BATTLE DRAGONS - Tome 1 - La cité des voleurs
157 pages
Français

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BATTLE DRAGONS - Tome 1 - La cité des voleurs , livre ebook

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Description

Collégien ordinaire, Abel rêve d'être protecteur de la cité comme son frère Silas, qui chevauche à dos de dragon dans tout Drakopolis. Quand sa soeur Lina vole un dragon, il se retrouve pris au piège entre deux gangs qui opèrent dans les bas-fonds de la ville. Pour libérer sa famille, menacée, il s'enrôle dans le monde des courses illégales de dragons.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 avril 2023
Nombre de lectures 1
EAN13 9791039535250
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Pour tous ceux qui ont déjà essayé d’apprivoiser un dragon, ou qui ont rêvé de le faire.
L’édition originale de ce titre a été publiée pour la première fois sous le titre Battle dragons aux États-Unis aux éditions Scholastic US. © Alex London, 2021, pour le texte Pour la version française : © 2023, éditions Auzou 24-32, rue des Amandiers, 75020 Paris – France
Correction : Claire Gaillard, Catherine Rigal Couverture réalisée par Yuliya Zabelina
Tous droits réservés pour tous pays. Loi n o  49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse, modifiée par la loi n o  2011-525 du 17 mai 2011.
ISBN : 9791039535250
Ce document numérique a été réalisé par Nord Compo .
Table des matières
Page de titre
Page de copyright
Première partie - Mais que ferait le Dr Drago ?
Chapitre 1
Chapitre 2
Chapitre 3
Chapitre 4
Chapitre 5
Chapitre 6
Chapitre 7
Chapitre 8
Chapitre 9
Chapitre 10
Deuxième partie - Enchanté. Pitié, ne me mange pas.
Chapitre 11
Chapitre 12
Chapitre 13
Chapitre 14
Chapitre 15
Chapitre 16
Chapitre 17
Chapitre 18
Chapitre 19
Chapitre 20
Troisième partie - Faites des gâteaux, pas la guerre…
Chapitre 21
Chapitre 22
Chapitre 23
Chapitre 24
Chapitre 25
Quatrième partie - C'est un peu gonflé d'accuser les autres de pas être réglos pendant un combat de dragons clandestin.
Chapitre 26
Chapitre 27
Chapitre 28
Chapitre 29
À propos de l'auteur
À propos de la traductrice
Première partie Mais que ferait le Dr Drago ?
1

