La lecture à portée de main
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Description
Sujets
Informations
Publié par | Syros Jeunesse |
Date de parution | 13 septembre 2018 |
Nombre de lectures | 7 |
EAN13 | 9782748525472 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Claudine Aubrun
Le garçon rose malabar
Syros
Collection Mini Syros Romans
Couverture illustrée par Julia Wauters
© 2018 Éditions SYROS, Sejer,
25, avenue Pierre-de-Coubertin, 75013 Paris
Loi n° 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse, modifiée par la loi n° 2011-525 du 17 mai 2011.
« Cette œuvre est protégée par le droit d’auteur et strictement réservée à l’usage privé du client. Toute reproduction ou diffusion au profit de tiers, à titre gratuit ou onéreux, de tout ou partie de cette œuvre, est strictement interdite et constitue une contrefaçon prévue par les articles L 335-2 et suivants du Code de la Propriété Intellectuelle. L’éditeur se réserve le droit de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle devant les juridictions civiles ou pénales. »
ISBN : 978-2-74-852547-2
L’autrice de cet ouvrage a reçu le soutien d’Écla Aquitaine et de l’association Vers d’Autres Horizons, dans le cadre d’une résidence au Chalet Mauriac, propriété de la région Nouvelle-Aquitaine, à Saint-Symphorien.
À tous les enfants que j’ai rencontrés, que je rencontre, que je rencontrerai. À leurs rêves, à leurs projets.
Sommaire
Copyright
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Épilogue
L'autrice
C HAPITRE 1
Q uand je lui ai dit que j’allais déménager, Pierrot a mis un moment à réaliser. Puis, même s’il n’avait pas envie de rire, il a essayé de vanner :
– Tu pars habiter à Savigny-les-Couches ! C’est un village pour bébés ou quoi ?
J’ai eu un sourire crispé et, là, il a compris que c’était vrai.
– N’importe quoi, Gabriel ! Ne me dis pas qu’on ne va plus se voir. C’est nul, nul, archi-nul.
Il râlait pour ne pas pleurer, j’avais le cœur serré. Dans moins de deux semaines, je serais à des centaines de kilomètres, dans le nord de la France. Résultat : les mercredis après-midi avec Pierrot, c’était fini. On n’irait plus à la piscine ou à la bibli, on ne se réfugierait plus dans notre cabane pour se raconter nos histoires. Je me suis défendu comme j’ai pu :
– Je n’ai pas choisi. Ma mère a dégoté le job de ses rêves là-bas.
– Oui, eh bien c’est nul, a répété Pierrot.
La semaine suivante, on s’est dit au revoir. On a essayé de faire comme si on allait vite se retrouver. Pourtant, on savait que ce serait long. Je me demande avec qui il joue maintenant. Et mes cousins, mes grands-parents, qu’est-ce qu’ils font ?
Quand je repense à notre terrasse où on mangeait en famille, avec des amis, sous la treille, mon estomac se noue.