Julius Zèbre rencontre avec les romains , livre ebook

icon

202

pages

icon

Français

icon

Ebooks

2019

Écrit par

Publié par

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris

Découvre YouScribe en t'inscrivant gratuitement

Je m'inscris
icon

202

pages

icon

Français

icon

Ebook

2019

icon jeton

Vous pourrez modifier la taille du texte de cet ouvrage

Lire un extrait
Lire un extrait

Obtenez un accès à la bibliothèque pour le consulter en ligne En savoir plus

Alors, tu penses que tu connais les ZÈBRES, n’est-ce pas?
Ils sont beaux, ils mangent beaucoup d’herbe, et, euh… ils se font manger par les lions.
Soyons honnêtes, ils sont aussi un peu ennuyants et stupides.
Mais une bagarre avec un gladiateur grincheux peut rapidement transformer un zèbre…
Alors, encourage notre héros rayé, Julius, tandis qu’il se bat pour sa survie dans le théâtre le plus mortel de l’histoire: le COLISÉE!
Mais ne l’appelle pas «cheval»!
Voir icon arrow

Publié par

Date de parution

21 juin 2019

Nombre de lectures

3

EAN13

9782898032639

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

9 Mo

Copyright © 2015 Gary Northfield
Titre original : Julius Zebra : Rumble With The Romans !
Copyright © 2019 Éditions AdA Inc. pour la traduction française
Cette publication est publiée avec l’accord de Walker Books Limited, Londres SE11 5HJ
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.
Éditeur : François Doucet
Traduction : Patricia Guekjian
Révision linguistique : Isabelle Veillette
Correction d’épreuves : Myriam Raymond-Tremblay
Adaptation de la couverture : Guillaume Provost
Adaptation de la mise en pages : Guillaume Provost
ISBN papier : 978-2-89803-261-5
ISBN PDF numérique : 978-2-89803-262-2
ISBN ePub : 978-2-89803-263-9
Première impression : 2019
Dépôt légal : 2019
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque et Archives Canada
Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes (Québec) J3X 1P7, Canada
Téléphone : 450 929-0296
Télécopieur : 450 929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com Diffusion Canada : Éditions AdA Inc. France : D.G. Diffusion Z.I. des Bogues 31750 Escalquens — France Téléphone : 05.61.00.09.99 Suisse : Transat — 23.42.77.40 Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Northfield, Gary, 1969-

[Rumble with the Romans. Français]
Rencontre avec les Romains / Gary Northfield ; traduction, Patricia Guekjian.
(Julius Zèbre ; tome 1)
Traduction de : Rumble with the Romans.
Public cible : Pour enfants de 7 ans et plus.
ISBN 978-2-89803-261-5
I. Guekjian, Patricia, traducteur. II. Titre. III. Titre : Rumble with the Romans. Français. PZ23.N67Re 2019 j823’.92 C2018-942660-8
Donc tu crois tout savoir sur les
ZÈBRES ?



Mais Julius n’était pas tout à fait comme les autres zèbres.
Pour rendre le tout encore plus intéressant, il vivait au…
CHAPITRE 1
LE LAC TRAGIQUE
La vie sur les plaines poussiéreuses recouvertes d’arbustes de l’Afrique n’était pas qu’une partie de plaisir pour Julius (c’est-à-dire manger du gazon à longueur de journée.
Tous les mercredis, à son plus grand désespoir, sa mère les traînait, lui et son (très casse-pieds et stupide) frère, Brutus, jusqu’au lac.
Julius DÉTESTAIT le lac …

PASSIONNÉMENT !
Il trouvait que tous les animaux PUAIENT !

Et ils étaient TELLEMENT ENNUYANTS !

Sans parler de sa peur de se faire dévorer à tout moment…

De son côté, le frère de Julius, Brutus, adorait le lac !

