Les Fables de La Fontaine, découpages E. Fornage
64 pages
Français

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Les Fables de La Fontaine, découpages E. Fornage , livre ebook

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Description

« Patience et longueur de temps Font plus que force ni que rage. » De la patience, il en a fallu à l'illustrateur pour réaliser ces somptueux découpages : à l'aide de simples ciseaux, il a transformé les Fables en véritables œuvres en papier. Redécouvrez les textes de Jean de La Fontaine avec cet ouvrage digne des plus grands livres d'art ! Le mot de l'éditeur : Dans cet ouvrage travaillé avec le plus grand soin, Emmanuel Fornage transforme le papier en dentelle et recherche, par ses compositions originales et ses paysages naïfs, à nous transmettre son émotion. Il nous propose ainsi une vision nouvelle de quinze fables mondialement connues. Un ouvrage à admirer et à partager.

Informations

Publié par
Date de parution 22 juin 2021
Nombre de lectures 0
EAN13 9782378623548
Langue Français
Poids de l'ouvrage 78 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1450€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Les Fables de La Fontaine
Découpages Emmanuel Fornage
Par la diversité de ses paysages, la variété de ses habitations et la richesse de son olklore, la France est belle. Elle ofre à celui qui la visite, un charme tout particulier. Quel pays peut se vanter de passer de la ville à la campagne, ou de la mer à la montagne en si peu de kilomètres ?
En rendant Hommage à Jean de La Fontaîne, j’aî voulu ofrîr au lec-teur de ce lîvre un voyage dans les provînces rançaîses par de petîts tableaux entourés de dentelle. En partant des écrîts du abulîste, j’aî replacé les personnages dans leur régîon d’orîgîne : la cîgogne en Alsace, la tortue en Provence, l’ours dans les Pyrénées...
CHaque tableau est pensé en général comme un dîorama : au pre-mîer plan, en bas, parmî les euîllages, la able. Puîs, en montant, on découvre le paysage de la provînce concernée, avec son Habîtat carac-térîstîque et ses gens en costumes régîonaux dans leurs occupatîons quotîdîennes. Le tout, entouré d’une dentelle régîonale ou înventée.
L’ensemble des plancHes présentées est découpé aux cîseaux, à la manîère des découpages suîsses du Paysd’EnHaut, où j’aî été ormé à Rougemont. Avant cHaque découpage, j’efectue des recHercHes sur la régîon, puîs j’élabore quelques croquîs sur des lîeux caractérîstîques en dîversîiant les Habîtatîons (maîsons, cHâteaux, mou-lîns…) ain de montrer les varîétés arcHîtecturales de la France. Ensuîte, je passe au dessîn sur papîer noîr ou blanc et je découpe aux cîseaux : des ombres apparaîssent. J’ajoute enin les couleurs, toucHe par toucHe, allant paroîs jusqu’à quatre papîers superposés pour îllumîner l’ensemble. Certaînes composîtîons m’ont demandé jusqu’à quatre-vîngt dîx Heures de travaîl, la beauté de l’ensemble étant mon seul objectî.
Vous trouverez en table des matîères un récapîtulatî des ables mentîonnant les régîons évoquées. À moîns que vous ne voulîez partîr à la découverte de cette France, en jouant à cHercHer les régîons que vous allez traverser...
Bon voyage et bonne lecture.
Emmanuel Fornage
À CatHerîne, mon épouse à CHarlotte et Paul-Emmanuel, mes enants.
Mes remercîements à FatîHa Djîaba, quî a permîs la réalîsatîon de ce projet, aînsî qu’à Laure Lacour pour la conceptîon de la maquette du lîvre.
Si vous avez l’occasion de venir un samedi, dans le jardin du Ranelagh, à Paris, (pour voir un spectacle de marion nettes ou piqueniquer) vous passerez sûrement devant la statue de bronze de Jean de La Fontaine.
Réalîsée en 1983, par CHarles Corréîa, la majes-tueuse stature du poète rançaîs domîne cette Nature quî l’entoure, comme sî le abulîste avaît rejoînt sa Muse pour l’éternîté. Et les essences rares nouvelle-ment plantées, en plus des rênes et des marronnîers, conèrent à ce jardîn à l’anglaîse une grande sérénîté. C’est en regardant cet Hommage rendu à l’Académî-cîen, qu’une envîe soudaîne me it remonter le temps.
Le 8 juîllet 1621, à CHâteau-hîerry dans l’Aîsne, l’unîon de CHarles de La Fontaîne et de Françoîse Pîdoux donna naîssance au petît Jean, qu’on baptî-sa rapîdement. Durant toute son enance, son père,
1 « Conseîller du Roî et Maïtre des Eaux et Forêts du DucHé de CHaury » aînsî que « Capîtaîne des cHasses » contrîbua beaucoup, de part ses attrîbutîons, à par-aîre l’éducatîon sylvîcole de son ils. Le petît Jean devaît sûrement connaïtre toutes lesessences d’arbres que son père entretenaît, aînsî que tous les anîmaux quî peuplaîent la orêt. Pendant les veîllées, après le souper, toute la amîlle se réunîssaît devant la cHemînée pour écouter un conte ou uneHîstoîre quî débutaît par « Il étaît une oîs... » ou« Du temps où les bêtes parlaîent... ». Et du ond des boîs, dont son père étaît le maïtre, voîlà qu’apparaîs-saîent la ée Mélusîne, ou bîen Peau d’Âne, suîvîes 2 peut-être aussî des anîmaux d’Ésope ou de Renart .
Le petît Jean, émerveîllé, partaît alors dans cette orêt encHantée. Lorsqu’un peu plus tard îl se mît à rédîger ses ables, îl devaît sans doute repenser à tous ces ré-cîts qu’îl avaît sagement écoutés. Il n’avaît qu’un seul regret : celuî de ne pas avoîr aît tous les voyages dont îl rêvaît. Car ce grand Académîcîen n’avaît pas voyagé 3 plus loîn que dans le Lîmousîn .
Le sculpteur CHarles Correîa, quî l’a açonné avec un lîvre sous le bras, n’auraît jamaîs soupçonné ce quî allaît bîentôt se passer... Un spectacle avaît eu lîeu dans l’après-mîdî et le castelet étaît resté là comme abandonné. Alors que la statue de Jean de La Fontaîne contemplaît, d’un regard amusé, le Corbeau et le Renard igés à ses pîeds, la nuît vînt à tomber. Et, lorsque le cîel s’obscurcît, dans la grande vîlle de Parîs, le jardîn commença à s’éclaîrer, aîsant apparaïtre l’ombre des rênes et des marronnîers...
1 Sous Louîs XIII, roî de France de 1610 à 1643. 2 La Croîx du Maîne sîgnale deux lîvres de contes de Renart. L’un en 1528 et l’autre en 1566. Jean de La Fontaîne les avaîent sûrement lus ou entendus (source :Introduction du livre « Fables Complètes » par G. Couton, éd. France Loîsîrs). 3 En 1663, La Fontaîne efectua un voyage à Lîmoges : « Ce ut son plus long voyage » (source :Introduction du livre « Fables Complètes » par G. Couton, éd. France Loîsîrs).
Le Renard et la Cigogne
Compère le Renard se mit un jour en frais, Et retint à dîner commère la Cigogne. Le régal fut petit, et sans beaucoup d’apprêts ; Le galant pour toute besogne Avait un brouet clair (il vivait chichement). Ce brouet fut par lui servi sur une assiette : La Cigogne au long bec n’en put attraper miette ; Et le drôle eut lapé le tout en un moment. Pour se venger de cette tromperie, À quelque temps de là, la Cigogne le prie. « Volontiers, lui ditil, car avec mes amis Je ne fais point cérémonie. » À l’heure dite il courut au logis De la Cigogne son hôtesse, Loua très fort la politesse, Trouva le dîner cuit à point. Bon appétit surtout ; renards n’en manquent point. Il se réjouissait à l’odeur de la viande Mise en menus morceaux, et qu’il croyait friande. On servit, pour l’embarrasser, En un vase à long col et d’étroite embouchure. Le bec de la Cigogne y pouvait bien passer, Mais le museau du sire était d’autre mesure. Il lui fallut à jeun retourner au logis, Honteux comme un renard qu’une poule aurait pris, Serrant la queue, et portant bas l’oreille. Trompeurs, c’est pour vous que j’écris : Attendezvous à la pareille.
O n ser vit,asser, Epourlembarr. n.. e hur unvabuc o seàlonteem g coletdétroi
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