C’est quoi être infidèle?
92 pages
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Description

La Reine d’or s’oublie pour se plonger dans la conscience et l’inconscience des mondes dans lesquels elle vit. Que l’on soit enfants, hommes ou femmes, qu’est-ce qui nous sépare de l’interdit ? Elle nous entraîne dans un moment d’introspections, de découvertes, de renoncements, d’affections, de solitudes où le temps ne compte que sur un seul élément : Soi. Et puis, dans ses réflexions lointaines se murmure une question : « Fidèle ! L’est-on vraiment ? ».

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 janvier 2011
Nombre de lectures 0
EAN13 9782748379716
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0049€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

C’est quoi être infidèle?
Gaelle Kengne
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
14, rue des Volontaires
75015 PARIS – France
Tél. : +33 (0)1 53 69 65 55
C’est quoi être infidèle?
 
 
 
 
 
 
 
J’aimerais dédier ce recueil à deux personnes qui ont comptées dans ma vie. Je n’en citerais que deux : Cécile Oba Elle et Valéry Grias.
 
Mes Chères Sœurs,
Je ne saurais vous dire assez merci pour ce que vous m’avez apporté tout au long de ce parcours. Je garde encore en mémoire les instants précieux de conseils, de patience, de pardons, d’amours, de consolations, de joies, de tristesses, de partages, d’écoute, de sagesse que vous m’avez donnée. Un pas après l’autre, un jour après l’autre, une semaine après l’autre, un mois après l’autre, une année après l’autre vous avez su guider la jeune errante que j’étais. J’ai appris à aimer, à donner, à réconforter, à patienter, à briller, à m’exprimer. Céline a dit un jour : « la plus grande intelligence c’est d’écouter ». Je ne saurais que lui donner raison car grâce à vous l’espoir d’un devenir m’est apparue comme la seule issue à ma convalescence, à mon éloignement, à ma déroute, à mon égarement.
 
« C’est quoi être infidèle  ?» traduit avec délicatesse ce que j’ai ressenti à vos contacts. Ces poèmes me décrivent à différentes époques et moments de ma vie. Je vous saurai toujours gré. Je tiens aussi à remercier ces hommes, Samuel et Cyrille qui ont influencé le cours de vos vies et montré au monde des femmes épanouies. Ces mêmes femmes qui ont aussi appris à puiser dans leur force, état, sensibilité des arguments pour des choix de vie qui leur ont mené vers des destins opposés et parfois semblables. Chacune à sa manière m’a complétée et m’a rendue plus forte au fil du temps.
 
Je garde de mes voyages, des émotions perdues qui me ramènent toujours vers vous.
J’aime à me dire qu’il n’y a pas de passion dans l’amour sans que l’amour ne puisse être passion. Cette phrase n’est juste que la réponse à cette errance qui m’a souvent fait douter et répéter : « ma vie me manque. » Alors, ma déclaration d’amour serait :
 
« Vous avez été mon passé, vous êtes toujours mon présent, et ne pourrez qu’être mon futur ». Parce que je ne peux que vous être fidèle. Je vous aime. Solane.
 
 
 
J’ai appris ! ! !
 
 
 
J’ai appris à regarder autour sans voir
À comprendre les autres sans les croire
De donner au temps plus que du pouvoir
De mieux apprécier la vie et de la concevoir.
J’ai appris...
J’ai appris des autres le plus grand : les dés
Celui dont nos cœurs pressent encore la clé
Le devoir de ne point accepter de recommencer
D’oublier, d’essayer, de trouver et de se sacrifier.
J’ai appris...
J’ai appris à conserver ce qui reste  : ma foi
De combattre plus, de porter toutes les croix
De pardonner toujours les règles et les lois
des nôtres ; sans détour, continuer à chaque fois.
J’ai appris...
J’ai appris à ressentir ce qu’il y a au-delà
Comme je marche souvent, à poursuivre mes pas
Les doutes qui ne me font croire qu’à ça
s’effacent ; je change dans leur silence de bras.
J’ai appris...
J’ai appris à décider sans faire leurs choix
De parcourir la lumière et de suivre mon émoi
Mais ma volonté n’est pas celle que t’as
Elle se dirige comme avant dans cette autre voie.
J’ai appris...
J’ai appris de mon corps toutes les solutions
Afin d’accepter sans regarder les conditions
Que les nôtres continuent à jeter avec obsession
Et toujours croire que je ne suis pas l’un des pions.
J’ai appris
J’ai appris à mieux conserver leurs rares secrets
Qui jusqu’à hier ne me donnaient que des regrets
Des partages dont les seules forces étaient l’attrait
De constamment aimer plus fort, aimer avec paix.
J’ai appris...
J’ai appris des autres le jeu
Et maintenant, je m’en veux ! ! !
 
 
 
Je ne recherche pas l’ignorance
 
 
 
Je ne recherche point l’ignorance
Je ne suis pas non plus assoiffée de connaissances
Je ne souhaite être que naissance
Et compter dans ma vie à chaque présence.
 
Je ne recherche pas l’ignorance
Je ne suis qu’intolérance
Je me morfonds avec aisance
Dans la rivière de mes mensonges.
 
Je ne recherche pas l’ignorance
Je ne saurais l’aimer sans offense
À moins qu’elle fasse partie de ma confiance
Donc, je ne regrette pas qu’elle ait un sens.
 
Je ne regrette pas l’ignorance
Elle a su toucher ma conscience
J’ai beau la faire taire, toujours elle fonce
Vers son but, vers mes défenses.
 
