Toutânkhamon et le complot mystérieux
68 pages
Français

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Toutânkhamon et le complot mystérieux , livre ebook

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Description

Archibald Plummer, égyptologue mondialement reconnu, est convié au Caire pour les festivités liées à l'inauguration du nouveau Grand Musée Égyptien.


Dans ses bagages, il emporte avec lui ses deux neveux, Michael et Vel, leur amie Rose, sans oublier Wilde, petit chat roux et blanc au Q.I de chat-policier.


Mais, un siècle plus tard, la malédiction du célèbre pharaon semble planer sur les cérémonies.


Aidés de Cléokhât, chatte sphinx aux yeux en amande qui ne laissera pas Wilde indifférent, notre célèbre quatuor devra, une fois de plus, faire preuve de courage et de ténacité pour venir à bout des comploteurs et autres assassins.




Comme dans les quatre tomes précédents, l'auteur mêle, pour le plus grand plaisir de nos jeunes lecteurs (et de leurs parents), suspens, dépaysement et humour à volonté.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 1
EAN13 9782366511413
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Titre
Gilles Vincent
Une aventure de Michael Connors
Toutânkhamon et le complot mystérieux
polar jeunesse



 
 
Du même auteur, aux éditions Paul&Mike
Gévaudan, le retour de la Bête — Prix Bouquin’ados —
Jack l’Éventreur, le retour
Dans les eaux troubles du Loch Ness
Dans l’ombre de Dracula


 
Introduction
Le scénario de ce roman a été élaboré en étroite collaboration avec la classe de 4 ème 5 du collège Gabard, à Jurançon, dans les Pyrénées Atlantiques.
Ce travail collectif s’est déroulé, entre deux confinements, sous la houlette de Sandrine Robert, professeure de français passionnée.
Chaque élève, après avoir participé à l’élaboration du déroulement de l’histoire, a pris en charge, à sa manière, la rédaction d’un chapitre.
C’est la raison pour laquelle, en tête de chaque chapitre, figurent le nom et le prénom de l’élève concerné(e).
Pour la seconde fois, les Editions Paul&Mike ont décidé d’imprimer le roman en caractères « Dys » afin que le livre soit accessible aux enfants dyslexiques et autres.
 
Gilles Vincent


 
Prologue
Londres, jeudi 7 juillet, 2 heures 20
 
Cette nuit-là, Archibald Plummer, contrairement à son habitude, eut un mal de chien à trouver le sommeil.
Comme chaque soir, avant de tirer les épais rideaux de sa chambre, il avait longuement contemplé les arbres de Russell Square, immobiles dans la pénombre, en contrebas de son luxueux appartement de fonction.
Comme chaque soir, avant de se glisser entre les draps, il avait laissé son regard se faufiler au-delà des branches et des feuilles en grappes jusqu’à buter contre les premières façades du British Museum.
Par-dessus les cimes, comme incrusté dans le ciel étoilé de Londres, pointait le dôme recouvrant l’immense salle de lecture circulaire. Et cette simple vue, depuis bien longtemps, suffisait à calmer la moindre de ses anxiétés.
Archibald Plummer n’avait plus alors qu’à fermer les yeux pour se retrouver au milieu des sarcophages, des momies, des meubles et autres bijoux des différentes dynasties de pharaons...
En sa qualité de Directeur du département de l’Égypte ancienne et du Soudan, il connaissait chaque détail des collections égyptiennes sur le bout des doigts et rien, de Djéser à Ramsès II, n’échappait à sa mémoire prodigieuse.
Sur les coups de deux heures et demie, Archibald, face à l’insomnie qui s’obstinait à lui gâcher la nuit, décida d’employer les grands moyens. D’un mouvement, il se dégagea de la couette, alluma la lampe de chevet, glissa les pieds dans ses pantoufles et quitta la chambre en direction des cuisines.
Étrange spectacle que ce grand bonhomme en caleçon vert et tee-shirt orange déambulant au milieu de la nuit, allumant toutes les lampes sur son passage. Taillé comme un colosse – il dépassait la plupart de ses congénères d’une bonne tête –, il était, entre autres détails, reconnaissable à sa peau laiteuse parsemée de taches de rousseur, à son crâne luisant comme une patinoire, à son ventre bedonnant lui donnant une vague allure de montgolfière, sans oublier ses lunettes cerclées aux verres épais comme les hublots d’un Airbus A320.
Une fois aux cuisines, il ne lui fallut qu’une poignée de secondes pour dénicher dans un des innombrables tiroirs une boîte de somnifères, emplir un verre d’eau et ingurgiter deux gélules de Quercetine 500 mg.
Tel un film qui se rembobine, sur le chemin de sa chambre il éteignit les lampes l’une après l’autre, replongeant chaque pièce dans l’obscurité.
Parvenu au grand salon, il s’arrêta un instant à hauteur d’une cage métallique posée à même le plancher.
Blotti sur un tapis d’herbe sèche, un lapin blanc dormait à pattounettes fermées. Attendri, Archibald s’accroupit et observa quelques instants ce petit Blanc de Vienne baptisé Touthânsoley et qui lui tenait compagnie depuis bientôt deux ans.
Cette petite bête à la croupe arrondie, à la poitrine pleine, au pelage immaculé et aux yeux d’un bleu limpide, il l’avait achetée sur un coup de cœur dans une animalerie du quartier d’Islington. Et depuis, comme si le coup de foudre eut été réciproque, Touthânsoley et son maître étaient devenus inséparables.
La cage restant ouverte, chaque matin, sur les coups de six heures, le lapin rejoignait la chambre d’Archibald, escaladait le lit, se blottissait contre le cou de l’égyptologue et le sortait du sommeil à coups de langue rose.
Pour ne pas risquer de réveiller son compagnon d’à peine quatre kilos, Archibald quitta la pièce sur la pointe des chaussons et regagna sa chambre nichée au bout d’un interminable couloir.
Une fois dans les draps, l’effet hypnotique du somnifère ne se fit pas attendre. En quelques minutes, le sommeil lui ouvrit grand ses bras et, sourire béat aux lèvres, Archibald Plummer s’endormit, songeant avec délice à la journée qui s’annonçait.
Le lendemain, programmé de longue date, l’attendait un départ pour Le Caire accompagné de ses deux neveux, Michael et Vel, de leur amie Rose et de Wilde, leur adorable chat roux et blanc.
Sans oublier les retrouvailles avec la délicieuse Anna Carnarvon, sa fiancée, employée par l’ambassade britannique au Caire en tant qu’attachée culturelle et qu’il n’avait pas serrée dans ses bras depuis bientôt trois mois.


