Le fantôme de Dame Madeline
54 pages
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Le fantôme de Dame Madeline , livre ebook

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Description

Les Vaillant-Petit - Finaud sont le modèle type de la famille recomposée. Malheureusement, les enfants Nicolas et Chloé Vaillant-Petit ne s’entendent pas avec les jumeaux Axel et Tom Finaud et leur cousine Anaïs. Ce n’est que disputes et bagarres à n’en plus finir. De quoi désespérer les parents, Pascal et Aurélie.


Heureusement, tante Clara est là et va trouver l’astuce en racontant l’histoire de Bois-Joli et du fantôme de Dame Madeline.


Mais les fantômes n’existent pas, n’est-ce pas ? Les cinq enfants pourront-ils le prouver ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 juin 2020
Nombre de lectures 0
EAN13 9782381531106
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le fantôme de Dame Madeline
Les mystères de Bois-Joli
 
La SAS 2C4L — NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à la réalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelque manière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte, ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage ni dans quelque ouvrage qu'ils produisent à la demande et pour le compte d'un auteur ou d'un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entière responsabilité.
Claire Fasce-Dalmas
Le fantôme de Dame Madeline
Les mystères de Bois-Joli
Roman jeunesse



 
À Nathan, Alexis et Célia.
Ce livre est né grâce à vous.
 

 
 
Prologue
Tante Clara était bien déçue. Elle qui voulait un peu d’animation, elle était servie   ! Ça criait, ça se disputait, ça piaillait, ça pleurnichait   ! Autrement dit, les jumeaux de son neveu Pascal ne s’entendaient pas avec les enfants d’Aurélie, sa compagne.
Cela faisait deux semaines que cette famille recomposée avait aménagé chez elle, et, jamais, elle n’avait vu les gamins jouer, ensemble.
Pour tout vous dire, depuis la mort de l’oncle Jean, malgré la présence de son chat, tante Clara se sentait bien seule, dans sa grande maison de la banlieue marseillaise, au cœur d’une immense propriété répondant au doux nom de campagne Bois-Joli et située au fond d’une traverse du même nom.
Clara ne souhaitait pas vendre. Cette propriété appartenait à sa famille depuis quatre générations. Elle craignait qu’un promoteur n’en fasse une résidence avec tour HLM. Ça poussait comme des champignons dans le quartier depuis quelques années   ! Et vu l’immensité du terrain, on aurait pu y bâtir tout un village   !
N’ayant pas eu d’enfant, elle destinait la propriété et la maison à ses neveux Pascal et Paul Finaud. Sauf que Paul et son épouse étaient décédés dans un accident de la route, il y avait peu, laissant une petite fille. Ce serait donc Pascal qui en hériterait. Et ça tombait bien   !
Parce qu’au début de l’année, Pascal, divorcé depuis quelques années, venait d’obtenir, en plus de la tutelle de sa nièce et filleule Anaïs, la garde complète de ses jumeaux dont la mère avait décidé de s’envoler pour le pays de ses ancêtres : l’Australie. Il lui avait annoncé qu’il se mettait en ménage avec Aurélie Petit, divorcée, elle aussi, et maman de Nicolas et Chloé Vaillant, et qui, pour couronner le tout, était enceinte de six mois. Comme si cinq enfants à élever n’étaient pas suffisants   !
Clara avait rencontré Aurélie à plusieurs reprises. Elle était la meilleure amie de la femme de Paul et aussi la marraine de la petite Anaïs.
Clara avait donc décidé de transformer sa maison pour y accueillir la famille nombreuse de son neveu. Un petit appartement, pour elle, au rez-de-chaussée, et le reste pour Pascal, Aurélie et leurs enfants.
Ce fut ainsi qu’à la mi-juillet le clan Vaillant-Petit-Finaud avait débarqué à Bois-Joli. Mais voilà, les gamins se chamaillaient sans cesse.
 
