78
pages
Français
Ebooks
2019
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Ebook
2019
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Publié par
Date de parution
15 mai 2019
Nombre de lectures
2
EAN13
9782924588093
Langue
Français
Publié par
Date de parution
15 mai 2019
Nombre de lectures
2
EAN13
9782924588093
Langue
Français
L VEIL
Du m me auteur
Les aventures de Emma et Anne
s rie jeunesse
Aux ditions de l Apoth ose
Le voleur d artefacts (2013)
Myst re aux Appalaches (2013)
Le No l de Tante Doroth e (2014)
Le fant me du Camp Lac Vert (2015)
Aux ditions Sylva
Le secret de l le aux amoureux (2015)
Le sentier oubli (2016)
Le journal de Mamie Vigneau (2016)
YANG
L initiation, tome un (2015)
L VEIL
Sylvie Roberge
ditions Sylva
Catalogage avant publication de Biblioth que et Archives nationales du Qu bec et Biblioth que et Archives Canada
Roberge, Sylvie, 1962 23 avril-
Yang
Doit comprendre 3 volumes
Sommaire: 2. L veil.
Pour les jeunes de 12 ans et plus.
ISBN 978-2-924588-08-6 (vol. 2)
I. Roberge, Sylvie, 1962 23 avril- veil. II.Titre.
PS8635.O127Y26 2015 jC843 .6 C2015-941079-7
PS9635.O127Y26 2015
Conception couverture: Sylvie Roberge et M lissa Jobin
Infographie: H l ne St Cyr
Sauf des fins de citations, toute reproduction, par quelque proc d que ce soit, est interdite sans l autorisation crite de l auteur .
ditions Sylva
440, rue du golf
Rimouski (Qu bec) G5M 1S4
www.editionsylva.com
editionsylva@hotmail.com
D p ts l gaux-2016
Biblioth que et Archives nationales du Qu bec
Biblioth que et Archives Canada
ISBN papier 978-2-924588-08-6
ISBN epub 978-2-924588-09-3
Aux amoureux du basket ainsi qu aux amoureux tout simplement!
TABLE DES MATI RES
Prologue
Chapitre un Retour
Chapitre deux Mission accomplie
Chapitre trois Attraction
Chapitre quatre R ussite
Chapitre cinq Soup ons
Chapitre six Ottawa
Chapitre sept Victoires
Chapitre huit Satisfaction
Chapitre neuf Eur ka!
Chapitre dix La d claration d lo se
Chapitre onze James
Chapitre douze Le serment d lo se
Chapitre treize Le pi ge
Chapitre quatorze Le r ve de M lissa
Chapitre quinze D ception
Chapitre seize D cision
Chapitre dix-sept Calgary
Chapitre dix-huit L veil
pilogue Souvenirs
Prologue
M lissa r vassait, tendue sur son lit. "Qu est-ce qui m arrive? se demandait-elle.
Une pile de travaux l attendait. Elle ne devait surtout pas prendre du retard si elle voulait rester dans l quipe du YANG.
Habituellement, en revenant du camp de fin de semaine, gonfl e bloc, elle se jetait sur ses devoirs avec nergie. Alors, pourquoi, ce soir, demeurait-elle inerte sur les couvertures, avec, sur les l vres, un sourire r veur? Tout son corps ressentait une sensation de bien- tre agr able, mais inexpliqu e. Un souvenir effleurait son esprit, mais s vanouissait dans les m andres de sa m moire d s qu elle fixait son attention dessus. En fermant les yeux, l image floue d un regard tendre s imprimait sur sa r tine. Distraitement, M lissa passa un doigt sur ses l vres, y recherchant la sensation d un baiser. Soudainement, la grande brune nergique se secoua.
Elle se dirigea vers son bureau en hochant la t te.
"J ai d r ver.
Ils ont apport le chaos dans ma vie. Tout ce que je voulais, c tait de jouer au basket .
Chapitre un
Retour
- Laissez-moi vous f liciter une fois de plus pour votre succ s Sherbrooke! Vous avez prouv , les gars autant que les filles, que le YANG tait taill pour la victoire.
James regardait avec fiert les jeunes devant lui. Les athl tes, un sourire clatant sur le visage, fr tillaient d impatience l id e de reprendre l entra nement.
- Mais, ajouta-t-il si soudainement que plusieurs sursaut rent, c est du pass . La route sera longue et ardue avant Ottawa et peut- tre Calgary. Croyez-moi, ce ne sera pas du g teau aux championnats d Ottawa. D s aujourd hui, je hausse le niveau des s ances au YANG et de votre c t , pendant la semaine, vous devrez suivre la lettre le plan d entra nement que je vous remettrai demain. Ceux qui me trouvaient sympathique vont changer d opinion.
Assise c t de M lissa, Caroline rougit. Elle aurait jur que son beau James lui avait adress un clin d il en disant cela.
Pendant que l Am ricain continuait son discours, Karl promenait sur l assistance son regard per ant.
- Je ne vous laisserai aucun r pit. Chaque faille sera d cel e et corrig e. Chaque tactique sera r p t e l infini. Chaque muscle sera sollicit . Le dimanche soir, en vous croulant sur votre lit, vous me maudirez.
J r me s appr tait ajouter un commentaire, mais Karl lui coupa imm diatement l herbe sous le pied.
