40
pages
Français
Ebooks
2014
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2014
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Publié par
Date de parution
18 juin 2014
EAN13
9791029000577
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Publié par
Date de parution
18 juin 2014
EAN13
9791029000577
Langue
Français
Poids de l'ouvrage
1 Mo
Contes
Samia AÏSSAOUI
Contes
Cabote et le rêve éveillé Oréa et la pierre bleue Léonie, la fille aux doigts de fée
Illustré par Vanessa Werle
Les Éditions Chapitre.com
123, boulevard de Grenelle 75015 Paris
© Les Éditions Chapitre.com, 2014
ISBN : 979-10-290-0057-7
Avant-Propos
Entrez dans le monde magique des contes !
Les contes sont des histoires qui font voyager dans le monde imaginaire. Ces trois histoires nous invitent à sillonner des contrés lointaines ou la magie, la confiance en soi, le monde intuitif et la créativité sont mis en avant.
P REMIÈRE PARTIE
Cabote et le rêve éveillé
Cabote et le rêve éveillé
Cabote était un petit garçon de sept ans malin et intelligent. Il vivait avec ses parents et ses deux frères Tristan, l’aîné, et Ayejo, le cadet, dans une ferme retirée à plusieurs kilomètres du village le plus proche.
Les trois frères s’entendaient bien même si parfois il leur arrivait de se bagarrer. Cabote était un grand rêveur. Il aimait dessiner et aussi s’occuper des animaux de la ferme quand il n’allait pas à l’école.
Un jour, leurs parents devant se rendre au village pour faire des emplettes, les trois garçons étaient restés seuls. Les besognes terminées, ils jouèrent tranquillement au ballon devant la maison avec leur chien Pipo.
Leurs parents étaient partis depuis quelques heures déjà, quand une carriole tirée par deux chevaux s’approcha. Un homme d’un certain âge en costume, corpulent et avec une barbe, conduisait l’attelage.
Arrivé à la hauteur des enfants, il leur sourit gentiment :
– Bonjour, les garçons ! Vos parents sont là ?
– Non ! répondit Tristan, ils sont au village.
– Ah ! Dommage ! rétorqua l’homme. Les enfants, pouvez-vous m’indiquer où je peux faire boire mes chevaux ?
– Par-là Monsieur, il y a un étang juste derrière la maison ! Répondit Tristan.
– Merci !
Cabote regarda ce monsieur qui ne lui inspirait pas confiance. Sa petite voix intérieure lui disait de s’en méfier. Même Pipo aboyait, ce qui ne lui arrivait pas souvent.
Le monsieur conduisit la carriole vers l’étang par le chemin à gauche de la maison.
Quelques minutes après, il revint dans la cour et descendit de son attelage. Cabote s’approcha de son frère, essayant d’attirer son attention. Tristan le repoussa. Le chien recommença à aboyer de plus belle.
– Alors mon chien ! Que se passe-t-il ? Dit l’homme en direction de Pipo, en descendant de son attelage. Tiens, ça c’est pour toi.
Il envoya au chien un morceau de viande qu’il avait pris dans un sac en plastique. Le chien se jeta sur le morceau et se mit à le dévorer.
– Je m’appelle Benagio, je suis de passage dans la région ! Et vous les enfants, comment vous appelez-vous ?
– Moi c’est Tristan, lui c’est Ayejo, et le plus jeune c’est Cabote ! Répondit le grand garçon.
– Humm !! Ça vous dit des bonbons, les enfants ? J’en ai acheté pour mes enfants. À chaque fois que je voyage j’en achète. Ils adorent ceux-là. Il distribua les friandises aux enfants ; Cabote hésita un instant avant d’en prendre et de les manger.
– Est-ce que je peux me laver les mains et le visage ? Et un peu d’eau pour me désaltérer ! Continua Benagio, il fait chaud et j’en ai encore pour bien des kilomètres avant d’arriver à la maison.
Tristan lui montra la porte de la maison, et ils s’engouffrèrent tous à l’intérieur. Une fois dans la maison, il lui montra la porte de la salle d’eau. Les garçons, restés dans la grande pièce principale, s’étaient assis sur le sofa et le fauteuil. Ils se mirent à bailler en même temps. Et plus les minutes passèrent, plus ils se sentirent envahis de fatigue. Ils glissèrent petit à petit dans une torpeur jusqu’à s’endormir.
Sans qu’ils ne s’en rendent compte, l’homme les porta dans la carriole et partit en direction opposée au village. Le chien Pipo était resté dehors couché, totalement endormi également.
La carriole mit plusieurs heures avant d’arriver à destination. Elle s’approcha d’une clairière. Là, se dressaient plusieurs bâtisses. Benagio s’arrêta devant l’une d’elles et appela un autre homme pour l’aider à décharger sa cargaison. L’homme l’aida à amener les trois garçons encore endormis dans une des bâtisses, où se trouvaient des dortoirs. Ils laissèrent les enfants sur des matelas en prenant soin de fermer la porte à clé.
Au réveil, les enfants se retrouvèrent dans une pièce inconnue.
– Où sommes-nous ? Questionna Tristan en regardant la pièce remplie de lits.
– Je ne sais pas ! Répondit Ayejo, qui bailla.
– La porte est fermée ! S’écria Cabote. Un étrange et désagréable sentiment le fit frissonner.