Tumulus , livre ebook
130
pages
Français
Ebooks
2011
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Publié par
Date de parution
06 octobre 2011
EAN13
9782923860527
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
2 Mo
La tragique aventure de Thomas James à la baie James
La baie James vous connaissez ?… Oui, bien sûr, c’est là que se trouve un barrage de l’Hydro Québec et aussi un territoire de chasse et pêche très connu chez le peuple Cri…
C’est vrai ! Vous avez gagné.
Mais son nom ? James ?… Euh, je ne m’en souviens pas… !
De nombreux sites à travers le Canada ont un nom qui retrace l’origine d’un événement historique. Thomas James était un explorateur audacieux, dont la tragique aventure à la baie qui porte son nom conduit l’équipe de « caméra danger » à relever les évènements de l’hiver 1631. Ce reportage entraîne le jeune lecteur à découvrir un autre jalon de l’Histoire qui remonte à une mutinerie aussi célèbre que celle du Bounty, mais hélas moins connue…celle du Discovery qui se conclut par l’abandon perfide du commandant Henry Hudson et de son fils de 14 ans.
Piégé dans le « tumulus » du célèbre explorateur, l’équipe de « caméra danger » révèlera au monde la fin perplexe du célèbre commandant, au risque de la vie d’un membre de l’équipe.
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La baie James vous connaissez ?… Oui, bien sûr, c’est là que se trouve un barrage de l’Hydro Québec et aussi un territoire de chasse et pêche très connu chez le peuple Cri…
C’est vrai ! Vous avez gagné.
Mais son nom ? James ?… Euh, je ne m’en souviens pas… !
De nombreux sites à travers le Canada ont un nom qui retrace l’origine d’un événement historique. Thomas James était un explorateur audacieux, dont la tragique aventure à la baie qui porte son nom conduit l’équipe de « caméra danger » à relever les évènements de l’hiver 1631. Ce reportage entraîne le jeune lecteur à découvrir un autre jalon de l’Histoire qui remonte à une mutinerie aussi célèbre que celle du Bounty, mais hélas moins connue…celle du Discovery qui se conclut par l’abandon perfide du commandant Henry Hudson et de son fils de 14 ans.
Piégé dans le « tumulus » du célèbre explorateur, l’équipe de « caméra danger » révèlera au monde la fin perplexe du célèbre commandant, au risque de la vie d’un membre de l’équipe.
Publié par
Date de parution
06 octobre 2011
EAN13
9782923860527
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
2 Mo
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
PàÉ, GîÉŝ, 1942- TUUUŝ (Càà àÉ ; 2) PôU Éŝ jÉUÉŝ É 10 àŝ É Uŝ. ISBN 978-2-923860-29-9ISBN (PDF) 9782923860527 1. JàÉŝ, Hôàŝ, 1593?-1635? - Rôàŝ, ôUVÉÉŝ, Éç. ôU à jÉUÉŝŝÉ. 2. Uŝô, Éy, . 1611 - Rôàŝ, ôUVÉÉŝ, Éç. ôU à jÉUÉŝŝÉ. I. TîÉ. PS8631.A745T85 2011 jC843’.6 C2011-942068-6 PS9631.A745T85 2011
PôU ’àîÉ À à àîŝàîô É ŝô ôàÉ îôîà, ’îÉU ÉÉçîÉ à Sôçî É DVÉôÉÉ Éŝ EÉîŝÉŝ CUUÉÉŝ (SODEC), É PôàÉ É çî ’îÔ ôU ’îîô É îVÉŝ – Éŝîô SODEC àîŝî UÉ É CôŝÉî Éŝ Aŝ U Cààà.
MàçÉ BôUÉ ÈîÉU 60, çÉî U Mô-MàîôU, Sàî-SàUVÉU (QUÉç) Cààà J0R 1R7 TôÉ : 450 744-1236 marcel@marcelbroquet.com • www.marcelbroquet.com
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DîfUŝîô – Pôôîô: r.pipar@phoenix3alliance.com]
É DÔ à : 4 îÉŝÉ 2011 BîîôèUÉ É AçîVÉŝ àîôàÉŝ U QUÉç BîîôèUÉ É AçîVÉŝ àîôàÉŝ Cààà Bibliothèque nationale de France
© MàçÉ BôUÉ ÈîÉU, 2011 TôUŝ ôîŝ É ÉôUçîô, ’àààîô É É àUçîô îÉîŝ ŝàŝ ’àççô É ’àUÉU É É ’îÉU.
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Bibliothèque nationale de France
GILLES PARENT
LA TRAGIQUE AVENTURE DE THOMAS JAMES À LA BAIE JAMES
2
AVANT DE PARTIR…
C’était une bonne idée ! riane en était plus certaine que jamais. Depuis le premier A 1 reportage réalisé aux Médiévales de Québec et sa diffu-sion sur le site de Caméra Danger, il s’était écoulé un iver long mais bien rempli, pensait-elle en rentrant d’une autre randonnée à ski, la dernière de la saison.
Avec Alex et Ying, elle avait imaginé un autre reportage durant les vacances de Noël et du Nouvel An mais ça n’avait pas marcé parce qu’Alex devait se rendre en Allemagne avec ses parents, et ce voyage était prévu depuis longtemps. Alex avait de la cance d’avoir des parents fortunés ; il faut dire que cette aisance, Ariane et Ying en profitaient largement pour leur nouvelle agence de reportage, notamment pour les déplacements en voiture avec monsieur Fernand, le cauffeur privé d’Alex.