Je ne recherche pas l’ignorance
Même si elle n’a jamais été absente
Elle n’a pas su cacher mes créances
Au moins, elle sera toujours patiente.
 
Je ne recherche point l’ignorance
Puisque elle-même est ignorante.
 
 
 
... J’ai un trou...
 
Pour toi Angel...
 
 
 
J’ai un trou, je perds la mémoire
Il me semble avoir trouvé l’espoir
dans l’amour, dans le secret tiroir
que cachent deux êtres au pouvoir.
 
J’ai un trou sans le vouloir
De sentiments parfois emprisonnés
ou d’amours souvent trop donnés
par l’alliance, par le savoir.
 
J’ai un trou, j’aimerais le croire
Quand l’interdit façonne le désespoir
Et laisse à la passion toute sa foi
Dans un échange qui bannit les lois.
 
J’ai un trou, je ne vois que du noir
parcourir l’innocence et se laisser choir
Comme un cœur se perd près d’un phare
qui déraisonne à ne plus en faire part.
 
J’ai un trou, pouvez-vous le voir ?
D’avoir été déçu par les arts
D’avoir trop donné sans recevoir
Et toujours plonger dans le nectar.
 
J’ai un trou, j’ai fait un choix
Même s’il ne fait que décevoir
Malgré le temps, le cœur qu’on partage
Pour effacer sans supporter les barrages.
 
J’ai un trou comme les autres
Je perds souvent la mémoire
Pour rêver qu’enfin les autres
S’ouvrent lentement le soir.
 
J’ai un trou, faut-il y croire ?
 
 
 
Était-il temps ?
 
 
 
J’ai erré dit-elle, dans le couloir de la mort où l’horreur raconte avec plaisir son parcours vers les sommets de sa paisible errance.
J’ai erré si longtemps pour m’écarter des « V », des ignorants sans scrupules qui réconcilient l’amitié à la moisson et qui ne te l’offrent pas sans façon.
J’ai erré après avoir croisé des fers entre des partenaires, des illuminés sans conditions, qui n’ont pas su conquérir ma passion : la même qui a osé leur donner raison.
J’ai erré dans la fragilité venimeuse et irascible que m’a volée les passants, ces inconnus du temps qui révèlent les spectres non visibles à la lumière.
J’ai erré sans être embarrassée par le temps ; je ne saurais le dire, je ne l’ai pas vu m’attendre ; il a décidé de s’en aller avant de me rendre des comptes.
J’ai erré sous le soleil obscur de ces satanés baisers, à penser, à rêver de fruits plus mûrs, des envies plus sûres au goût du sang.
J’ai erré sans étaler mes ans, toujours creuser en faisant attention de semer mes atouts. Mais cela n’a rien changé, j’ai plus de mal à réécrire ces « pour » que de m’étendre sur leur séjour.
J’ai erré dans l’attente d’un plus grand détour vers une foi sans émotions. Juste être pour tout, l’esprit compréhension, celui dont les jours n’ont pas été saison.
J’ai erré dit-elle, à m’enliser dans le vent, pour enfin décrire les restes de mes intentions ; croiser la fierté et lui remettre mes confessions, sans détour et toujours sans façon.
J’ai erré mais était-il temps ?
 
 
 
Espoir, espoir
 
 
 
Espoir, espoir,
Fais-moi naître de tes îlots
Espoir, espoir,
Dédicace-moi une chanson d’en haut.
Espoir, espoir,
Je me retourne vers tes pays
Espoir, espoir,
Pour ne plus jamais m’endormir.
Espoir, espoir,
J’en appelle à la clémence
Espoir, espoir,
Grâce au vent, grâce aux semences.
Espoir, espoir,
Je m’égare en te regardant passer
Espoir, espoir,
Je cours vers toi pour ne plus oublier.
Espoir, espoir,
Raconte à mes enfants leurs destins
Espoir, espoir,
Pour toujours ne plus croiser la faim.
Espoir, espoir,
Je te demande pardon
Espoir, espoir,
Comme les personnes bien élevées le font.
Espoir, espoir,
Ravive le moins possible ma soif
Espoir, espoir,
Quand les autres épient mes traces.
Espoir, espoir,
Je n’aspire qu’à toi.
 
 
 
Et d’un adieu...
 
 
 
L’adolescente me regarda,
Toute innocence envolée.
Dans mes oreilles, elle soupira
ce qui a été mon passé.
 
Bien sûr, me dit-elle, c’est arrivé
Il y a d’autres moments à caresser
Derrière le sourire d’un ange
Se cachent encore d’autres songes.
 
Et du néant surgit un signe
D’un enfant notant des lignes
D’une main à une autre
Comme lui ont montré nos hôtes.
 
L’adolescente regarda l’enfant
Elles avaient enfin eu le cran
de s’éloigner de moi
pour ignorer leurs émois.
 
Mais comme le destin se prend
Il a oublié de m’attendre
Et d’un adieu égaré
Je leur permets de ne point l’éviter.
 
Parce qu’un sourire n’a pas renoncé au cri
Que j’ai lancé à l’infini,
Elles ont révélé ce que je suis devenue
Pour les autres, une adulte.
 
Et d’un adieu,
L’enfant et l’adolescente me regardèrent
Et d’un adieu,
Elles s’en allèrent.
 
 
 
La femme aux quatre étoiles
 
Pour toi Patrick...
Et pour tous celles et ceux qui se mentent d’être fidèles...
 
 
 
La femme aux quatre étoiles aime sans s’étourdir,
Elle joue toujours avec allégresse et plaisir ;
Chacune de ses faiblesses ne fait que l’épanouir
Elle n’a pas de seuil, elle ne sait que s’enfuir

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