Citoyens ce roman est le vôtre
426 pages
Français

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Citoyens ce roman est le vôtre , livre ebook

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Description

L'auteur prend la plume pour apporter sa contribution au retour du bon sens, du courage et de la considération envers le travail, le mérite et le talent. Il défend l'idée de bien commun d'un peuple devant primer sur les intérêts financiers, idéologiques et corporatistes, et sur sa nécessaire continuité dans le temps. Il dénonce le danger grandissant des totalitarismes d'aujourd'hui étendant leur ombre sur son cher pays de France qu'il ne reconnaît plus. Son intime conviction est spirituelle, et il entraîne le lecteur dans un roman où le vrai et l'imaginaire se mêlent pour retrouver les valeurs ancestrales et avertir, dans les derniers chapitres, de ce qui pourrait arriver si la conscience collective ne se réveillait pas. De souvenirs d'enfance des années cinquante aux réalités de la société contemporaine, de son admiration des femmes à ses fantasmes matériels, de ses craintes à ses rêves, il amène le lecteur à voyager à travers la France afin de se souvenir que notre pays est beau, qu'il a des ressources et que son histoire est celle d'un peuple travailleur et de héros du quotidien.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 mars 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332694287
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0135€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright














Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-69426-3

© Edilivre, 2014
Citation


« Afin de détruire un peuple, il faut d’abord détruire ses racines. »
Alexandre Soljenitsyne
Avertissement
« Tout le monde savait que c’était impossible.
Puis un jour est venu un homme qui ne le savait pas.
Et il l’a fait. »
Winston Churchill
Citoyens, ce roman est le vôtre. Il est votre histoire, celle à laquelle vous participez par votre vie personnelle, votre travail et votre action pour le bien commun. Vos idéaux, vos témoignages et vos initiatives publiques ont profondément inspiré le fond de ce roman.
Soyez ici remerciés d’avoir ainsi contribué à la rédaction de ce livre.
Citoyens, vous vous retrouverez dans ce roman qui se réfère au présent et aux années passées dont vous avez la juste nostalgie. Ces temps laborieux et heureux peuvent revenir, pour cela il faut que vous repreniez en main votre destin, sans plus l’abandonner à ceux qui vous trompent depuis le début de la fin des Trente Glorieuses.
Citoyens, ayez le courage de vous engager, de vous investir. Ne soyez pas les tièdes qui ont la faiblesse de ne faire que critiquer ou s’indigner symboliquement, en attendant le bon vouloir des pouvoirs de mauvaise volonté. Redevenez les individus responsables à qui des générations d’ancêtres méritants ont légué ces biens précieux : le travail et la liberté.
Ce qui fait la richesse d’une nation, ce sont ses ressources naturelles et le travail de son peuple. Cette démarche spontanée dans l’intelligence, l’effort et la cohésion apporte naturellement à ce peuple la légitime propriété de son sol. Sa prospérité ne se trouve que dans sa souveraineté.
Ce ne sont pas les artifices de la finance ou les théories intellectuelles qui la lui donnent.
Ce qui fait l’identité collective des individus, c’est leur participation au partage et à l’héritage d’une civilisation. Cette évolution permanente dans la conscience, l’harmonie et la fidélité apporte à ces individus la compétence territoriale de leur société.
Ce ne sont pas les artifices de la politique ou les papiers administratifs qui la leur donnent.
Citoyens, réagissez à l’invasion de l’obscurantisme religieux et de la finance apatride, vous ne les intéressez que dans la mesure où ils peuvent vous soumettre et vous spolier. Seuls le pouvoir temporel et le profit éphémère les motivent. Ces deux poisons attirent toujours vers le bas, le laid, la barbarie, l’indifférence et la perte des valeurs fondamentales que vous avez reçues en héritage.
Citoyens, le temps n’est plus d’être de droite ou de gauche. Rien de cela ne saurait sauver l’essentiel, la civilisation héritée de nos ancêtres qui nous a faits tels que nous sommes, ni nous préserver des nouveaux fascismes : le politiquement correct, le prêt à penser, la mondialisation inhumaine et dévastatrice, le totalitarisme religieux rétrograde, superstitieux, cruel et avilissant.
Citoyens, redonnez-vous le droit de vivre avec vos sentiments et tout ce qui fait la grandeur de l’humain. N’abandonnez pas les affaires de votre pays à des entités supranationales. Ne laissez pas les fanatismes anéantir votre liberté de pensée et d’expression, sinon sa reconquête se fera au prix du sang et des larmes. Levez-vous, il est peut-être déjà bien plus tard que vous ne le pensez.
Avant-propos
« L’homme à l’esprit débile craint toujours le changement.
Pour lui, la pire souffrance est celle d’une idée neuve. »
Martin Luther King, « La Force d’aimer »
Il était une fois un bel et performant paquebot construit par de courageux travailleurs, capables de vivre en collectivité malgré leurs divergences, chacun contribuant de son mieux à l’effort commun et bénéficiant de ses effets. On le vit partir en croisière, dirigé par un prestigieux capitaine. Voici que cet homme arriva à la fin de sa vie. Alors se succédèrent d’autres officiers se prétendant, au moins au début, les héritiers de leur illustre prédécesseur. Mais tous ne servaient que des intérêts étranges et pervers, compromettant le navire dans une flotte incohérente aux ordres d’un amiral sans visage, embarquant de prétendus marins, inutiles et incompétents sauf à piller les réserves et à fomenter des mutineries. Les conditions de vie à bord se dégradèrent et les travailleurs finirent par ne plus reconnaître le bateau qu’ils avaient construit de leurs mains. La croisière se transforma en une pénible épreuve, puis la situation devint dangereusement conflictuelle. Mais le capitaine continua sa route avec obstination, celle-là même que la flotte poursuivait en direction de gros icebergs de plus en plus visibles. Il justifiait cette direction aberrante par le fait qu’elle était celle de la flotte toute entière et prétendait que le paquebot seul ne pourrait que se perdre. On se demandait alors pourquoi il était capitaine. Les travailleurs étaient si perturbés par la promiscuité et les soucis du quotidien qu’ils n’étaient même plus d’accord sur la marche à suivre. Après plusieurs autres grands navires, le paquebot heurta un iceberg et se mit à couler. Certains proposèrent de nommer un autre capitaine, très différent de tous ceux qui avaient amené le bateau à sa perte, mais ils ne furent que peu écoutés. Beaucoup persistaient à croire qu’ils allaient encore pouvoir récupérer leurs affaires personnelles dans des cabines pourtant déjà submergées, en se conformant à ce qu’avaient imposé toutes les autorités néfastes qui avaient précédé. Ils disaient même que le capitaine proposé ne pouvait qu’aggraver la situation, alors que celui en poste refusait obstinément de réparer les avaries, en prétendant que le paquebot allait se redresser sur les flots.
Que devinrent ces infortunés travailleurs ?
L’histoire ne le dit pas.
Il était une fois une grenouille que l’on avait placée dans une casserole d’eau fraîche. Elle s’y trouvait bien et nageait avec amusement dans ce récipient qu’elle découvrait. On plaça la casserole sur un feu où elle se mit à tiédir. La grenouille se plut à en ressentir le confort. Puis sa capacité de réaction diminua d’autant que la température monta. Il arriva un moment où elle pouvait encore effectuer un saut salutaire en dehors de la casserole, mais elle était anesthésiée par la chaleur et sa capacité de réaction pourtant encore vive était annihilée par une torpeur mortelle. Elle cuisait petit à petit, elle s’en rendait compte mais avait le plus grand mal à réagir. Elle ne voulait pas cuire mais sa volonté se perdait en contradictions. La grenouille allait elle mourir, cuite toute vivante, ou allait elle enfin réagir et sauver sa vie ?
L’histoire ne le dit pas.
Partie 1 Le changement


