La cache
40 pages
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Description

Zack a quinze ans. Il a été exclu de l'école et il s'ennuie. N'importe quelle activité serait la bienvenue. Lorsque sa mère l'amène faire de la géocache, Zack trouve un CD portant l'inscription « Célèbre ». Lorsqu'il l'écoute, la musique l'éblouit. Zack fait de la synesthésie : il voit des couleurs lorsqu'il entend de la musique et celle-ci lui fait voir d'incroyables motifs colorés. Zack devient obsédé par la fille qui chante sur le CD et décide qu'il doit la trouver.


Cet ouvrage en format ePub est entièrement accessible.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 novembre 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9781459803169
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0470€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Orca Book Publishers est fier du travail acharné de ses auteures et des récits importants qu’ils et elles créent. Si vous lisez ce livre sans l’avoir acheté ou emprunté auprès d’un service de bibliothèque, c’est donc que l’auteure n’a pas reçu de redevances pour ce livre. Le livre électronique que vous lisez est offert pour usage individuel seulement et ne peut être copié, imprimé, revendu ou donné. Si vous souhaitez utiliser ce livre à des fins pédagogiques, nous offrons des abonnements numériques avec licences pour utilisateurs multiples et accès simultané à nos livres, ainsi que des licences pour salles de classe. Pour plus d’informations, veuillez contacter digital@orcabook.com .
ivaluecanadianstories.ca
K.L. Denman
Traduit de l’anglais par Lise Archambault
Copyright © 2012 K.L. Denman Copyright © Lise Archambault, 2012, pour la traduction française
Tous droits réservés. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite ou transmise sous quelque forme ou par quelque moyen que ce soit, électronique ou mécanique, y compris la photocopie, l’enregistrement ou tout système de mise en mémoire et de récupération de l'information présent ou à venir, sans la permission écrite de l’éditeur.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives Canada
Denman, K. L., 1957- [Stuff we all get. Français] La cache / K.L. Denman.
(Orca currents) Traduction de: Stuff we all get. Publ. aussi en format électronique. isbn 978-1-4598-0314-5 (pbk.).—isbn 978-1-4598-0315-2 (pdf).— isbn 978-1-4598-0316-9 (epub) I. Titre. II. Titre: Stuff we all get. Français. III. Collection: Orca currents. ps8607.e64s8814 2012 jc813'.6 c2012-902854-1
Publié en premier lieu aux États-Unis, 2012 Numéro de contrôle de la Library of Congress : 2012938346
Résumé : Zack, un gars de quinze ans, voit des couleurs lorsqu’il entend des sons. Il part à la recherche d’une chanteuse qui lui fait beaucoup d’effet.
Les éditions Orca s’engagent à réduire leur consommation de ressources non renouvelables utilisées dans la production de leurs livres. Nous nous efforçons d’utiliser des matériaux qui soutiennent un avenir viable.
Les éditions Orca remercient les organismes suivants pour le soutien accordé à leurs programmes de publication : le gouvernement du Canada, le Conseil des arts du Canada et la province de la Colombie-Britannique par l’entremise du Conseil des arts de la Colombie-Britannique et du Crédit d’impôt pour l’édition de livres.
Nous remercions le gouvernement du Canada pour l'aide financière reçue dans le cadre du Programme national de traduction pour l'édition du livre.
Photo de la page couverture par Getty Images
Orca Book Publishers orcabook.com
Pour Gary, notre guide de géocache.
Chapitre un
Le bureau du directeur adjoint est une cellule grise sans fenêtre.
— Tu es exclu pour une semaine. C’est le règlement, dit-il. Et si tu recommences, tu seras expulsé. De façon définitive. Est-ce que c’est clair, Zack?
J’incline la tête.
— Je l’espère pour toi. Ta conduite doit avoir des conséquences. Peu importe ce qui t’a provoqué, tu n’aurais pas dû agir comme tu l’as fait.
Puis il m’envoie dans le corridor en attendant que ma mère arrive.
Lorsqu’elle se présente, elle est encore en uniforme. Son regard noir atteste que je ne perds rien pour attendre car elle aussi a quelques remontrances à me faire.
Assis sur une chaise dure à côté de la porte du bureau, je réfléchis aux « conséquences ». C’est lamentable.
Je suis arrivé dans cette ville il y a moins d’un mois. Ma mère, qui est agent de police, prétend que cette ville est mieux que celle que nous venons de quitter.
— Cette fois-ci, ce sera différent, a-t-elle dit. Je suis sûre que tout ira bien.
Ce n’est pas la première fois que j’entends ces mots-là.
Je fais mon possible pour m’intégrer. J’ai voulu faire partie de l’équipe interscolaire de basketball, mais il était trop tard dans la saison. Cependant j’ai réussi à me joindre au groupe qui joue à l’école le midi. Tous les gars portent un string pour jouer, comme les joueurs de la NBA. Et hier, lorsque j’ai mis le mien, j’ai compris pourquoi : le string est parfait pour jouer au basketball.
La partie était féroce. Les spectateurs criaient à tue-tête dans les gradins. Quelques secondes avant la fin de la partie, notre équipe menait par un seul point quand l’autre équipe est passée à l’offensive. J’étais à la défense. J’ai réussi à bloquer un joueur qui s’avançait vers le panier, mais en tombant, il s’est accroché à mon short et l’a rabattu sur mes talons. Je ne sais pas s’il l’a fait exprès. Toujours est-il que mon derrière a été exposé aux regards de la foule.
