Jane Austen - Oeuvres
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Jane Austen - Oeuvres , livre ebook

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Description

Le Classcompilé n° 89 comprend les 6 romans achevés de Jane Austen. Il s'agit des traductions françaises contemporaines de Jane Austen.


Jane Austen, née le 16 décembre 1775 à Steventon, dans le Hampshire en Angleterre, et morte le 18 juillet 1817 à Winchester, dans le même comté, est une femme de lettres anglaise. Son réalisme, sa critique sociale mordante et sa maîtrise du discours indirect libre, son humour décalé et son ironie ont fait d'elle l'un des écrivains anglais les plus largement lus et aimés. (Wikip.)


Version 1.3


On consultera les instructions pour mettre à jour ce volume sur le site lci-eBooks, rubrique "Mettre à jour les livres"


CONTENU DE CE VOLUME :


ROMANS
Raison et Sensibilité (1811)
Orgueil et Prévention (1813)
Emma (1814)
Le Parc de Mansfield (1815)
Persuasion (1818)
L’Abbaye de Northanger (1818)


VOIR AUSSI
Mansfield-Park
La Nouvelle Emma (critique de Villeneuve)
Revue des Romans/Jane Austen
Le Roman classique en Angleterre - Jane Austen
Miss Austen
Le Roman réaliste en Angleterre avec Jane Austen
Une romancière réaliste d’autrefois - Jane Austen
Jane Austen (Rague)



Note : l'orthographe de 1800 est conservée : Les "t" finaux des adjectifs sont omis au pluriel.


Les livrels de lci-eBooks sont des compilations d’œuvres appartenant au domaine public : les textes d’un même auteur sont regroupés dans un eBook à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur. On trouvera le catalogue sur le site de l'éditeur.

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 113
EAN13 9782918042754
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0011€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

JANE AUSTEN ŒUVRES N°  89
Les Classcompilés sont des compilations d’auteurs classiques : les ouvrages d’un même auteur sont regroupés dans un livre numérique à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur.
MENTIONS
(1) © 2015-2021 Les eBooks Classiques Illustrés (www.lci-ebooks.e-monsite.com), à l’exclusion du contenu appartenant au domaine public ou placé sous licence libre. (2) Toutes autres marques ou entités mentionnées par l’éditeur dans cet ouvrage ne le sont qu’à des fins de citation des sources ; il n’existe aucune relation d’aucune sorte entre l’éditeur et ces marques ou entités. (3) L’orthographe originelle a été généralement respectée et peut se trouver différer de celle en vigueur.
ISBN : 978-2-918042-75-4
pour la version 1.x au format EPUB et sans DRM.
Historique des versions : 1.7 (05/09/2022), 1.6 (07/06/2021), 1.5 (22/01/2020), 1.4 (05/04/2019), 1.3 (12/12/2017), 1.2 (05/03/2017), 1.1 (26/05/2016), 1.0 (26/08/2015)
AVERTISSEMENT
Le contenu de cet ouvrage appartient au patrimoine littéraire des siècles révolus. Par conséquent, toutes les informations pratiques mentionnées comme étant d’actualité (adresses, évènements, etc...) sont aujourd’hui tout à fait obsolètes ; de même, les éléments à caractère scientifique qui s’y trouvent peuvent être très largement dépassés.
En outre, cet ouvrage peut renfermer des points de vue qui ne s’accordent pas avec l’éthique du présent siècle ; certaines des opinions qui y sont professées peuvent s’avérer datées ou désuètes : en particulier les prises de position ayant trait à la condition humaine (en matière de mœurs, politique, religions, ethnies…) ou même à la condition animale. Il est donc nécessaire à la lecture de faire preuve de discernement, de détachement, de sens critique, et de restituer les œuvres dans leurs contextes : cet ouvrage ne doit pas être jugé d’après le monde d’aujourd’hui et le monde d’aujourd’hui ne doit pas être jugé d’après cet ouvrage.
Enfin, et plus largement, les auteurs et artistes ayant contribué à cet ouvrage sont seuls responsables de leurs œuvres. Toutes opinions, jugements, critiques, voire injures, caricatures ou stéréotypes qu’elles renferment, n’appartiennent qu’à eux et ne représentent aucunement le point de vue de l’éditeur, qui transmet l’héritage culturel mais n’en cautionne pas le fond.
SOURCES
Cet eBook a été confectionné à partir des ressources suivantes sur le Web. Pour accéder à l’aide d’hyperliens à chacune d’entre elles, on consultera la page générale des ressources sur le site internet. Toutes les marques citées appartiennent à leurs propriétaires respectifs.
— La source des textes présent dans ce livre numérique se trouve sur le site Wikisource.

