Le Cabinet des Fees Or Recreative Readings Arranged for the Express Use of Students in French
177 pages
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Le Cabinet des Fees Or Recreative Readings Arranged for the Express Use of Students in French , livre ebook

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Description

pubOne.info thank you for your continued support and wish to present you this new edition. Little need be said, at the present day, of the importance of a knowledge of the French Language. It is the key to immense treasures in literature and science, the medium of communication in European diplomacy, and is, confessedly, an indispensable accomplishment of the modern traveller and the man of liberal education.

Informations

Publié par
Date de parution 23 octobre 2010
Nombre de lectures 0
EAN13 9782819915706
Langue English

Informations légales : prix de location à la page 0,0100€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

PREFACE.
Little need be said, at the present day, of theimportance of a knowledge of the French Language. It is the key toimmense treasures in literature and science, the medium ofcommunication in European diplomacy, and is, confessedly, anindispensable accomplishment of the modern traveller and the man ofliberal education.
We have, therefore, only to explain the object andclaims of the present work. In offering it to the American studentwe have endeavored to meet an obvious want of a suitable book ofexercises in translating from the French – to produce a workadapted peculiarly to the wants of American society – calculated tointerest as well as instruct beginners of every age, and suitedalike for the use of private students and promiscuous classes.
After an experience of many years in teaching, weare convinced that such works as the Adventures of Telemachus, andthe History of Charles the Twelfth – despite their incontestablebeauty of style and richness of material – are too difficult forbeginners, even of mature age. Such works, too, consisting of acontinuous narrative, present to most students the discouragingprospect of a formidable undertaking which they fear will never becompleted.
On the other hand, a mere book of fables, althoughfree from the last objection, is, in general, too narrow in itsscope to fulfil the desired end.
To avoid the difficulties and secure the advantagesmentioned, we have chosen the Fairy Tales of Charles Perrault andMadame de Beaumont. The department of literature thus sought as themeans of instruction in language, supplies, as our own experiencehas amply demonstrated, agreeable and attractive material forbeginners of all ages and conditions.
The works selected are acknowledged to be admirablemodels of grace and purity in French composition, whilst thesimplicity of style encourages the student by soon making himconscious of progress. The subjects offer at once attractivenovelties for the young and agreeable relaxation for themature.
In conclusion, we have only to remark that thedifficulties of the French idiom are explained by notes neither tooscanty, nor yet so numerous as to embarrass; and that a fewexpressions, inconsistent with the decorum of American taste, havebeen carefully expurgated, without, as we hope, diminishing theinterest of the subject or impairing the style.
G. GÉRARD.
Philadelphia, Nov. 1858.
LE PETIT CHAPERON ROUGE.
Il était une fois une petite fille de village, laplus jolie qu'on eût su voir: sa mère en était folle, et samère-grand plus folle encore. Cette bonne femme lui fit faire unpetit chaperon rouge qui lui seyait si bien, que partout onl'appelait le Petit Chaperon Rouge.
Un jour, sa mère ayant fait et cuit des galettes,lui dit: – Va voir comment se porte ta mère-grand; car on m'a ditqu'elle était malade. Porte-lui une galette et ce petit pot debeurre.
Le Petit Chaperon Rouge partit aussitôt pour allerchez sa mère-grand, qui demeurait dans un autre village. En passantdans un bois, elle rencontra compère le Loup, qui eut bien envie dela manger; mais il n'osa, à cause de quelques bûcherons qui étaientdans la forêt. Il lui demanda où elle allait. La pauvre enfant, quine savait pas qu'il était dangereux de s'arrêter à écouter un Loup,lui dit: – Je vais voir ma mère-grand, et lui porter une galetteavec un pot de beurre, que ma mère lui envoie. – Demeure-t-ellebien loin? lui dit le Loup. – Oh! oui, lui dit le Petit ChaperonRouge; c'est par delà le moulin que vous voyez tout là-bas, là-bas,à la première maison du village. – Eh bien, dit le Loup, je veuxl'aller voir aussi; je m'y en vais par ce chemin-ci et toi par cechemin-là, et nous verrons à qui plus tôt y sera.
Le Loup se mit à courir de toute sa force par lechemin qui était le plus court, et la petite fille s'en alla par lechemin le plus long, s'amusant à cueillir des noisettes, à couriraprès des papillons, et à faire des bouquets de petites fleursqu'elle rencontrait. Le Loup ne fut pas longtemps à arriver à lamaison de la mère-grand; il heurte. – Toc, toc. – Qui est là? –C'est votre fille le Petit Chaperon Rouge, dit le Loup encontrefaisant sa voix, qui vous apporte une galette et un petit potde beurre, que ma mère vous envoie.
La bonne mère-grand, qui était dans son lit, à causequ'elle se trouvait un peu mal, lui cria: – Tire la chevillette, labobinette cherra.
Le Loup tira la chevillette, et la porte s'ouvrit.Il se jeta sur la bonne femme, et la dévora en moins de rien; caril y avait plus de trois jours qu'il n'avait mangé.