Lorsque j’ai voulu remonter mon short, j’ai perdu l’équilibre et me suis mis à sautiller en essayant de me remettre d’aplomb. Tout le monde a éclaté de rire et quelqu’un a pris une photo. L’autre équipe a marqué un but et nous avons perdu la partie.
Pete, l’imbécile qui a pris la photo, l’avait probablement mise sur le Web avant même que nous soyons sortis du vestiaire. Lorsque je suis arrivé à l’école ce matin, tout le monde l’avait vue. Je croyais que personne ne connaissait mon nom, mais ce n’est plus le cas. Et je reçois beaucoup de commentaires sur mon anatomie.
Même Caro, une fille habituellement gentille, rit sottement en évoquant les photos. Une fille de son groupe me demande si j’aimerais que la photo paraisse dans l’album des finissants. Une autre demande si je veux poser pour elle tandis qu’elle photographie l’autre face de mon corps d’athlète. J’entends des commentaires sur les fentes et les miches. Les jeux de mots n’en finissent plus.
C’est enfantin et agaçant, mais je prends le parti d’en rire.
À mesure que la journée avance, cependant, ça devient moins drôle. Je grogne et montre les dents. C’est alors que je rencontre Pete dans le corridor. Il affiche un petit sourire satisfait.
— Tu as une dette envers moi, dit-il.
— Quoi?
— Tu es une star, maintenant, n’est-ce pas? Grâce à moi , dit-il avec une moue dédaigneuse. Ou bien tu me donnes quelque chose pour la photo, ou bien tu me donnes quelque chose pour que je l’efface. Tu choisis.
Je choisis de lui donner un coup de poing pour effacer son sourire méprisant.
Donner un coup de poing peut être très satisfaisant, mais il faut éviter de le faire quand un prof se trouve dans le corridor.
Lorsque nous rentrons à la maison, je vais directement dans ma chambre. Ma mère me suit.
— Je n’arrive pas à croire que tu as fait ça. Tu es privé de sortie pour la semaine. Et j’ai plein de corvées en réserve pour te tenir occupé.
Mise à jour sur ma situation : je suis la risée de l’école, je n’ai pas d’amis et en plus, je suis cloué à la maison.
Chapitre deux
Repeindre les murs de la cuisine n’est pas trop pénible, au début. C’est presque amusant de découper les bordures au pinceau. Mais lorsqu’il faut étendre la peinture au rouleau, ça devient vite ennuyant. De haut en bas et de bas en haut. Des gouttelettes de peinture orange éclaboussent mon visage, mes bras et mes cheveux. Et il faut éviter de bailler lorsqu’on travaille au rouleau : la peinture a mauvais goût. Après un certain temps, mon bras se fatigue et cette couleur orangée m’horripile. Il y en a beaucoup trop.
J’aimerais me changer les idées avec de la musique, mais ça pourrait poser un problème. Je fais de la synesthésie, ce qui veut dire que je vois des couleurs lorsque j’entends de la musique. Certains synesthètes voient des couleurs pour tous les sons. Ils peuvent entendre une sirène et voir rouge ou entendre japper un chien et voir brun. D’autres voient des couleurs en même temps que des chiffres. D’autres encore perçoivent des goûts lorsqu’ils entendent des mots. Je ne voudrais pas être de ceux-là. Imaginez que vous rencontrez une fille sexy et que vous avez un mauvais goût dans la bouche lorsque vous entendez son nom.
Je vois les couleurs en jets de lumière ou en nuages transparents qui flottent dans les airs. Ils ne me bouchent pas complètement la vue, mais ils pourraient m’empêcher d’étaler la peinture de façon uniforme. Et je ne veux pas avoir à recommencer.
Lorsque ma mère revient du travail, elle est surprise. Elle n’a pas besoin d’être synesthète pour réagir à la couleur. Si l’orangé avait un son, notre cuisine émettrait une vibration assourdissante.
— Ouf! dit-elle. Ça n’avait pas l’air aussi orangé sur l’échantillon.
— C’était un tout petit carré, dis-je, pas toute une pièce.
— Tu as raison, répond-elle en soupirant. Je pense que nous devrons repeindre au moins un mur. En blanc.
— Nous?
— Je vais acheter de la peinture, dit-elle d’un ton résigné.
— Merci beaucoup, dis-je en marmonnant.
— Aimerais-tu mieux bêcher le jardin? demande-t-elle.
— Certainement!
— Très bien, dit-elle. Demain, tu travailles au jardin et moi, je m’occupe de la peinture.
Je crois avoir fait un bon marché, mais le lendemain, je regrette ma décision. Je pensais arracher quelques mauvaises herbes dans le petit jardin au fond de la cour, mais pas du tout. Il s’agit d’autre chose.
— On peut faire pousser n’importe quoi dans ce climat. Ça va être super. De la laitue, des pois, des oignons. Des tomates et des pommes de terre, dit ma mère d’un ton enthousiaste.
— En février?
— Non, mais il faut préparer le sol dès maintenant dit-elle. Quoi d’autre? Ah, des carottes. Et peut-être aussi du maïs.
Je regarde le petit jardin et secoue la tête.
— Tu ne pourras jamais faire pousser tout ça là-dedans.
— Pas dans ce petit coin-là. Il faut agrandir. Tu vois les repères?
Elle montre du doigt les pierres qu’elle a posées à l’autre bout de la pelouse pour délimiter le nouveau jardin.
— Il y a des piquets dans le garage. Tu marques le contour du nouveau jardin avec les piquets et de la ficelle. Puis tu enlèves le gazon qui se trouve à l’intérieur.
C’est la moitié de la cour.
— Tu n’es pas sérieuse?
— Est-ce que j’ai l’air de blaguer? demande-t-elle, les sourcils levés.
Elle n’a pas l’air de blaguer.
— Je pourrais peut-être me remettre à la pe

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