— Couverture  : Basé sur un dessin par sa sœur Cassandra. A. Portrait Gallery of Eminent Men and Women in Europe and America. New York: Johnson, Wilson & Company, 1873. Internet Archive/MSN/UC Libraries.
— Page de titre  :  Aquarelle par James Andrews of Maidenhead, basée sur le portrait de Cassandra Austen. Gravé par William Home Lizars. A Memoir of Jane Austen par son neveu J. E. Austen-Leigh, Vicaire de Bray, Berks. London: Richard Bentley, New Burlington Street, Publisher in Ordinary to her Majesty, 1870. Wikimedia Commons.
Si vous estimez qu’un contenu quelconque (texte ou image) de ce livre numérique n’a pas le droit de s’y trouver ou n’est pas attribué correctement, veuillez le signaler à travers le formulaire de contact du site internet .
LISTE DES TITRES
J ANE A USTEN (1775-1817)
ROMANS

RAISON ET SENSIBILITÉ
1811
ORGUEIL ET PRÉVENTION
1813
EMMA
1814
LE PARC DE MANSFIELD
1815
PERSUASION
1818
L’ABBAYE DE NORTHANGER
1818
VOIR AUSSI

MANSFIELD-PARK
1815
LA NOUVELLE EMMA ( critique de Villeneuve )
1816
REVUE DES ROMANS
1839
LE ROMAN CLASSIQUE EN ANGLETERRE
1878
MISS AUSTEN
1898
LE ROMAN RÉALISTE EN ANGLETERRE
1908
UNE ROMANCIÈRE RÉALISTE D’AUTREFOIS
1910
JANE AUSTEN ( Rague )
1914
PAGINATION
Ce volume contient 811 858 mots et 2 082 pages.
01. Raison et Sensibilité
353 pages
02. Orgueil et Prévention
318 pages
03. Emma
389 pages
04. Le Parc de Mansfield
264 pages
05. Mansfield Park
64 pages
06. Persuasion
251 pages
07. L’Abbaye de Northanger
203 pages
08. La Nouvelle Emma ( critique de Villeneuve )
18 pages
09. Revue des Romans
4 pages
10. Le Roman classique en Angleterre
24 pages
11. Miss Austen
7 pages
12. Le Roman réaliste en Angleterre
15 pages
13. Une romancière réaliste d’autrefois
8 pages
14. Jane Austen ( Rague )
147 pages
RAISON ET SENSIBILITÉ
1811
Trad. : I SABELLE DE M ONTOLIEU , 1815
353 pages
TABLE
CHAPITRE PREMIER.
CHAPITRE II.
CHAPITRE III.
CHAPITRE IV.
CHAPITRE V.
CHAPITRE VI.
CHAPITRE VII.
CHAPITRE VIII.
CHAPITRE IX.
CHAPITRE X.
CHAPITRE XI.
CHAPITRE XII.
CHAPITRE XIII.
CHAPITRE XIV.
CHAPITRE XV.
CHAPITRE XVI.
CHAPITRE XVII.
CHAPITRE XVIII.
CHAPITRE XIX.
CHAPITRE XX.
CHAPITRE XXI.
CHAPITRE XXII.
CHAPITRE XXIII.
CHAPITRE XXIV.
CHAPITRE XXV.
CHAPITRE XXVI.
CHAPITRE XXVII.
CHAPITRE XXVIII.
CHAPITRE XXIX.
CHAPITRE XXX.
CHAPITRE XXXI.
CHAPITRE XXXII.
CHAPITRE XXXIII.
CHAPITRE XXXIV.
CHAPITRE XXXV.
CHAPITRE XXXVI.
CHAPITRE XXXVII.
CHAPITRE XXXVIII.
CHAPITRE XXXIX.
CHAPITRE XL.
CHAPITRE XLI.
CHAPITRE XLII.
CHAPITRE XLIII.
CHAPITRE XLIV.
CHAPITRE XLV.
CHAPITRE XLVI.
CHAPITRE XLVII.
CHAPITRE XLVIII.
CHAPITRE XLIX.
CHAPITRE L.
CHAPITRE LI.
CHAPITRE LII.
Titre suivant : ORGUEIL ET PRÉVENTION
RAISON
ET

