Vampiténor
45 pages
Français

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Description

L'amitié et le courage, deux leviers pour grandir...


Vampiténor, école de musique au cœur de la forêt d'Orgnac, pays de vampires, quatre adolescents se retrouvent par accident prisonniers de grottes souterraines. Ils devront faire face à un monstre volant, un animal préhistorique mais aussi à leurs peurs, leur isolement et toutes leurs angoisses générées par les profondeurs de la terre. Leur amitié, leur volonté et quelques dons viendront les aider dans cette aventure d'où ils ressortiront grandis.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 27 décembre 2018
Nombre de lectures 0
EAN13 9782368325247
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Vampiténor
Etle secret de l’aven
Roman jeunesse
La SAS 2C4L – NOMBRE7,ainsi que tous les prestataires de production participant à laréalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pourresponsables de quelque manière que ce soit, du contenu engénéral, de la portée du contenu du texte, ni dela teneur de certains propos en particulier, contenus dans cetouvrage ni dans quelque ouvrage qu'ils produisent à la demandeet pour le compte d'un auteur ou d'un éditeur tiers, qui enendosse la pleine et entière responsabilité.
Joelle Vernède-Jambou


Vampiténor
Etle secret de l’aven
Roman jeunesse
Ungrand merci à mes petits-enfants, Nicolas, Estelle, Paul,Lucie, Gorän, Daphné et Candice qui ont entretenu cettepetite part d'enfance contenue dans mon cœur.
1.Océane fait sa rentrée
Lescheveux peignés en longues tresses noires mettent en valeurdeux grands yeux foncés, une bouche couleur cerise et un teintde lait. Elle se trouve très jolie et se fait une grimace dansla glace ce qui découvre de jolies canines pointues.
Ellevient d'avoir treize ans.
Ensilence, Océane se prépare dans la salle de bains. Sespetites sœurs dorment dans la pièce à côté.
Savoix est cristalline, tout le monde le lui répète.Toute petite, elle faisait des vocalises dans le grenier et sedéguisait comme une diva qui entre en scène.
« Quellechance ce concours de chants. Je n'osais pas croire qu'on mesélectionnerait. Maintenant c'est la rentrée dans cetteécole au cœur de la Forêt d'Orgnac. C'est un peuloin de ma famille, mais je vais enfin réaliser mon rêve. »
Illui faut une bonne dose de courage pour ne pas tout laisser tomber,la tristesse de ses parents et les larmes de ses petites sœursl'ont faite longtemps hésiter.
« Detoute façon, les vacances ne sont pas loin, je vais me fairede nouveaux amis et apprendre ce que j'aime le plus au monde, alorsla vie est belle !! »
Elledescend en sautillant, embrasse son père, sa mère ets'assoit devant son bol. Elle déjeune en vitesse de peur de semettre en retard, débarrasse sa vaisselle sale et refait letour de la maison pour un dernier adieu.
Ellene tient plus en place, à tout moment elle regarde sa montre,celle-ci semble arrêtée. Elle court vers la cuisine etlorgne l'heure à la pendule murale mais rien n'a changé.
Papa on y va ? Je ne voudrais pas rater mon train.
On a bien le temps ma petite chérie, il n'est que dix-neufheures et ton train part à vingt et une heure. Tu languistellement de nous quitter ?
Non, non ! Excuse-moi je suis trop impatiente.
Dansle reflet de la fenêtre elle voit sa mère essuyerdiscrètement une larme avec le coin de son tablier.
Océanerouge de honte se précipite vers elle, la prend dans ses braset lui fait un gros câlin.
Ne t'inquiète pas maman, je ne risque rien, tu sais bien quec'est un pensionnat. Et puis, les vacances de la Toussaint serontvite là, je reviendrai pour faire des blagues à tousnos voisins.
Je sais ma petite chérie, mais je ne peux m'empêcherd'être un peu triste. Tu n'avais jamais quitté lamaison jusque-là. Tu vas tellement me manquer et tout cesilence, je ne sais pas si j'arriverai à m'y faire.
Deuxgros baisers scellent ces paroles et les sourires réapparaissent.
Allez, maintenant c'est l'heure, il faut démarrer.
Papaprend la grosse valise et s'avance vers la porte.
Encoreun câlin, quelques baisers et c'est la séparation.
Enroute vers l'aventure. Elle est trop contente pour avoir du chagrin.
Lagare n'est pas très loin. Dans le compartiment il installe lavalise dans le filet.