- N oubliez pas que vos compagnons d laiss s lors de la s lection seraient enchant s de remplacer les dissidents.
Les sourires firent place des visages d termin s.
Leurs menaces d expulsion n taient que des mensonges. Tous les apprentissages acquis au YANG taient bien trop importants pour qu ils nous laissent partir comme a. M me si je me d lectais de voir J r me se faire rabrouer, l observer ravaler sagement ses commentaires d montrait quel point ils d tenaient une grande emprise sur nous. Nous tions leurs robots vou s leur enti re disposition. En fin de compte, ce n est pas James que nous avons ha , mais Karl et Harrison .
L Am ricain frappa dans ses mains.
- Bon! Fini le bavardage! l anneau de course!
***
- Je commence regretter les cupcakes dont je me suis gav e pendant les vacances, souffla Marianne en sprintant sur l anneau de course. Ma tante Suzanne cuisine comme un chef.
M lanie souffrait ses c t s. James maintenait une cadence infernale depuis vingt minutes. Karl surveillait les signes de fatigue chez les coureurs.
- Ma tante a pass une semaine la maison et chaque jour, elle cr ait une saveur diff rente, continua Marianne.
- Cesse de bavarder, Marianne, sinon je te colle vingt tractions de plus, hurla Karl dans le m gaphone.
James joggait parmi eux, autant pour conserver sa condition physique que pour les pousser au maximum. En toute franchise, il devait admettre qu il en profitait pour se rapprocher de Caroline. Il lui prodiguait des conseils tout en admirant ses formes.
- Allez! Un dernier tour! hurla Karl. Ceux qui n acc l rent pas auront droit 50 tractions et 50 redressements assis suppl mentaires.
Marianne puisa dans ses ultimes r serves d nergie tandis que M lanie se servait de ses grandes jambes pour la d passer. Son visage rouge et sa bouche grande ouverte t moignaient de sa recherche d sesp r e d un pr cieux oxyg ne.
- Il va nous tuer, pensa M lissa en essayant d oublier son douloureux point dans le c t .
James les regarda, avec un sourire cruel, r int grer le gymnase en tra nant les pieds.
- Je vous donne quinze minutes pour r cup rer, puis on d bute.
Quelques trop courtes minutes plus tard, le bruit des rebonds emplissait la salle.
- Plus rapide, le drible! Contournez-moi ces c nes! Qu avez-vous fait pendant les vacances? On dirait des limaces.
Trop concentr s pour riposter, les athl tes zigzaguaient avec adresse en driblant toute vitesse. James les observait en essayant de cacher son admiration. Ils poss daient une quipe incroyable. Il estima que, dans quatre semaines, leur forme atteindrait un sommet in gal pour les championnats de l Est. Maintenir son attitude implacable et insatisfaite poserait certainement un d fi.
Ce soir-l , d s que ses sujets tomb rent en transe, Karl leur accorda quelques minutes de repos avant la descente au YIN. Ce premier camp de l ann e avait annonc la couleur de l hiver: il fr lait la torture.
Au programme de l entra nement du YIN, James voulait intensifier le parkour avec J r me, Alexis, William et Marianne, ses plus habiles participants. Pendant ce temps, Karl perfectionnerait les connaissances informatiques de F lix et de M lanie. Ces deux jeunes poss daient un calme olympien et une logique implacable leur permettant de venir bout de toutes les situations. Simultan ment, l hypnotiseur jetait r guli rement un il sur M lissa qui d jouait maintenant chacune des serrures d apprentissage. Elle y parvenait, les yeux ferm s.
Karl se devait de demeurer tr s attentif l tat de transe des jeunes athl tes. Il alternait sa pr sence entre la salle d exercice et celle des quipements o se d roulaient les formations techniques. Il tait satisfait de voir que la sensibilit de J r me ne s tait pas mouss e pendant les deux semaines de cong .
M lissa semblait, quant elle, moins r ceptive, mais apr s lui avoir accord son attention, tout tait rentr dans l ordre.
la fin de la s ance, les associ s rassembl rent les jeunes sur le tatami afin qu ils essaient le nouvel quipement. Gr ce aux mesures prises en d cembre, une cagoule identifi e leur nom et moulant parfaitement leur t te leur fut attribu e pour les sorties venir. Une minuscule cam ra y tait fix e et des lunettes infrarouges pouvaient rapidement se positionner sur les yeux. Un syst me de communication oreille-bouche compl tait le tout.
Harrison approuvait la reprise des entra nements. Plusieurs occasions de mission dans les environs de Charny s offraient eux. Ses contacts sur le Web profond lui donnaient acc s une banque de gens pr ts payer des sommes impressionnantes pour des renseignements confidentiels. D s le prochain camp, ils s lectionneraient une quipe pour leur premi re r elle mission.
***
J r me accompagnait lo se la biblioth que. Il ne s y trouvait que parce que son amoureuse avait insist . Ses livres ouverts devant lui ne retenaient pas du tout son attention. Le grand ch tain aux yeux verts caressait le genou de sa douce tout en admirant ses longs cheveux dor s.
La talentueuse joueuse de basket fournissait des efforts incommensurables pour garder son s rieux. L examen d histoire du lendemain lui tenait c ur. C tait une de ses mati res pr f r