La lecture à portée de main
50
pages
Français
Ebooks
2020
Écrit par
David Pouilloux
Publié par
Editions Fleurus
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Ebook
2020
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Publié par
Date de parution
08 juin 2020
Nombre de lectures
27
EAN13
9782215162674
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Une prophétie mystérieuse. Un destin hors du commun. Une course effrénée contre la fin du monde… Bienvenue dans le monde d’Ulysse !
Ulysse Moreau, quatrième 1, collège Victor-Hugo, apprend qu’il fait partie des trois enfants de la Prophétie ! Issu d’une lignée de dieux grecs, il s’allie à Kenza, descendante de Bastet, une déesse égyptienne, pour empêcher une créature monstrueuse de détruire l’Olympe, les dieux du Nil et l’humanité tout entière !
Mais le troisième enfant de la Prophétie n’a pas vraiment prévu de les aider…
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Date de parution
08 juin 2020
Nombre de lectures
27
EAN13
9782215162674
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Table des matières Chapitre 1 – Papa pas là Chapitre 2 – Des oreilles de chat Chapitre 3 – Peut-être morts Chapitre 4 – Des ailes noires Chapitre 5 – Les Clés de la Prophétie Chapitre 6 – Elle veut des œufs Chapitre 7 – Voyage vers la mort Chapitre 8 – Une tête de taureau ! Chapitre 9 – Une dame dans la brume Chapitre 10 – Un monstre devant la porte ! Lexique Zeus Hermès Minotaure Anubis Bastet Apophis Remerciements À propos de l’auteur Page de copyright
Points de repère Cover Title Page Dedication Copyright Page Corps de texte
Je dédie ce roman à mon père. À ma fille Anna et à mon fils Gaspard.
Chapitre 1 Papa pas là
Mon vélo roulait sur les gravillons du chemin qui menait à l’endroit le plus laid du monde : ma maison. Nos voisins, des éleveurs de poules, surnommaient cette ancienne ferme « la maison de l’horreur ». C’est simple : on aurait dit que les bâtiments avaient subi un bombardement. Les toits en ardoise étaient défoncés. Même les murs semblaient malades.
Autour de la maison, ce n’était pas mieux. On avait un jardin, mais d’anciennes machines agricoles finissaient d’y rouiller parmi les ronces. Quelques arbres poussaient ici et là – des cyprès, l’arbre des cimetières. Le pire, c’étaient les marais puants et les bois derrière chez nous. Ils auraient fichu la frousse à Dracula. Même le facteur n’osait plus venir.
Difficile d’imaginer qu’une famille normale habitait dans cette baraque aux allures de maison hantée. D’ailleurs, ce n’était pas le cas. Car ma famille n’avait rien de normal.
J’aurais adoré m’enfuir d’ici et aller vivre au soleil, dans un endroit bercé par le ronronnement de la mer. Je n’étais pas le seul : je sais que ma mère rêvait secrètement qu’une météorite s’écrase sur notre maison.
Mais mon père refusait catégoriquement de déménager. D’abord, il prétendait qu’on ne risquait rien, par rapport aux météorites. Des forces prétendument surnaturelles nous protégeaient. Je crois qu’il ne plaisantait pas. Ensuite, il faut dire aussi que c’est lui qui avait choisi cette maison. Il la trouvait parfaite. Pour lui, parfait, ça voulait dire que personne ne viendrait fourrer son nez dans ses affaires. Papa avait des secrets que j’ai mis longtemps à découvrir, mais qui ont bouleversé mon existence.
Comble de l’ennui, je n’avais pas le droit de révéler où j’habitais. À l’école primaire, je n’invitais jamais mes copains à venir jouer. « Si quelqu’un te demande où tu habites, même si c’est ton meilleur ami, ne lui dis pas la vérité. C’est une question de vie ou de mort, Ulysse. »
Je n’ai compris que très récemment pourquoi mon père tenait ce genre de propos alarmistes.
La seule chose que je pouvais confier, c’est que notre maison était située à cinq kilomètres d’un village quelconque, à environ une heure et demie de Paris.
En rentrant du collège, ce fameux jour où tout a déraillé, je m’attendais à trouver papa dans son bureau. Mais il n’était toujours pas revenu de son voyage en Égypte. Il aurait dû prendre l’avion dimanche… on était mercredi.
De son côté, maman n’était pas encore revenue du travail. Si elle avait été là, elle m’aurait sûrement conseillé de ne pas m’inquiéter. Andros Kostas – mon père – était le champion olympique des absences inexpliquées. Il était très occupé et pas très bien organisé. À son travail, il avait reçu le surnom de M. Mytho. Pas parce qu’il racontait des mensonges à tout bout de champ ! Mais parce qu’il était calé en mythologie grecque. Un des plus grands archéologues de notre époque, à vrai dire. En réalité, toutes les mythologies l’intéressaient. Il accompagnait ses collègues – sa « Communauté », comme il l’appelait – un peu partout dans le monde.