« La politique a sa source dans la perversité plus que dans la grandeur de l’esprit humain. »
Voltaire, « Le Sottisier »
Mémoires d’enfance
« On est de son enfance comme on est d’un pays. »
Antoine de Saint-Exupéry
Danylou naquit dans un village champenois que sa famille quitta lorsqu’il avait six ans.
Il en conserva le souvenir d’un monde rural simple et rassurant, rude et pourtant amical, d’un univers de travail rythmé par les saisons, de paysages champêtres modelés par la nature.
Les années cinquante étaient celles de l’après-guerre et de la reconstruction. On appréciait la paix et la liberté retrouvées ainsi que la fin progressive des privations. Pour beaucoup de gens, la moindre chose matérielle était un bien précieux que l’on voulait durable ; au quotidien la nourriture était sacralisée et le petit Danylou ne devait strictement rien laisser dans son assiette. Le souvenir de l’Occupation revenait dans les conversations, on disait encore « les Boches » en parlant des Allemands. Le visage des adultes était souvent empreint de gravité. En ces temps austères et rigoureux, la loi, la morale, l’obéissance, le travail, le respect et les principes réglaient la vie de tous.
Les parents de Danylou décidèrent de partir pour la région parisienne afin que leurs enfants pussent étudier plus facilement, aussi déménagèrent-ils pour s’établir dans une ville de la proche banlieue, Montreuil-sous-Bois. La famille arriva là car il s’y trouvait une tréfilerie où le père pouvait retrouver son métier antérieur.
La tréfilerie Zibert se trouvait rue François Arago. C’était une vilaine usine qui rouillait tout le quartier alentour, même les trottoirs étaient imprégnés de cette couleur brune omniprésente.
Ses bâtiments avaient jadis été ceux d’une fabrique de poupées, dont on retrouvait parfois des morceaux ou ceux de leurs moules parmi tout ce qui avait été laissé là.
Pour accéder au logement familial, on devait traverser une partie de la cour mal pavée de cette usine, puis monter par un escalier extérieur en bois, le bas du bâtiment étant constitué d’un entrepôt aux vitres en partie cassées. Le crépi de cette construction, comme celui de toutes les autres, se défaisait par plaques laissant sur les murs des traces dont l’aspect plus ou moins foncé définissait l’ancienneté. À l’étage se trouvait un couloir accédant à deux appartements, séparés par une cloison de contreplaqué ne laissant que peu d’intimité aux deux familles qui logeaient là. Les voisins étaient des Italiens, la famille Visentini.
Il y avait plusieurs bâtiments dont certains étaient laissés en partie à l’abandon ou servaient occasionnellement de dépôts. Dans la cour étaient entreposées de longues rangées d’empilages de couronnes de fil de fer souvent rouillé que le petit Danylou ne devait pas escalader. Il y avait aussi deux épaves de camions dans l’une desquelles il allait parfois jouer au camionneur.
Dans le bâtiment principal se trouvait un ancien système à moteur central entraînant des machines par l’intermédiaire d

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