 
Chapitre 1
La dispute
Cet après-midi-là, les parents étaient absents. Ils avaient emmené le bébé chez le médecin. Après quoi, ils iraient faire quelques courses et ne seraient pas de retour avant la soirée. Ils avaient laissé les grands sous la surveillance de tante Clara qui les avait autorisés à s’amuser dans la piscine.
Les jumeaux y étaient entrés les premiers. Ils jouaient à s’envoyer un ballon et à plonger pour le rattraper, n’accordant que peu d’espace aux autres.
— Oh   ! Zut   ! déclara Tom en laissant échapper le ballon qui alla s’échouer contre la barrière de protection. Anaïs, va le chercher   !
La fillette qui se contentait de tremper ses jambes parce qu’elle avait peur de l’eau et ne savait pas nager, obtempéra et alla le récupérer. Nicolas profita de l’arrêt du jeu pour se jeter à l’eau.
— Tu plonges comme un sac à patates   ! railla Axel.
— D’abord, dégage   ! T’es pas chez toi ici   ! renchérit Tom tandis que le garçon remontait à la surface.
— Vous êtes de sales bâtards   ! hurla Chloé. On a autant le droit que vous   !
Elle se glissa dans à son tour le bassin en envoyant une gerbe d’eau au visage d’Axel. Les jumeaux ripostèrent aussitôt en poussant Chloé qui se retrouva la tête sous l’eau.
— Ça suffit   ! pleurnichait Anaïs qui revenait avec le ballon. Arrêtez   !
— Ferme-la, la chialeuse   ! enchaîna Nicolas et récupérant le ballon des mains de la gamine et le lançant plus loin encore.
— Eh   ! Tu parles pas comme ça à ma cousine, minus   !
— Tu vas voir qui c’est le minus   ! grogna Nicolas en se jetant sur Axel.
Les deux garçons roulèrent l’eau, tentant chacun son tour d’y enfoncer la tête de l’autre. Tom entra dans la mêlée en attrapant Nicolas par les pieds, mais Chloé fonça sur lui et lui tira les cheveux.
— Aïe   ! hurla Tom. Mais t’es barge   !
Il bouscula violemment Chloé qui se trouva une fois de plus sous l’eau, avant d’émerger et de se ruer à nouveau sur le garçon.
— Arrêtez   ! Mais arrêtez   ! continuait de pleurer Anaïs.
— Mais qu’est-ce qui se passe ici   ? tonna la voix de tante Clara. Est-ce que je pourrais travailler dans le calme   ?
 
 
Chapitre 2
L’intervention de tante Clara
La bagarre cessa aussitôt. Anaïs vint se blottir contre la tante.
— Ils cherchent à se noyer, larmoya-t-elle.
— Rabâcheuse   ! grogna Nicolas.
— Sortez de l’eau, immédiatement   ! Tous les quatre   ! gronda Clara.
— C’est pas de notre faute   ! tenta Tom.
— Exécution   ! insista la tante.
Les enfants obéirent.
— Pourquoi ne jouez-vous pas tranquillement tous les cinq, ensemble   ? demanda-t-elle une fois qu’ils furent enroulés dans leur serviette.
— C’est eux   ! tonna Chloé en désignant les jumeaux. Ils veulent pas   !
— Les garçons   ? questionna Clara.
— C’est pas vrai   ! C’est eux   ! Dès qu’on commence à jouer, il faut qu’ils se disputent   ! Alors, nous on veut plus jouer avec eux.
— C’est vrai, murmura la petite voix d’Anaïs. Nicolas et Chloé font que se chamailler, et Axel et Tom, ils veulent jouer que tous les deux. Moi, je suis toujours toute seule.
Tante Clara soupira.
— Séchez-vous   ! ordonna-t-elle. Je reviens dans cinq minutes.
Pendant que les enfants se frottaient avec leur serviette trouvant encore le moyen de se quereller, mais n’osant pas trop élever la voix pour ne pas mettre la tante encore plus en colère, Clara alla dans son bureau, farfouilla dans son ordinateur et imprima une dizaine de feuilles. Puis elle les rejoignit.
— Je vous ai entendu, dit-elle. Vous êtes incorrigibles   ! Voici deux feuilles chacun avec les révisions scolaires pour la rentrée   !
— Oh non, tante Clara   ! Pas ça   ! supplia Nicolas.
— Promis, on se dispute plus, renchérit Axel.
— Il n’y a pas à discuter   ! Je ne vous fais pas confiance. Vous me faites ces exercices, séparément, et que je ne vous entende plus jusqu’à l’heure du goûter, sinon je double la dose   !
Les enfants obtempérèrent.
 