À minuit, ils embraseraient le ciel. Abel ne voulait surtout pas manquer ça. Pour rester éveillé, il réorganisait ses cartes DrakoTek sur son lit.
Crache-Givre avec armure en alliage : +2 contre les Gueules-de-Feu.
Wyverne avec lance-flammes de queue : +2 en attaque, -1 en vitesse.
Pfff.
Il avait déjà trois wyvernes de cette catégorie, et elles étaient trop lentes pour être utiles à quoi que ce soit pendant une partie. Rapides en combat rapproché, elles ne tenaient pas la distance dans les courses-poursuites. Leur souffle empoisonné ne pouvait pas blesser les autres dragons, juste les dragonniers, et le lance-flammes n’était pas si efficace. N’importe quel joueur possédant une carte de boost ou juste un dragon plus rapide trouvé dans un deck premium pouvait semer une wyverne de ce genre, ou même la vaincre. Abel, lui, n’avait aucun deck premium.
Il réarrangea ses cartes sur le lit pour que le Crache-Givre reçoive le lance-flammes et la wyverne, l’armure en alliage. Dans un véritable combat de dragons, une wyverne pouvait être équipée des deux mais le jeu de cartes ne permettait qu’une seule modification par dragon, sauf si on possédait un emplacement de carte bonus. Ce qui n’était pas le cas d’Abel. Ce genre de carte aussi ne se trouvait que dans les decks premiums et ses parents n’avaient pas les moyens de lui en acheter. Il aurait pu en gagner face à un autre joueur mais, comme il ne jouait qu’avec Roa, qui était imbattable, il perdait tout le temps.
Roa et lui avaient beau être les meilleurs amis du monde, Abel regrettait d’avoir perdu son dragon Givre Vert avec ses lames en diamant la semaine passée. Une revanche s’imposait, même s’il doutait de pouvoir la remporter. Parfois, quand ils jouaient, Roa tentait de lui éviter la défaite en lui donnant des conseils ou en lui rappelant telle ou telle capacité spéciale d’un dragon mais Abel, lui, était du genre impulsif. D’abord, on joue, après, on se pose des questions : telle était sa philosophie.
Et c’est pour ça que tu perds toujours , se dit-il en bâillant.
Il était 23 h 57. Il pouvait y arriver. Il pouvait rester éveillé.
Percy ronflait déjà, roulé en boule à ses pieds. Les écailles chaudes du pangolin pesaient sur ses chevilles. Pour une raison étrange, son animal domestique câlin à écailles parvenait à prendre plus de place dans le lit roulé en boule que lorsqu’il était allongé, avec ses griffes et sa longue queue tendues. Abel n’aurait jamais dû l’autoriser à monter sur son lit mais, après toutes ces années, c’était trop tard pour lui faire changer ses habitudes. Percy refusait de dormir ailleurs que sur les pieds de son maître.
Il tenta de repousser doucement la boule endormie. Malheureusement, il n’y a rien de plus difficile à déplacer qu’un pangolin endormi – à part un pangolin éveillé. Pour ne pas risquer de le tirer du sommeil, il dégagea ses pieds de la masse écailleuse assoupie, remonta ses genoux contre son torse, posa le menton dessus et bâilla de plus belle.
Il était toujours 23 h 57. Rah ! Pourquoi le temps semblait-il toujours ralentir quand on attendait impatiemment quelque chose ?
Il avait laissé les volets grands ouverts pour que les lumières des panneaux publicitaires, des feux de signalisation et des plates-formes d’atterrissage entrent dans sa chambre. Une publicité joyeuse pour le soda Souffle-Enflammé clignotait sur le toit d’en face, plongeant sa chambre dans une lumière vive rouge et jaune. Il n’avait donc pas besoin d’une lampe de poche pour voir ses cartes et, dans trois minutes, lorsque les dragons du nettoyage arriveraient, il ferait aussi clair qu’en plein jour lorsque le ciel est dégagé.
Alors que la nuit du nettoyage avait lieu six fois par an, de toute l’année de ses treize ans, Abel n’avait pas réussi à rester éveillé une seule fois pour y assister. Sa mère lui affirmait qu’il l’avait déjà vue quand il était bébé, car il ne dormait jamais quand il était bébé, mais ça ne comptait pas vraiment. Il ne s’en souvenait pas et, de toute façon, il n’avait sans doute pas compris ce qu’il voyait, à l’époque. Les bébés ne savent pas ce que c’est, un dragon, et n’ont jamais entendu parler du Service de la Propreté.