Ensuite, il ferma la porte, et s'alla coucher dansle lit de la mère-grand, en attendant le Petit Chaperon Rouge, qui,quelque temps après, vint heurter à la porte. – Toc, toc. – Qui estlà?
Le Petit Chaperon Rouge, qui entendit la grosse voixdu Loup, eut peur d'abord; mais, croyant que sa mère-grand étaitenrhumée, il répondit: – C'est votre fille, le Petit ChaperonRouge, qui vous apporte une galette et un petit pot de beurre, quema mère vous envoie.
Le Loup lui cria, en adoucissant un peu sa voix: –Tire la chevillette, la bobinette cherra.
Le Petit Chaperon Rouge tira la chevillette, et laporte s'ouvrit. Le Loup, la voyant entrer, lui dit, en se cachantdans le lit, sous la couverture: – Mets la galette et le petit potde beurre sur la huche, et viens te coucher avec moi.
Le Petit Chaperon se déshabille, et va se mettredans le lit, où elle fut bien étonnée de voir comment sa mère-grandétait faite en son déshabillé. Elle lui dit: – Ma mère-grand, quevous avez de grands bras! – C'est pour mieux t'embrasser, ma fille.– Ma mère-grand, que vous avez de grands pieds! – C'est pour mieuxcourir, mon enfant. – Ma mère-grand, que vous avez de grandesoreilles! – C'est pour mieux écouter, mon enfant. – Ma mère-grand,que vous avez de grands yeux! – C'est pour mieux voir, mon enfant.– Ma mère-grand, que vous avez de grandes dents! – C'est pour temanger.
Et, en disant ces mots, le méchant Loup se jeta surle Petit Chaperon Rouge, et la mangea.
MORALITÉ. On voit ici que les jeunes enfants,Surtout de jeunes filles Belles, bien faites et gentilles, Fonttrès-mal d'écouter toutes sortes de gens Et que ce n'est pas choseétrange S'il en est tant que le loup mange. Je dis le loup, cartous les loups Ne sont pas de la même sorte. Il en est d'une humeuraccorte, Sans bruit, sans fiel et sans courroux, Qui, privés,complaisants et doux, Suivent les jeunes demoiselles Jusque dansles maisons, jusque dans les ruelles. Mais, hélas! qui ne sait queces loups doucereux De tous les loups sont les plus dangereux? [Note 1: Folle, very fond .] [Note 2:seyait, became ;] [Note 3: on m'a dit, Iwas told .] [Note 4: compère, master .] [Note 5: Delà, beyond .] [Note 6: là-bas, downthere .] [Note 7: à qui plus tôt y sera, whoshall be there the soonest .] [Note 8:chevillette, small peg .] [Note 9: labobinette cherra, the latch will fall .]
LE CHAT BOTTÉ.
Un meunier ne laissa pour tous biens, à troisenfants qu'il avait, que son moulin, son âne et son chat. Lespartages furent bientôt faits: ni le notaire ni le procureur n'yfurent point appelés, ils auraient eu bientôt mangé tout le pauvrepatrimoine.
L'aîné eut le moulin.
Le second eut l'âne.
Et le plus jeune n'eut que le chat.
Ce dernier ne pouvait se consoler d'avoir un sipauvre lot. – Mes frères, disait-il, pourront gagner leur viehonnêtement en se mettant ensemble: pour moi, lorsque j'aurai mangémon chat, et que je me serai fait un manchon de sa peau, il faudraque je meure de faim.
Le Chat, qui entendait ce discours, mais qui n'enfit pas semblant, lui dit d'un air posé et sérieux: – Ne vousaffligez point, mon maître; vous n'avez qu'à me donner un sac et mefaire faire une paire de bottes pour aller dans les broussailles,et vous verrez que vous n'êtes pas si mal partagé que vouscroyez.
Quoique le maître du Chat ne fit pas grand fondlà-dessus, il lui avait vu faire tant de tours de souplesse pourprendre des rats et des souris, comme quand il se pendait par lespieds ou qu'il se cachait dans la farine pour faire le mort, qu'ilne désespéra pas d'en être secouru dans sa misère.
Lorsque le Chat eut ce qu'il avait demandé, il sebotta bravement; et, mettant son sac à son cou, il en prit lescordons avec ses deux pattes de devant, et s'en alla dans unegarenne où il y avait grand nombre de lapins.
Il mit du son et des lacerons dans son sac; et,s'étendant comme s'il eût été mort, il attendit que quelque jeunelapin, peu instruit encore des ruses de ce monde, vînt se fourrerdans son sac pour manger ce qu'il y avait mis.
A peine fut-il couché, qu'il eut contentement: unjeune étourdi de lapin entra dans son sac; et le maître Chat,tirant aussitôt ses cordons, le prit et le tua sansmiséricorde.
Tout glorieux de sa proie, il s'en alla chez le roiet demanda à lui parler.
On le fit monter à l'appartement de Sa Majesté, où,étant entré, il fit une grande révérence au roi, et lui dit: –Voilà, sire, un lapin de garenne que M. le marquis de Carabas(c'était le nom qu'il prit en gré de donner à son maître) m'achargé de vous présenter de sa part. – Dis à ton maître, réponditle roi, que je le remercie et qu'il me fait plaisir.
Une autre fois, il alla se cacher dans un blé,tenant toujours son sac ouvert; et lorsque deux perdrix y furententrées, il tira les cordons et les prit toutes deux.
Il alla ensuite les présenter au roi, comme il avaitfait du lapin de garenne. Le roi reçut encore avec plaisir les deuxperdrix, et lui fit donner pour boire.
Le Chat continua ainsi, pendant deux ou trois mois,à porter de temps en temps au roi du gibier de la chasse de sonmaître. Un jour qu'il sut que le roi devait aller à la promenadesur le bord de la rivière avec sa fille, la plus belle princesse dumonde, il dit à son maître: – Si vous voulez suivre mon conseil,votre fortune est faite; vous n'avez qu'à vous baigner dans larivière, à l'endroit que je vous montrerai, et ensuite me laisserfaire.
Le marquis de Carabas fit ce que son Chat luiconseillait, sans savoir

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