 
Chapitre 3
Tante Clara
— Tu fais quoi, comme travail, tante Clara   ? interrogea Chloé, une fois attablée devant le goûter que la tante venait d’apporter.
Ils avaient fini les exercices, à peu près sagement. Les jumeaux avaient quand même ricané sur un devoir de conjugaison que Nicolas n’arrivait pas à faire et celui-ci avait houspillé sa sœur qui lui demandait un conseil sur une opération. Seule, Anaïs avait fait son dessin dans un calme total.
— J’écris des romans policiers, répondit la tante.
— Waouh   ! émirent en chœur Axel et Tom.
— C’est quoi des romans policiers   ? questionna Chloé.
— Mais t’es nulle   ! grogna Nicolas. C’est de romans où y’a plein de sang et plein de morts.
— Pas tout à fait   !
— C’est toi qui es nul   ! railla Tom.
— Ne recommencez pas   ! gronda tante Clara. J’écris des enquêtes policières.
— Comme les films que maman et Pascal aiment regarder à la télé   ? demanda Nicolas.
— D’après toi, gros nase   ! grogna Axel.
— Stop   ! émit tante Clara.
— C’est toi, le nase   ! intervint Chloé sans tenir compte de l’avertissement.
— J’ai dit stop   ! Maintenant, finissez de goûter en silence   !
Pendant qu’ils mangeaient, ses doigts tambourinant sur sa joue, elle réfléchit à ce qu’il faudrait faire pour que ces cinq-là arrêtent de se chamailler à longueur de journée.
Une fois qu’ils eurent terminé, elle leur ordonna de débarrasser et de nettoyer la table, puis de revenir s’asseoir.
Les enfants obéirent sans rechigner craignant qu’elle leur donne encore des exercices. Mais contre toute attente, lorsqu’ils réapparurent, ils ne virent ni feuille, ni livre, ni cahier.
— Pourquoi vous n’allez jamais dans la campagne   ? demanda-t-elle une fois qu’ils furent installés autour d’elle. Ne serait-ce que dans le parc   ?
— Oncle Jean ne voulait pas, répliqua Tom.
— Il avait peur qu’on abîme ses fleurs, renchérit Axel.
— C’est qui qui s’occupe des fleurs, maintenant   ? émit Chloé.
— En ce moment, personne, répondit Clara qui avait une idée derrière la tête.
— On peut le faire nous   ? décida Nicolas.
— Pourquoi pas   ? Mais saurez-vous ratisser les allées, arracher les mauvaises herbes pour dégager les fleurs et arroser   ?
— Bien sûr   ! affirma Tom.
— T’inquiète pas, assura Axel. On va remplacer l’oncle Jean   ! Tu vas me retrouver comme neuf ton parc   !
 
 
Chapitre 4
Un fantôme dans le parc
Tante Clara était ravie. Mais avait-elle vraiment trouvé ce qu’il fallait pour les empêcher de se quereller   ? Pas sûr. Elle eut une autre idée.
— D’accord. Merci, émit-elle en souriant. Mais, interdiction de vous disputer, vous risquez de réveiller le fantôme.
— Un fantôme   ? s’insurgea Nicolas. Mais tu débloques, tante Clara   !
— Je te permets pas de parler comme ça à tante Clara, gronda Axel.
— Je parle comme je veux   ! s’énerva Nicolas.
— Et puis d’abord, c’est pas ta tante   ! renchérit Tom. C’est que cel

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