Et rien ne contrariait Julius plus que son grand frère frimeur.
Donc, une semaine, Julius trouva un plan génial pour essayer de s’en désister.
— Regarde, maman. J’ai trouvé cette petite flaque. Ça me suffit ! annonça-t-il.

— Non, le disputa sa mère. Tu vas venir au lac comme tout le monde.
— Oui, mais tous ces crocodiles…

— Il faudrait que tu sois très vieux ou stupide pour que l’un d’eux t’attrape, souligna-t-elle.
— Et ces lions féroces alors ? protesta Julius.

— Bof ! Tu as plus de chances de te faire frapper par une roche enflammée du ciel que de te faire attraper par l’une de ces bêtes paresseuses !

— Mais c’est ridicule, insista Julius. Je connais plein de zèbres qui ont été mangés par des lions. C’est sûrement la chose la plus stupide que j’ai jamais entendue !

— Maintenant, tu ferais mieux de te rendre au lac tout de suite, sinon un lion avec de grosses dents sera le dernier de tes problèmes !
Mais alors que Julius soignait son derrière endolori, Brutus s’approcha en se pavanant.
— Allez, frérot. Le lac est génial ! Bien plus excitant que ta flaque débile.
Avant que Julius puisse faire quoi que ce soit, Brutus le saisit par les sabots avant et le fit tourner.

— Est-ce que tu peux faire de merveilleux sauts périlleux arrière dans ta flaque comme tu peux dans le lac ? Voyons voir !

— Comme je le pensais, la réponse est non ! Allez, l’andouille : le dernier arrivé est un phacochère !
À ces mots, Brutus s’éloigna en gambadant avec le reste du troupeau.
— Allez, Julius. Bois ! Ça va te donner des forces ! l’encouragea sa mère.
Julius renifla l’eau puis se plissa le visage.

— Si tu ne bois pas, tu ne seras jamais grand et fort comme ton frère, Brutus. Tu deviendras un faible, une proie facile pour les hyènes ou les lions.
— Mais ça pue ! protesta Julius. Avec tous ces crocodiles et ces hippopotames qui font je ne sais quoi dedans. Je ne sais pas comment qui que ce soit pourrait boire cette dégueulasserie.
Il fit une grimace en reniflant une fois de plus.
— Regarde Brutus, affirma-t-elle. Est-ce qu’il a l’air d’avoir peur ?

Rien de Brutus ne surprenait Julius. Cet idiot aurait léché la bave de la bouche d’un hippopotame s’il avait cru qu’il pourrait impressionner ses amis.
— Je m’en fous, insista Julius. Je refuse de la boire. Vous pouvez garder votre eau puante pour vous. Je m’en vais à la maison.
Il tourna sur ses sabots et commença à remonter vers la crête.

Julius n’avait pas envie de recevoir un autre coup de pied au derrière, donc il se retourna à contrecœur.
Alors que l’arôme pourri du lac remontait dans ses narines, Julius tenta d’imaginer qu’il se trouvait au pied d’un magnifique bassin rempli d’eau cristalline qui avait ruisselé le long d’une montagne à partir d’un glacier ancien.

Il compta jusqu’à trois, puis prit une GRANDE GORGÉE…

C’était DÉGOÛTANT !
Il n’y avait aucun moyen de camoufler à quel point c’était vil.
— Bon, ce n’était pas si mauvais, n’est-ce pas ? vint une petite voix.
Julius baissa le regard et vit un petit phacochère plutôt grassouillet qui le regardait joyeusement avec un sourire plein de dents.
— Ne t’en fais pas, continua le phacochère. Tu t’y habitueras rapidement.

Les phacochères agaçaient sérieusement Julius. Ils pensaient toujours qu’ils étaient si intéressants. Ce fut la goutte qui fit déborder le vase.

