurer la protection du premier personnage de l’état, de jour comme de nuit, n’était pas, c’est un euphémisme, très exaltant. Même si la connotation prestigieuse de la fonction était évidente, celle-ci manquait singulièrement de piment. D’action pour être plus précis. Justement ce pourquoi j’avais choisi ce métier, sans doute motivé par les exploits de mon père. Et pour aggraver mon malaise, je me doutais bien que c’était à la brillante carrière de mon géniteur et non à mes propres mérites que je devais ce poste.
Catherine Montfort avait été élue il y a un plus d’un an en proposant au pays un ambitieux programme de réformes. Certains lui reprochaient son intransigeance, mais les principales attaques visaient ses idées que beaucoup qualifiaient de nationalistes voire de xénophobes.
Peu diplomate, allergique aux compromissions, elle n’en avait cure et faisait par là-même peser une menace sur sa sécurité.
Je me surpris à laisser mes prunelles se balader sur ses formes pleines de femme mûre bien conservée. Son visage aux traits finement dessinés, conjuguait volonté et douceur. Le décolleté de sa robe noire offrait, à chaque fois qu’elle se penchait vers ses voisins, la vue plongeante du sillon profond de sa poitrine généreuse. La taille encore fine accentuait la volupté de son buste. Elle n’était pas très grande mais bien proportionnée. Je bondis de mon tabouret haut, autant pour me dégourdir les jambes que pour dissiper le trouble qui m’avait assailli.
Les convives terminaient leur dessert accompagné d’une coupe de champagne. Madame Montfort était visiblement au centre d’une discussion animée. A tour de rôle, ses interlocuteurs lui donnaient la réplique ou l’interpellaient avec insistance. Ils n’accordaient que peu d’attention au spectacle, dans lequel un groupe de danseurs accompagnait à présent l’artiste qui poursuivait consciencieusement son déshabillage. Elle était maintenant en nuisette noire et un soutien-gorge et un string à paillettes se devinaient sous la dentelle.
Le numéro s’inspirait de l’histoire de Bonnie and Clyde. Le malfrat amoureux tournait autour de sa compagne dénudée pour récupérer ses vêtements au fur et à mesure qu’elle les lançait. Trois couples, en costumes d’époque, borsalino sur la tête et fausse mitraillette au poing, exécutaient une chorégraphie sur l’air lancinant de Gainsbourg.
— Ils sont pas bons ce soir.
Le barman s’était approché de moi tout en continuant à essuyer les verres.
— Je ne sais pas si c’est la présidente qui les impressionne mais je ne les ai jamais vus aussi mauvais. Surtout les deux du fond ! C’était pas une bonne idée de les rajouter.
Je lui répondis par une moue dubitative et quittais la scène des yeux pour observer mes acolytes. Malgré la pénombre, je constatais avec une certaine déception qu’ils étaient davantage intéressés par le spectacle que par les tables qu’ils étaient censés surveiller. Mais après tout, les invités de la soirée ayant été triés sur le volet et les serveurs soigneusement sélectionnés, le risque était presque nul. Ennui…
Quand soudain !
Soudain quelque chose déclencha un signal dans mon subconscient. Il me sembla que cela provenait de la scène, mais je n’arrivais pas à définir l’origine de l’alerte. Ni la nature du danger.
Suis ton instinct.
Je concentrais mon attention sur les danseurs. Le phénomène se reproduisit. Un bref éclair de lumière. C’est bien ce qui m’avait alerté. Mais d’où provenait-il ? Et pourquoi me perturbait-il à ce point ?
C’est au troisième flash que je compris. Il émanait des mitraillettes des deux derniers danseurs, sur lesquelles se reflétaient les rampes lumineuses.
Suite à la remarque du barman, j’avais effectivement remarqué qu’ils étaient désynchronisés par rapport aux artistes qui évoluaient en première ligne, de part et d’autre de la stripteaseuse.
Toujours en retard, ils paraissaient suivre la chorégraphie sans la connaître vraiment. J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait de remplaçants ou de recrues récentes qui n’avaient pas eu le temps de répéter.
A présent cette incompétence m’apparaissait suspecte.
D’autant plus que les mitraillettes des autres danseurs, de toute évidence en plastique, ne brillaient absolument pas.
Je concentrais mon attention sur ce couple parasite qui m’inquiétait de plus en plus. Il n’était plus du tout dans le rythme et de toute évidence s’en fichait complètement. L’homme était jeune, avec un air puéril et un teint blafard. Il était longiligne presqu’à l’excès avec des membres tentaculaires. La femme, maigre, décharnée, portait les stigmates d’une vie dissolue où drogue et alcool ont dû tenir un rôle prépondérant.
Surtout, ils avançaient à petits pas vers le devant de la scène en fixant intensément la présidente.
Je compris leurs intentions et décidais d’intervenir. Trop tard pour monter sur la scène afin de les neutraliser. Impossible d’abattre simultanément les deux protagonistes, la stripteaseuse masquant l’homme dans mon angle de tir. Dans quelques secondes le spectacle allait s’achever dans une profusion de lumières. C’est alors qu’ils agiront.
Je sautais de mon tabouret et me ruais vers la table présidentielle.
Bousculant les chaises sous les protestations des convives, je slalomais aussi vite que possible sans cesser de fixer les terroristes. Une fraction de seconde la crainte de commettre une gaffe m’effleura. Tant pis. Il valait mieux être ridicule que de faillir à ma mission.
Le feu d’artifice éclata au moment précis où je bondissais sur madame Montfort. Je la fis tomber et la plaquais au sol en pesant sur elle de tout mon poids. Elle me regarda stupéfaite.
Au même instant les mitraillettes déclenchèrent leurs crépitations meurtrières.
Des hommes et des femmes s’écroulaient autour de nous dans des hurlements de douleur. Le sang giclait des corps qui c

  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents