Sociétés animales - Ces animaux qui vivent ensemble...

Agatha Liévin-Bazin

Description

Savez-vous que vivre en société n'est pas une spécificité humaine ? De nombreuses espèces animales s'organisent pour vivre ensemble, en créant des liens, en assignant des rôles bien précis à chacun, en éduquant les plus jeunes… Des colonies de fourmis qui se répartissent le travail aux suricates qui font l'école à leurs petits en passant par les manchots empereurs qui supportent le froid grâce au groupe, ces animaux tissent des liens sociaux extraordinaires et redéfinissent, chacun à leur façon, ce qu'est le « vivre-ensemble ». Venez redécouvrir ce monde animal au travers d'incroyables structures sociales mises en place par des espèces pourtant 100 % sauvages.

Sujets

• éthologie
• Éthologie
• Comportement
• Eusocialité
• Organisation sociale

Informations

• Publié par: Rue des écoles
• Date de parution: 09 mars 2021
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782378623098
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 46 Mo

Extrait

Ces animaux qui vivent ensemble…

Agatha LiévinBazin

© 2021, Cîrconflexe ISBN : 978-2-37862-309-8 Imprîmé en Poogne Dépôt éga : mars 2021 Loî n° 49-956 du 16 juîet 1949 sur es pubîcatîons destînées à a jeunesse

Introduction La vie en société, qu’est-ce que c’est ?.........................................4 Pourquoi vivre en société ?..........................6 Subsocialité Orangs-outans..................................................8 Nécrophores......................................................10 Pies...........................................................................12 Colonialité Manchots empereurs..................................14 Poissons-clowns..............................................16 Cichlidés................................................................18 Chauves-souris vampires.........................20 Communalité Antilocapres ......................................................22 Araignées sociales.........................................24 Hyènes tachetées..........................................26 Buses de Harris................................................28 Blaireaux..............................................................30 Singes vervets..................................................32 Suricates..............................................................34 Orques...................................................................36 Éléphants d’Afrique......................................38 Chimpanzés........................................................40 Eusocialité Fourmis.................................................................42 Abeilles..................................................................44 Rats-taupes nus..............................................46

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Dans la nature, il y en a pour tous les goûts ! Certains animaux vivent seuls, d’autres vivent en groupe de quelques individus à plusieurs milliers !

Certaîns anîmaux sontsoîtaîres et restent seus toute eur vîe ! Les adutes, mâes et emees, ne se ren- contrent que très rarement, unîquement pour aîre des petîts ! Paroîs, es parents ne s’occupent pas du tout de eurs bébés, comme chez es tortues marînes, quî après avoîr pondu eurs œus es quîttent îmmédîatement. Nî câîn nî hîstoîre du soîr pour es bébés tortues !

D’autres anîmaux vîvent en groupe : on dît qu’îs sont grégaîres. On pare aors paroîs desocîétés, comme chez ’Homme ! Maîs qu’est-ce que c’est exactement, une socîété ? C’est un groupe organîsé d’anîmaux d’une même espèce. Putôt sîmpe, non ? Pas sî sûr ! Car même sî es anîmaux passent du temps ensembe, eurs rea- tîons sont dîférentes. Par exempe, es poîssons d’une même espèce comme es harengs se regroupent en grand nombre pour ormer un banc, essentîeement pour trouber es prédateurs. Cependant, î n’y a pas de « che » et pas vraîment d’înteractîons entre eux. Dans une meute de oups, au contraîre, es membres de a amîe sont organîsés. Tous obéîssent aux parents et îs s’entraîdent pour déendre eur terrîtoîre, chasser et ée- ver es petîts. Rîen à voîr !

Dans ce îvre, on s’întéressera à tous es degrés de socîété anîmae, du pus sîmpe au pus compîqué. La orme a pus sîmpe de socîété est asubsocîaîté. Dans ce cas, es anîmaux s’occupent de eurs petîts, maîs sans orcément înteragîr avec d’autres membres de eur espèce. Servîce mînîmum ! Souvent, a mère éève seue ses petîts jusqu’à ce qu’îs soîent îndépendants. C’est par exempe e cas chez es chats domestîques ou chez es bécasses. La mère redevîent soîtaîre une oîs ses petîts partîs seus à ’aven- ture ! Dans d’autres cas de figure, es parents coopèrent pour éever eurs petîts, quî restent paroîs ongtemps auprès d’eux. C’est e type d’organîsatîon que ’on retrouve chez es corneîes, maîs aussî chez es protèes, des anî- maux de a amîe des hyènes quî mangent des termîtes.

Vivre ensemble même quand on est différents

Dans une « socîété », î n’y a que des anîmaux d’une même espèce. Maîs î arrîve paroîs que des anîmaux d’espèces dîférentes vîvent proches es uns des autres et s’entraîdent. C’est par exempe e cas des cers axîs et des sînges angurs en Inde. Les cers vîvent au so et ont un très bon odo- rat, aors que es sînges ont une vue exceente et passent tout eur temps en hauteur, dans es arbres. Quand es cers et es sînges cherchent eur nourrîture au même endroît, îs surveîent ensembe etcrîent pour se prévenîr de ’arrî- vée d’un tîgre. On pare demutuaîsme. Tout e monde y gagne !

On monte d’un cran avec acoonîaîté, dans aquee des amîes, souvent des coupes ou des mères avec eurs petîts, se retrouvent au même endroît. Maîs atten- tîon, chaque amîe vît sa vîe sans orcément sym- pathîser avec ses voîsîns. Bîen au contraîre ! Chacun déend arouchement son espace : on est voîsîns maîs pas copaîns ! C’est e cas des mouettes trîdactyes, quî nîchent toutes ensembe sur des aaîses. Chaque coupe protège son nîd et n’hésîte pas à voer des brîndîes chez