Une fois la lame enfoncée dans la serrure, l’homme, à l’aide d’un fin crochet métallique ne mit que quelques secondes à faire basculer les goupilles internes. Il posa une main gantée sur la poignée, lui fit faire une légère rotation vers la gauche, exerça une infime poussée et, devant son nez, il vit la porte de l’appartement s’entrouvrir.
Soigneusement, il empoigna la malle en osier qu’il avait transportée jusque-là et pénétra dans l’appartement.
À pas feutrés, il traversa la cuisine, le séjour et, parvenu au salon, il stoppa nette sa progression.
De l’extrémité du couloir qui desservait la partie nuit, lui parvenaient les ronflements réguliers d’Archibald Plummer.
L’homme dégagea légèrement les tentures qui couvraient la plus grande des fenêtres et laissa la lune offrir à la pièce un semblant de clarté.
Sans perdre de temps, il repéra la cage posée au sol. Sans faire le moindre bruit, il poussa sa caisse d’osier jusqu’à l’entrée de la petite cage. Une fois l’osier obstruant l’ouverture métallique enlevé, il fit coulisser une minuscule porte en bois.
Il lui suffit d’attendre quelques instants pour voir le corps visqueux du Naje Haje, plus connu sous le nom de cobra égyptien, investir la cage, quelques instants de plus pour le voir mordre au creux du cou le lapin endormi. Animal maintenant pétrifié de terreur.
À l’aide d’une longue pince de métal, l’homme fit rentrer le serpent dans sa caisse et fit coulisser le vantail de bois en sens inverse, assurant ainsi la fermeture complète.
Il pouvait désormais quitter l’appartement. Le venin n’avait pas besoin de lui pour finir le travail.
Déjà, la neurotoxine attaquait le système nerveux de la petite bête. Bientôt sa vision serait brouillée, puis elle serait prise de vertiges avant de ressentir les premiers signes d’une paralysie faciale.
Dans moins d’une heure, le système respiratoire cessera de fonctionner et le lapin n’aura d’autre choix que de mourir par asphyxie.
Ne demeurera alors de Touthânsoley qu’un petit corps roulé en boule, les yeux exorbités et les pattes raidies par les derniers soubresauts.
Il ne restera plus aux hommes, et à Archibald Plummer en particulier, qu’à comprendre le message.
Laisser une bonne fois pour toutes Toutânkhamon en paix, au risque de réveiller, un siècle après la première exhumation, la terrible colère des dieux de l’Égypte.


Léonie Casedevant
Chapitre 1 : Départ pour l’Égypte
Quelque part au-dessus de la Méditerranée
 
Michael Connors, la tempe appuyée contre un hublot, ouvre un œil et sort de sa rêverie prolongée. Alors qu’il consulte sa montre, la voix du copilote retentit dans les hauts-parleurs et annonce la descente vers les côtes africaines. Comme prévu, le Boeing 777 atterrira au Caire à 16 heu

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