SENSIBILITÉ.
DE L’IMPRIMERIE DE D’HAUTEL, rue de la Harpe, n°. 80. ──────────
RAISON
ET
SENSIBILITÉ,
OU
LES DEUX MANIÈRES D’AIMER.
TRADUIT LIBREMENT DE L ’ ANGLAIS ,
PAR
Mme ISABELLE DE MONTOLIEU.
TOME PREMIER.
À PARIS,
CHEZ ARTHUS-BERTRAND, LIBRAIRE, RUE HAUTEFEUILLE, n°. 23.
1815.
CHAPITRE PREMIER.
L A famille des Dashwood était depuis long-temps établie dans le comté de Sussex. Leurs domaines étaient étendus, et leur résidence habituelle était à Norland-Park, au centre de leurs propriétés, où plusieurs générations avaient vécu avec honneur, aimées et respectées de leurs vassaux et de leurs voisins.
Le dernier possesseur de ces biens, était un vieux célibataire, qui pendant long-temps avait vécu avec une sœur chargée de diriger l’économie de sa maison, en même temps qu’elle était sa fidèle compagne. Elle mourut dix ans avant lui, et pour réparer cette perte, il invita un neveu, qui devait hériter de ses terres, à venir vivre auprès de lui avec toute sa famille. Ce neveu, M. Henri Dashwood était marié, et il avait des enfans. Le bon vieillard trouva dans leur société un bonheur qui lui était inconnu, et son attachement pour eux tous s’augmenta chaque jour. Monsieur et madame Henri Dashwood soignèrent sa vieillesse bien moins par intérêt que par bonté de cœur, et la gaîté des enfans, et leurs douces caresses animèrent le soir de sa vie et la prolongèrent.
M. Henri Dashwood avait un fils d’un premier mariage et trois filles de sa seconde femme. Son fils John était en possession d’une belle fortune provenant de sa mère, qui avait été très-riche. Économe par caractère, il ne fit aucune folle dépense, et se maria de bonne heure à miss Fanny Ferrars, jeune personne riche aussi, qui ajouta encore à sa fortune. La succession de la terre de Norland ne lui était donc pas aussi nécessaire qu’à ses trois sœurs qui n’avaient pas les mêmes espérances ; leur mère n’avait rien du tout à leur laisser, et leur père ne pouvait disposer que de sept mille livres sterling. Tout le reste de sa fortune devait revenir après lui à son fils, attendu qu’il n’avait eu pendant sa vie que la jouissance de la moitié du bien de sa première femme.
Le vieux oncle mourut ; son testament fut ouvert, et comme il arrive presque toujours, il fit beaucoup de mécontens. M. Henri Dashwood devait naturellement s’attendre à être le seul héritier, et l’était en effet, mais de manière à détruire pour lui la valeur de cet héritage, auquel il n’attachait de prix que pour faire un sort à sa femme et à ses trois filles, son fils étant déjà si avantageusement pourvu du côté de la fortune. Mais à sa grande surprise son oncle, qui paraissait aussi les aimer tendrement, avait cependant substitué tous ses biens à ce fils et à son enfant âgé de trois ou quatre ans ; tellement que M. Henri Dashwood n’avait plus le pouvoir d’en aliéner la moindre partie pour faire un sort à sa femme et à ses filles. Pendant les dernières années de la vie du vieillard, M. John Dashwood et sa femme avaient eu soin de lui faire beaucoup de visites, et d’amener avec eux leur petit garçon, qui caressait le vieux oncle, l’appelait bon grand papa , jouait autour de lui, l’amusait de son petit babil, et même de ses sottises enfantines, et qui finit par lui faire oublier toutes les attentions que ses nièces lui avaient prodiguées pendant des années. Il leur laissait cependant à chacune mille pièces, comme une marque d’amitié ; mais c’était tout ce qu’elles avaient à prétendre de son héritage.
M. Henri Dashwood fut d’abord consterné de ces dispositions ; il se consola cependant, en pensant que quoiqu’il fût déjà grand-père, il pouvait raisonnablement espérer de vivre encore bien des années, et de faire d’assez fortes économies sur ses grands revenus pour laisser après lui une somme considérable. Mais sur quoi peut compter l’homme mortel ! M. Dashwood ne survécut que quelques mois à son oncle, et de cette fortune si long-temps attendue, il ne resta à sa femme et à ses trois filles que dix mille pièces, y compris le legs des trois mille. Aussitôt que M. Henri Dashwood se sentit en danger, il fit venir son fils, et lui recommanda sa belle mère et ses trois sœurs, avec toute la force de la tendresse paternelle.
M. John Dashwood n’avait pas la sensibilité de son père et de toute sa famille ; cependant ému par la solennité du moment et par les tendres supplications d

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