Nouveau livre

Léticia Joguin-Rouxelle, Susie Norman, Joe Daniels, J. R Xenoz, Nawel Nedeï, Vanessa Cella, C. R Valentines

Description

Petits et grands, garçons ou filles, nous aimons tous partir vers de nouvelles aventures...

Que ce soit réel ou imaginaire, en plein coeur de nos rêves ou dans les contrées polaires...

À la rencontre des fées, des étoiles ou bien du Père Noël.

Souriez, imaginez, rêvez !

Soyez votre propre héros !

Sujets

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• Fiction
• Littérature d'enfance et de jeunesse
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• Noel

Informations

• Publié par: editions-encre-de-lune
• Date de parution: 22 décembre 2022
• Nombre de lectures: 3
• EAN13: 9782494619050
• Langue: Français

Extrait

C.R Valentines, Vanessa Cella, Nawel Nedeï, Joe Daniels, Xenoz JR, Susie Norman, Léticia Joguin-Rouxelle
 
Un
Voyage
Extraordinaire
 
 
 
© 2022. © C.R Valentines, Vanessa Cella, Nawel Nedeï, Joe Daniels, Xenoz JR, Susie Norman, Léticia Joguin-Rouxelle , Editions Encre de Lune. 
Tous droits réservés.
 
Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelques procédés que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit, est illicite et constitue une contrefaçon, aux termes des articles L.335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.

Crédit photo : ©canva.com
 
ISBN numérique : 9782494619050
Editions Encre de Lune, 21, rue Gimbert, 35580 Guignen
Courriel : [e-mail] 
Site Internet : www.https://editionsencredelun.wixsite.com/website-1
 
Cet ouvrage est une fiction. Toute ressemblance avec des personnes ou des institutions existantes ou ayant existé serait totalement fortuite.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Encre de Lune, La légende
 
 
C.R Valentines
 
 
— … et voilà pourquoi les Crispy, gardiens de la lune, conservent leur secret bien caché. Parce qu’il renferme le plus grand des pouvoirs, celui d’offrir à son propriétaire ce qu’il désire le plus au monde.
Alors que je replie le livre de mon enfance, les yeux de ma princesse se ferment tout en douceur. Ma petite Lya ressemble à un ange. Elle est un exemple de force et de courage. Malgré les douleurs que provoque sa maladie, elle reste toujours souriante et pleine d’entrain.
Depuis deux ans, les médecins tentent de découvrir de quoi souffre ma fille, sans succès. Elle a subi beaucoup de tests, d’examens et d’analyses, mais rien n’y fait, j’ignore quel mal la ronge. Elle s’affaiblit de jour en jour et je me sens totalement impuissant face à sa détresse. Elle ne peut plus sortir de son lit d’hôpital, passe son temps à dessiner ou à écouter les histoires que je lui raconte, n’ayant pas assez d’énergie pour pratiquer d’autres activités.
Lorsque je m’absente pour le travail, elle reste seule dans cette chambre sans couleur et ni joie. Alors, je lui apporte régulièrement un bouquet de ses fleurs préférées : des roses roses. J’essaie d’égayer ses journées du mieux que je peux.
Tandis que j’observe les traits délicats de mon enfant qui se repose, son médecin entre dans la pièce et se rapproche. Le visage tourmenté, il semble préoccupé.
— Monsieur Ford, je suis navré de vous déranger, mais je viens de recevoir les derniers résultats de Lya. Malheureusement, nous ignorons toujours ce qui cause ses symptômes. Son état s’aggrave et elle ne répond à aucun traitement. Son cœur s’épuise de plus en plus… Vous devez vous préparer au pire, énonce-t-il avec compassion.
— Comment ça   ? Vous voulez dire qu’elle… elle… elle va mourir   ? prononcé-je, les larmes aux yeux et le souffle coupé.
— Je le crains, Monsieur…
Mon cœur rate un battement et je retiens difficilement le cri de douleur qui menace de m’échapper. Cette annonce me fait l’effet d’une bombe et me brise de l’intérieur.
Incapable d’en supporter plus, je quitte la chambre à toute vitesse. En quelques foulées, je me retrouve sur le parking de l’hôpital où je laisse s’exprimer ma rage.
— Non   !
C’est tellement injuste   ! Je refuse de la perdre comme j’ai perdu sa maman…
 
***
La journée d’hier a été un véritable cauchemar, après avoir encaissé difficilement l’annonce faite par le médecin, je suis retourné auprès de mon enfant. Ce matin, à la NASA, alors que je m’entraîne pour mon prochain voyage sur la lune, mes pensées vagabondent vers Lya.
Si seulement je pouvais trouver un remède.
Je tourne en rond et n’arrive pas à me concentrer sur autre chose. Mon esprit est complètement déconnecté et les regards attendris de mes collègues ne me soulagent pas, au contraire, ils finissent même par devenir agaçants.
Chaque jour qui passe est identique, monotone, sans saveur… Je jongle entre le boulot et l’hôpital. Alternant tristesse et sourires forcés. Le temps nous est compté et ma colère augmente.
La pluie tombe tandis que je rentre à mon appartement, la tête basse et les yeux perdus dans le vague. Soudain, derrière moi, un bruit m’interpelle. J’ai l’impression que l’on me suit. J’accélère le pas, le cœur battant à vive allure. Le son étrange retentit à nouveau, me faisant penser à des biscottes que l’on écrase. Son allure s’adapte à la mienne. Je jette un œil par-dessus mon épaule, mais je ne vois personne… c’est vraiment bizarre.
Brusquement, un petit éternuement me surprend et je sursaute, je me retourne en position défensive, les poings levés. Dans la pénombre, je distingue une ombre minuscule cachée derrière la roue d’une poubelle.
Un rat   ? Un chaton   ? Qu’est-ce que c’est   ?
Lorsque j’entends un claquement de dents, je me rapproche en douceur. Je m’arrête près de la benne à ordures et me frotte les paupières, incertain de ce que je vois. Un lutin, pas plus haut que la canette de soda qui se trouve juste à ses côtés, m’observe avec de grands yeux ronds et larmoyants. La goutte au nez, la peau d’une blancheur extrême, le chapeau de travers et les bottines abîmées, il semble mal en point.
— Qu’est-ce que… je deviens fou   ? bafouillé-je en me penchant prudemment. Qui es-tu   ? Tu… Tu ne te sens pas bien, petite chose   ?
Charly, je crois que tu perds la tête   !
— Bloblo… bloblo… hoquète-t-il, à bout de souffle.
Sur le point de s’effondrer, il vacille en marchant vers moi. Je l’attrape dans mes paumes et le froid qui irradie de son être me fait frissonner. J’ignore qui est cette créature, mais je ne peux pas l’abandonner dans cet état.
Me précipitant chez moi, j’enroule cette petite chose tout droit sortie d’un conte de fées dans une serviette éponge pour le réchauffer. Il grelotte et je ne sais pas comment le soulager, alors, avec la plus grande délicatesse, je dépose le minuscule corps gelé au pied de la cheminée et prie pour qu’il aille mieux.
À défaut de pouvoir soigner ma fille, j’espère au moins réussir à aider ce petit bonhomme…
...