1.
Crime aux Médiévales
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Maintenant que le printemps se montrait le bout du nez, le procain reportage arrivait à grands pas. Et, comme l’a dit un savant du nom de monsieur Snow :ne tolère pas les« L’istoire écecs.»Il fallait qu’elle s’en souvienne ! Avant de partir !
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1
riane était contorsionnée à l’intérieur de la macine à la-A ver les vêtements, afficant un large sourire au travers du ublot de la porte frontale lorsque sa mère remonta la minute-rie pour mettre la macine en marce. Lecricde la minuterie sortit Ariane de son sommeil, et elle ferma son réveille-matin ! Elle bailla un moment et sourit en revoyant la fin de son rêve.
C’était un matin ensoleillé de la mi-mars où il fait bon de penser que le printemps sera bientôt là, malgré une lourde giboulée tombée la veille et le mercure qui n’osait pas grimper au-dessus de cinq degrés.
Elle avala un petit déjeuner ultra léger, de quoi lui fournir l’énergie nécessaire pour tenir jusqu’à 10 . C’est comme ça caque mercredi matin avant de se rendre à ses pratiques de contorsion sous la surveillance d’un entraîneur spécialisé ayant une longue expérience acquise au fil des années avec différents atlètes de cirque. Sitôt le contenu de son verre de jus de fruit englouti, Ariane enfila à la âte son gros anorak avec un capucon de fourrure et elle se précipita à la bouce du métro Pie-IX qui est à deux coins de rue de la maison.
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À 830 pile, elle entra au gym privé sur la rue DeLorimier, à quelques pas du métro Papineau. Quelques minutes au vestiaire, le temps de se mettre en tenue, et elle se présenta à la salle d’exercices dans laquelle ceux-ci se déroulèrent dans le plus grand des silences après les salutations de cacun.
Elle savait qu’aujourd’ui l’exercice qu’elle devait réussir était des plus difficiles ; il demandait une concentration sans faille, et l’entraîneur était très exigeant envers Ariane qu’il formait depuis plusieurs années déjà. Il savait qu’elle possédait des capacités extraordinaires de souplesse et une volonté remarquable.
Mais aujourd’ui, Ariane avait de la difficulté à se concentrer car son esprit était préoccupé par l’allocution qu’elle devait prononcer devant des journalistes à 11, au musée McCord sur la rue Serbrooke, où elle dévoilerait l’audacieux projet de reportage qu’elle envisageait réaliser avec ses « collègues» Alex et Ying. La tête au sol entre les talons, avec les bras derrière les mollets et les mains à plat, parallèles à ses pieds, voilà ce que l’on appelle une excellente contorsion. Puis lentement, une jambe à la fois, Ariane s’est redressée à la verticale avant de reprendre sa position initiale, c’est-à-dire debout et saluant un public imaginaire. Seuls trois autres compagnes contorsionnistes et l’entraîneur la regardaient, admiratifs, éberlués, avant de l’applaudir! C’est fait ! Réussi ! Elle a dû faire un effort inabituel pour arriver à se concentrer et détendre son corps totalement afin d’accomplir sa démonstration. Maintenant, c’était sur son reportage qu’elle devait canaliser ses pensées. Plus une minute à perdre ! Elle salua prestement son entraîneur et les filles de son équipe et fila à la âte au musée. Elle y arriva quinze minutes avant l’eure prévue pour sa conférence. Alex et Ying étaient déjà là depuis une demi-
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eure et, avec l’aide du personnel du musée, ils avaient préparé la mise en scène qui se limitait à l’essentiel.
Et l’essentiel était une grande carte murale qui illustrait le dernier voyage de l’explorateur Henry Hudson en l’an 1610, prêtée par le musée après plusieurs ésitations et de multiples précautions pour s’assurer de la protection de cette pièce unique. La carte illustrait également les voyages de Jenz Munk en 1619, puis ceux de Luke Foxe et homas James en 1631.
Il n’est pas courant que le musée permette la tenue de conférences de presse autres que celles qui concernent des expositions particulières et d’un grand intérêt envers le public. Mais le professeur d’istoire d’Alex avait rencontré les autorités qui, devant le sérieux du projet des trois adolescents, avaient consenti à sa demande.
Le seul fait que la conférence se tienne à ce musée de grande renommée assurait une présence certaine de journalistes des quotidiens ayant une cronique régulière sur les arts et les expositions du Grand Montréal.
Mais à 11, il n’y avait toujours personne d’autres que le professeur d’istoire d’Alex, la direction du musée et quelques membres du personnel.
— Inquiétant ! cucota Ying à l’oreille d’Alex, pendant qu’Ariane, dans une tenue bigarrée, qui ne pouvait qu’attirer l’œil et le sourire des potograpes qui devraient déjà être là, gardait le sourire et s’efforçait de ne démontrer aucune crainte.
Et elle avait raison ! Avec une quinzaine de minutes de retard, journalistes, écotiers, et même un folliculaire qui avait eu vent de l’affaire, se bousculaient presque à l’entrée avec leurs potograpes, tous ayant été détournés par les pompiers qui avaient fermé temporairement la rue Serbrooke, rendant l’accès au musée un peu plus compliqué.
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