Ariège terre partage
77 pages
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Ariège terre partage , livre ebook

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Description

L’histoire se déroule en Ariège dans le Couserans, pays rude et toujours accroché à ses traditions pyrénéennes. Julien, berger professionnel, continue de se démener avec honnêteté pour rendre compatible la cohabitation avec les ours qui peuplent la région.
Alors qu’il explore la grotte qui avait servi de lieu d’hibernation pour Brindille, Julien fait une découverte macabre : le cadavre d’un jeune homme gît à même le sol. Dans ses bras, une besace contenant des documents surprenants datant de la dernière guerre mondiale...
La volonté de résoudre le mystère qui entoure la mort de cet inconnu le mènera sur les traces d’un passé douloureux au temps de l’occupation allemande dans le Couserans.
Ce voyage, Julien vous y convie ; suivez-le et ne vous perdez pas !

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 décembre 2022
Nombre de lectures 1
EAN13 9782383513674
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Ariège, terre partage
 
La SAS 2C4L— NOMBRE7, ainsi que tous les prestataires de production participant à laréalisation de cet ouvrage ne sauraient être tenus pour responsables de quelquemanière que ce soit, du contenu en général, de la portée du contenu du texte,ni de la teneur de certains propos en particulier, contenus dans cet ouvrage nidans quelque ouvrage qu’ils produisent à la demande et pour le compte d’unauteur ou d’un éditeur tiers, qui en endosse la pleine et entièreresponsabilité.
 