Maintenant qu’il avait treize ans, il savait. Tous les deux mois, tous les immeubles de la ville montaient leurs gros ballots d’ordures sur les toits puis une escadrille d’Infernaux – des dragons aux ailes longues – survolait chaque quartier pour incinérer les déchets avec leur souffle incandescent. Ensuite, une équipe de Gueules-de-Chèvre, des ailes-courtes, arrivait pour dévorer les cendres. Comme le feu des Infernaux restait en hauteur, on ne craignait rien sauf si, pour une raison incongrue, on était monté sur le toit, à minuit. Les Gueules-de-Chèvre, par contre, étaient dangereux car ils mangeaient n’importe quoi : cendres, métal, déchets alimentaires… ou animaux domestiques. Ou même des gens.
Dès leur entrée en maternelle, tous les élèves devaient regarder un documentaire sur les dangers encourus à rester dehors les nuits de nettoyage et ils le revoyaient ensuite chaque année à la rentrée. Le documentaire n’avait pas été mis à jour depuis la naissance d’Abel. Il ne connaissait pas le nom de l’actrice principale mais il savait qu’elle était très connue lorsque ses parents étaient plus jeunes. Elle était aussi connue pour avoir perdu son fils, adolescent, lorsqu’il s’était fait attraper puis dévorer par un Gueule-de-Chèvre.
Personne ne voulait devenir célèbre pour ça.
C’est pourquoi Abel fut frappé de stupeur en voyant par la fenêtre une personne vêtue de noir sauter de balcon en balcon, juste deux minutes avant minuit.
Il leva les yeux vers les silhouettes des dragons qui, dans une formation en V, tournoyaient dans le ciel en attendant le grand incendie. Les Infernaux étaient rouge vif, des naseaux au bout de la queue. Parmi tous les dragons, c’étaient eux qui crachaient leur feu le plus loin, mais ils volaient lentement. Les ombres des Gueules-de-Chèvre bourdonnaient autour d’eux comme des mouches autour d’une ampoule électrique. Ces « dragons-mouches », qui pesaient cinq tonnes chacun, étaient aussi rapides que l’éclair lorsqu’ils piquaient. Un Gueule-de-Chèvre pourrait gober au vol toute personne ayant la mauvaise idée de sauter d’un balcon à l’autre.
Plus que quatre-vingt-dix secondes.
Les Infernaux prirent un large virage pour se diriger vers le quartier d’Abel.
La silhouette dehors courait à toute vitesse sur une plate-forme d’atterrissage, à mi-hauteur du bâtiment voisin. Elle évita les caméras de surveillance et sauta en l’air pour se raccrocher du bout des doigts au rebord d’un balcon de l’immeuble d’Abel, où elle parvint à se hisser.
Est-ce que c’était un tagueur ? Il y avait déjà une fresque, de ce côté de l’immeuble. Quelqu’un avait peint un soleil éblouissant, sur lequel se découpait la silhouette d’un dragon rugissant : le symbole des Griffes Rouges, le gang qui faisait la loi dans le quartier. Personne de sensé n’oserait taguer par-dessus leur blason. D’un autre côté, personne de sensé n’oserait escalader la façade d’un immeuble un soir de Grand Nettoyage alors qu’il ne restait… oh non, plus que soixante secondes !
La silhouette ne s’arrêta pas au graffiti. Elle se mit à sauter tel un acrobate d’une balustrade à l’autre. Bizarrement, alors qu’elle bondissait sans hésiter, Abel se dit qu’elle lui rappelait quelqu’un, sans pouvoir mettre le doigt dessus.
Dans le ciel, les dragons se trouvaient juste au-dessus des immeubles, à présent. Abel aperçut les premières flammèches rougeoyer dans leurs gueules, puis, tout à coup, Ffffroucccchhhh !!!
Le ciel s’embrasa. Une vague de feu orange aveuglante déferla vers son immeuble comme une couverture qu’on aurait tirée sur le quartier.
Vingt secondes.
Il devait coller sa tête à la fenêtre pour continuer à voir la silhouette : elle se rapprochait toujours à toute vitesse. Elle se trouvait maintenant deux étages au-dessus de lui, à trois appartements du sien.
Pourquoi lui semblait-elle si familière ?
Peu importe. Elle allait se faire griller comme une saucisse, à moins qu’elle se fasse dévorer. Ou les deux.
Dix secondes.
La silhouette se trouvait à présent juste au-dessus de lui. Les dragons étaient sur le toit d’en face, et leurs flammes presque bleues incinéraient tout ce qui se trouvait autour de la publicité pour le soda. Le front toujours collé à la fenêtre, Abel sentait la chaleur à travers la vitre.
Tout à coup, Percy, a

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