— Non, Julius, le disputa-t-elle. Nous venons tout juste d’arriver. Arrête de faire le gros bébé !
Bof , pensa Julius. Je ne suis pas un bébé. Je vais leur montrer ! Je vais trotter tout seul jusqu’à la maison et lorsqu’ils arriveront enfin, ils comprendront que je suis amplement capable de m’occuper de moi-même .
Donc, en se déplaçant très lentement et silencieusement, Julius s’éclipsa du troupeau. Il monta la colline sur le bout des sabots, s’accroupit derrière un gros rocher et surveilla le paysage en tentant de décider ce qu’il allait faire ensuite.
— Alors, tu t’en vas où ? couina une petite voix familière.

— Laisse-moi tranquille ! aboya Julius en faisant un geste pour repousser le phacochère.
— Mais plein de débiles aux grosses dents rôdent dans les alentours. Tu devrais faire attention, le prévint le phacochère.
— Alors, tu ferais mieux de retourner avec tes amis, lança sèchement Julius. Nous, les zèbres, sommes amplement capables de semer les lions et autres bêtes du genre, merci. Je ne suis pas convaincu de tes chances de le faire.
— Il ne faut pas sous-estimer les phacochères, avertit-il en secouant son sabot. Nous sommes plus que capables de nous esquiver des bêtes sauvages de ces plaines. En fait, je crois que tu trouveras que la vitesse moyenne d’un phacochère mâle adulte est de…

Julius se dirigeait déjà vers l’endroit d’où il était parti. Du moins, c’était ce qu’il pensait. Il n’en était pas très sûr. Il avait été distrait par des arbustes succulents au lieu de regarder où il allait.
Peu importe , songea-t-il. Je suis LIBRE ! Je peux aller où je veux maintenant !

— Monsieur le zèbre ! Monsieur ! J’insiste pour que vous reveniez au lac. C’est vraiment très dangereux là-bas ! déclara le petit phacochère en galopant derrière lui.
Julius se retourna vivement.
— Va-t’en ! Pourquoi t’en fais-tu pour moi soudainement ? Si tu parles avec ma mère et mon frère, tu verras bien vite que je ne mérite pas que tu t’inquiètes pour moi.

— Ta mère semble vraiment vouloir insister…, remarqua le phacochère, qui commençait vraiment à s’inquiéter.
Mais Julius continua d’avancer avec un air de défi.

Puis, de nulle part, une famille de gnous affolés les dépassa en galopant à toute vitesse.
Ils furent suivis par des girafes et des antilopes, qui émettaient des cris d’alarme et des appels à l’aide.
— Tu sais, on devrait peut-être y retourner… Je ne voudrais pas que maman et Brutus pensent que je me suis fait manger ou quelque chose du genre, indiqua Julius en reculant vers le point d’eau.

— Mais attends ! l’interpella le phacochère. Ce n’est pas sécuritaire ! Il y a un lion en liberté !

Mais lorsqu’ils sautèrent par-dessus la crête et arrivèrent au lac, ce dernier était totalement désert. Pas de zèbres, pas d’antilopes, il ne restait plus aucun animal, seulement des nuages de poussière.
Julius courut vers l’endroit où il s’était trouvé avec sa mère et Brutus.
— Je ne comprends pas, s’exclama-t-il en examinant le fouillis chaotique de pistes dans la terre.
Il était totalement impossible de deviner dans quelle direction ils étaient tous partis.

Le phacochère poussa doucement Julius.
— Euh, je crois qu’on devrait partir aussi…
— Mais on doit découvrir ce qui s’est passé !
— Mmh, je ne crois pas qu’on ait assez de temps, mentionna le phacochère, le regard fixé vers l’avant tout en reculant lentement du bord de l’eau.
Julius regarda dans la même direction et ne vit que la silhouette d’un lion solitaire qui sortait des nuages de poussière. Il se mit aussi à reculer nerveusement.

— M-mais, comment un seul lion peut-il causer autant de trouble ? Il y en avait sûrement d’autres.
— C’est un lion nomade, expliqua le phacochère d’un air de connaisseur. Il agit seul et est beaucoup plu

Voir icon more
Alternate Text