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Préface
Ce roman peut logiquementconstituer une suite au premier ouvrage écrit par l’auteur « L’ours duberger ». Néanmoins, la référence à certaines scènes ou certainspersonnages est malgré tout compréhensible par le lecteur qui n’aurait pas eul’occasion de découvrir la première histoire.
Ce roman s’appuie sur desévénements réels ou qui auraient pu avoir cours.
Cependant touteressemblance avec des faits, des personnes ou des sites pouvant exister estpurement fortuite.
Certaines circonstancessont prélevées de leur contexte historique pour prolonger l’action dans unedirection imaginaire. Lorsqu’une base historique est citée, la bibliographieest reportée à la fin de l’ouvrage.
Chaque fois que cela estpossible, l’auteur, souhaitant préserver l’anonymat de certains acteurs,utilise d’autres noms. Fiction et réalité se mêlent pour donner corps à unehistoire romancée.
L’application «  Outet  » dont il est fait cas dans ses romans n’existepas à ce jour…
1 Les retrouvailles
Il y a souvent dessituations qui semblent parfois improbables. Le fil de la vie est brutalementsuspendu, les actions qui semblaient impossibles à coordonner continuent àfonctionner sans l’aide de personne et le cours des choses s’adapte auxsituations et aux événements. Le réchauffement climatique qui menace la planètea mis sous cloche les projets mais rien n’arrête la nature. Elle continue soncycle de façon étonnamment désinvolte. Elle n’a pas besoin de l’homme. Ellenous laisse sur le bord du chemin, dans une totale indifférence.
Comme nous l’abandonnonsparfois à son triste sort, la nature nous montre le chemin de la sagesse, de laraison mais nous faisons trop souvent la sourde oreille pour qu’aujourd’huielle puisse avoir une quelconque pitié pour nos mésaventures. Elle nousprévient depuis tellement longtemps que maintenant elle semble nous dire :« Chacun pour soi ! Vous savez quel comportement il faut adopterpour me sauvegarder, si vous ne voulez pas m’écouter tant pis pour vous !Nous mourrons de votre entêtement, mais vous en premier ! Si vouspersistez ne revenez plus vous plaindre. Il est encore temps de se ressaisir etensemble de redresser la barre en ayant une farouche volonté de construire unavenir résolument meilleur. »  
Tout cela, Julien etl’ensemble des bergers le savent. Ils accompagnent la nature avec leurstroupeaux sur ce chemin de l’écologie et de la biodiversité.
Tous les éleveurs et lesagriculteurs qui sont en prise directe avec ces mondes végétal et animal qui setrouvent au ras du sol, ont une perception très écologique de Mère Nature. Leressenti est très intense et ils mesurent avec précision tous les changementsinduits par nos comportements.
Notre berger Julien etGaëlle partent souvent dans de belles discussions pour construire ce lendemainécologique, ce lendemain où l’on devra respecter plus que nous le faisons,notre environnement. Gaëlle apporte son expertise théorique et les dernièresétudes en matière d’agronomie que peut lui procurer son école d’agronomie. Julienapporte le fruit de son expérience de terrain pour alimenter le débat.
Gaëlle poursuit avecsuccès ses études à l’ENSAT, l’École Nationale Supérieure Agronomique deToulouse, enrichies par la connaissance exceptionnelle qu’elle acquiert del’élevage ovin de Julien et de ses parents. Cette école de la vie pastoralevient combler, si nécessaire, les lacunes qui ne manquent pas d’apparaître toutau long du cursus de l’ingénieur agronome. L’environnement professionnel oufamilial de Gaëlle n’était pas un atout à la base. Aussi Gaëlle s’orientaitplus naturellement sur une spécialisation en qualité de l’environnement etgestion des ressources. Toute petite, elle était sensibilisée par la richesseque représentent les ressources naturelles et l’eau en tout premier lieu.Habitant sur les rives du lac du Bourget en Savoie elle suivait jour après jourtous les efforts qui étaient déployés par les collectivités locales pourétudier, comprendre, protéger, surveiller assainir l’écosystème lacustre. Laqualité de cette eau, dans les années 1960, était exécrable. Des rejets dela zone industrielle de la région chambérienne venaient aggraver la pollutionque le lac supportait. Les efforts mis en œuvre pour sa sauvegarde font que celac du Bourget, aujourd’hui, est un des plus beaux sites lacustres. De même quele lac d’Annecy.
Son diplôme d’ingénieuren poche, Matthieu, le copain d’enfance de Julien, avait trouvé un posted’informaticien auprès d’un groupe intervenant principalement dans lesentreprises toulousaines. Il partageait son appartement avec son compagnonBenoît. Cette relation sentimentale avait permis à Matthieu de s’épanouir touten assumant pleinement son engagement. Il n’avait pas encore présenté Benoît àsa famille mais avait déjà eu l’occasion de faire connaissance avec celle deBenoît lors d’un week-end passé dans le Tarn.
Il gardait naturellement,en tant que bénévole, son poste de chef du service informatique del’association « Ensemble Pyrénées ».
Les missions de contrôleet supervision de l’application « OUTET » se déroulaientparfaitement et tout fonctionnait correctement sans avoir besoin d’effectuer delourdes tâches. La géolocalisation des chasseurs et de la population ursine quepermettait cette application rendait de précieux services. Les membres del’association présidée par Julien se réunissaient quasi trimestriellement etces réunions se déroulaient chez lui au hameau de cap de Sour. Cela permettaitl’organisation de rencontres avec des acteurs très impliqués dans la défensedes intérêts de l’association.
Parfois de petitesréunions publiques étaient organisées, aux quatre coins de l’Ariège, enparallèle avec les assemblées générales de l’association. La nécessitéd’informer le public est essentielle pour fédérer intelligemment et durablementtoutes les bonnes volontés dans l’accomplissement de cette mission de sauvegardeet de préservation des ressources naturelles.
Toutes ces démarchesétaient menées avec l’impérieuse nécessité de tenir compte des réalitéséconomiques des territoires. Ainsi pas de discours hors sol, plus ou moinsutopiques ou irréalisables, des actes concrets et un langage franc et clair.
Julien était le garant decette volonté farouche de loyauté et de cette impartialité, ligne maîtressedans ce projet de cohabitation.
Son frère Francis étaittoujours présent lors de ces assemblées générales. Hormis le fait quel’association où son frère était président portait un projet qu’il souhaitaitdéfendre ardemment, il y rencontrait régulièrement Agnès qui continuaittoujours ses études de droit. Francis avait trouvé depuis quelques mois unemploi dans un important cabinet d’avocats toulousains. Il avait pourspécialité le droit agricole européen et comptait bien puiser dans sesexpériences de terrain toute la matière nécessaire pour la défense des intérêtsdes éleveurs français et pyrénéens en particulier. Cet élevage qu’ilconnaissait bien, héritage d’une tradition séculaire en Ariège comme danstoutes les contrées de nos campagnes françaises comptait énormément pour lui.La vie était dure, rude, parmi ces générations de bergers mais jamais la misèren’avait de prise sur ces familles qui mangeaient à leur faim. Il voulaitpermettre à ces pasteurs d’affronter les règles européennes sans êtredésavantagés par rapport à des pratiques irrespectueuses de la qualité animaleet environnementale. Il ne voulait pas, qu’à cause de politiques agricoleseuropéennes complètement folles, la France perde ses éleveurs professionnels etson élevage traditionnel de qualité au seul profit d’élevages industriels.
La France a déjà perdu laquasi-totalité de ses saumons sauvages sauf dans l’Allier qui mobilise touteson énergie pour sauvegarder cette richesse.
La Norvège redoute à trèscourt terme la perte de ces mêmes poissons en raison du développement intensifde l’aquaculture.
Pouvons-nous penser uneseule seconde perdre nos éleveurs pyrénéens pour les transformer en éleveursindustriels, chefs d’entreprises produisant de la nourriture de masse comme onproduit de la pâte à papier ou du minerai de viande de mouton ? Le seulfait d’avoir pu utiliser ce terme de minerai pour désigner une denréealimentaire, un morceau de viande, est une monstruosité.
Tous ceux qui ont eu lachance de consommer de la viande de mouton élevé dans nos campagnes sont dansl’incapacité de se résigner à cette alternative.
Nous avons l’impérieuxdevoir de transmettre cet aspect qualitatif de notre nourriture à nos familles,nos enfants, nos amis, au monde entier !
À cause de la procédurede confinement, les parents de Gaëlle ont subi de plein fouet les conséquenceséconomiques de la pandémie mondiale provoquée par le coronavirus. Mauricette etChristian ont attendu patiemment le retour à plus de souplesse. Cela leur apermis de remettre en état leurs équipements mobiliers tout en s’inquiétantnaturellement pour leur fille qui continuait de suivre ses cours via lesrendez-vous pédagogiques organisés par l’école grâce aux vidéoconférences etautres moyens informatiques. Gaëlle avait rejoint le domicile familialariégeois de Julien durant toute cette période du confinement et avait ainsi pusuivre tous ses cours par Internet et travailler très sérieusement ses examens.La validation de tous ses contrôles ne pouvant pas s’effectuer en présentiel,la méthode proposée par l’école avait permis aux étudiants de poursuivre leurcursus sans obstacle majeur.
Julien et sa famillebénéficiaient d’une attestation de dép

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