Tu crois que tu arriveras à la redescendre ?
Papa je ne suis plus une petite fille !
Oui, mais elle est très lourde.
Ne te fais pas de souci, si je n'y arrive pas, je me ferai aider.
Maintenant,il faut se séparer. Papa ne dit rien, un peu triste de voirpartir sa grande fille, il la serre tendrement dans ses bras, unedernière étreinte et redescend sur le quai juste aumoment où le train se met à tressauter.
Unpetit signe de la main, un baiser envolé et c'est le départ.
Océanes'installe confortablement et regarde autour d'elle.
Unjeune garçon lui fait un sourire discret, elle le salue d'unléger mouvement de tête. Un peu intimidée, ellese plonge dans la lecture d'un roman La vie de MC la diva noire .
Lesilence s’installe et occupe toute la place.
Vous aimez le chant ? C'est le jeune garçon qui luiparle, elle l'avait presque oublié.
Oui.
Moi aussi. Je vais à l'école Vampiténor au cœurde la Forêt d'Orgnac. Et toi, tu vas où ?
Vampiténor, section chant et musique classique, dit-elle sanslever les yeux de son bouquin, sur un ton peu engageant.
« Ilne va quand même pas me faire la causette pendant tout letrajet. En plus je ne le connais pas. »
J'ai l'impression de te déranger, excuse-moi, je ne me suispas présenté. Triton et j'ai treize ans.
Océanepouffe derrière sa main.
Désolée, j'ai été un peu surprise, queldrôle de prénom Triton ? Quoique pour moi ce n'estpas mieux, je me nomme Océane. Elle marque sa page et fermeson livre.
Océane c'est très joli. Triton c'est un surnom, mesparents m'appellent comme ça parce que je ne suis pas trèscostaud mais je nage très bien, contrairement à mesfrères. En réalité je me nomme Paul.
Ellel'observe et voit un jeune garçon aux boucles noires tombantsur la nuque, un visage fin au nez bien dessiné, des yeuxsombres pétillants de malice, des fossettes et deux joliescanines bien blanches dans une bouche au sourire engageant. Elle letrouve bien sympathique malgré sa petite taille et sa carrurede gringalet.
Dans quelle section tu vas à Vampiténor ? luidemande-t-elle
Blues, hip-hop et reggae, j'aime les musiques d'influenceafro-américaines.
Pas mal, j'aime aussi, mais avec ma voix on m'a orientée versdu classique.
Letrain s'enfonce rapidement dans la nuit. Quelques gares, de nouveauxvoyageurs, mais nos deux amis ne s'aperçoivent de rien,occupés à faire connaissance, passionnés parleur art, ils sont comme dans une bulle de coton, seuls au monde
Vampiténor ! Vampiténor ! Deux minutesd'arrêt ! Les voyageurs sont priés de ne rienoublier dans le train !
Mon Dieu ! Déjà ! Je n'ai pas vu le tempspasser ! s'écrie Paul.
Moi non plus ! Et cette valise qui est trop lourde, je ne vaispas arriver à la descendre du filet !
T'inquiète, je suis là ! Et hop, voilà quiest fait.
Quelquesbousculades, un peu de précipitation et les voilà surle quai au milieu de nulle part. La nuit opaque les enveloppe. Toutautour, des arbres, encore des arbres, aucune lumière,personne.
Ilssont une dizaine, un peu déboussolés, ne sachant pasquelle direction prendre, lorsqu’un bus assez spécials'arrête devant eux dans un bruit d'enfer faisant un dérapagesur deux roues, impressionnant mais bien contrôlé. Surle devant les phares en forme d'yeux étirés vers lestempes, la carlingue ressemble à une bouche aux dents acérées,sur les côtés sont dessinées des ailes repliées,peintes en noir et sur le toit deux tuyaux d'échappement enforme de griffes recourbées. On croirait une chauve-sourisprête à prendre son envol.
Endescend un homme, si grand qu'on le croirait monté suréchasses, vêtu d'une cape noire et d'un chapeau àlarges bords, on ne voit rien de son visage. Il s'accroupit, serelève, étire ses longs bras et recommence sagymnastique trois ou quatre fois avec des gestes nerveux et saccadésavant de dire :
Tous ceux qui vont à Vampiténor, vous pouvezembarquer. Attachez-vous bien, ça va secouer !
3. Une bonne nouvelle
Lescours durent depuis quelques semaines. Tout se déroule pour lemieux, les enfants sont curieux et avides d'apprendre. Quelquessignes d’impatience et d’agitation, des conversations surle retour à la maison pour les prochaines vacances s’entendentde plus en plus souvent pendant les temps de récréationLes jeunes languissent.
Leprofesseur...

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