Demain, notre Terre
334 pages
Français

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Demain, notre Terre , livre ebook

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Description

Notre Terre est malade, comment vivront nos enfants demain ?

Une jeune femme, aidée d'un énigmatique voyageur de l'espace, va montrer la voie vers un nouvel équilibre entre l'homme, la faune et la flore. Ensemble, ils conduiront notre planète sur le chemin du renouveau. Des techniques oubliées, la volonté de privilégier l'être à l'avoir, de vivre en harmonie avec la nature, de rendre à l'homme son humanité et de ne plus être esclave du pouvoir et de l'argent, mèneront à un changement profond des mentalités et à une vie plus saine dans le partage et la générosité.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 08 décembre 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332835505
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0082€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-83548-2

© Edilivre, 2014
Et si demain

Et si demain notre Terre,
N’était plus en guerre.
Mais replantée en pleine terre
Pour moins de misère ;
Et si demain notre Terre,
Redevenait plus Terre à terre,
Avec ses petits lopins,
Dans tous ses recoins,
Pour se sentir à nouveau bien.
Et si demain notre Terre,
Trouvait des gens qui lui veulent du bien,
Avec des idées comme un retour à sa source,
Pour la protéger de son éternité.
Alors, demain notre Terre,
Pourra être fière,
D’enfin renaître de ses cendres,
Pour nos enfants.

Angélique Istace
La brocante des sentiments
Dédicace
A Nicolas, Stéphanie, Sébastien et Jade
Qui donnent un sens à ma vie
A Fée et Angélique
Mes sœurs de cœur
je dédie cet ouvrage.
Remerciements
Je n’aurais pu écrire ce livre sans mes amies Anne et Jenny, mon fils Nicolas qui ont cru en moi et ont toujours été présents surtout dans les moments de doute. Merci de m’avoir écouté, d’avoir lu et partagé ces pages si importantes pour moi, témoins d’une vision d’une ère nouvelle.
Prologue
Un cri ! Et notre vie a basculé. Ce voyage ! Nous en avions rêvé, nous l’avions préparé et étudié ensemble mes parents et moi. J’avais 15 ans, j’étais heureuse et nous allions nous envoler pour ce lointain pays qu’est l’Australie, nous laissions Kimi et Jed mes sœur et frère jumeaux avec leurs grands-parents.
Nous nous étions arrêtés dans la pénombre du jour mourant, le ciel orangé illuminait l’océan qui s’étendait à perte de vue. Les vagues venaient s’écraser avec colère au bas de la falaise ; à certains endroits, la roche s’entrouvrait et les flots s’y précipitaient pour rebondir sur les parois d’une grotte.
C’était beau, sauvage, mystérieux et nous nous sentions si petits dans cette immensité.
Ma mère s’était éloignée de quelques mètres, disparaissant derrière un buisson battu par les vents. Puis vint ce cri, celui qui aujourd’hui encore résonne dans ma mémoire et qui nous laissa à jamais seuls et différents.
Sans doute, s’était-elle trop approchée de l’arête glissante de la falaise, son pied s’était-il dérobé ? Elle disparut, emportée par les eaux rageuses qui érodaient la pierre.
Longtemps, on la chercha, mais l’océan ne nous la rendit pas.
C’était il y a 5 ans.
Première partie
Chapitre 1 La rencontre
Aujourd’hui, j’avais 20 ans, mes frère et sœur étaient dans leur dixième année. Il nous fallait retourner là-bas où nous l’avions perdue et revivre les moments magiques d’avant son départ. Nous voulions, Papa et moi, montrer aux jumeaux l’endroit où reposait notre mère. Je devais y retourner, on m’y appelait ; chaque jour, ce besoin était plus aigu en moi.
Nous avions quitté Melbourne puis passé Torquay, maintenant nous roulions sur la « great ocean road » longeant l’océan Indien, là où les falaises arrêtent les vagues. On pouvait admirer l’immensité bleue parcourue des traits blancs de l’écume ; une vaste plaine vert et jaune où se mêlaient buissons aux fleurs blanches, herbes hautes jaunies par le soleil et petits arbres dansant sous le vent, plantés sur un sol jaune orangé, surplombait la falaise. À ses pieds, s’étendait une longue plage de sable fin où l’océan venait mourir, les vagues ronflaient, éclataient en écume blanche puis venaient s’étaler sur le sable doré et chaud. De l’autre côté de la route, une forêt luxuriante mêlait son odeur de bush au parfum de l’océan.
Arrêtés sur le bord de la route, nous nous tenions au sommet de la falaise ; là devant nous, les vagues rageuses avaient érodé la roche et fait disparaitre les parties les plus friables. Nous pouvions admirer « les douze Apôtres » célèbres formations rocheuses, sentinelles qui prévenaient les marins qu’ici, les pierres affleuraient et leur interdisaient l’approche. En dessous de nous, les flots battaient la falaise ; en se penchant, on pouvait les voir s’engouffrer sous une arche de pierre. L’eau semblait ne pas en revenir, le reflux fortement marqué à nos pieds, semblait nul à l’entrée de cette caverne.
Nous parcourions cette côte magnifique à bord d’un camping-car et nous avions décidé de passer la nuit sur cette aire de repos où 5 ans plus tôt, maman disparut.
Tout était calme, l’immensité amenait la sérénité. Il n’y avait aucun vestige de la souffrance et de la brutalité du drame que nous avions vécu ici il y a 5 ans ni de cette séparation qui avait changé nos vies. Le temps semblait avoir effacé l’empreinte des évènements tragiques que cet endroit avait connus. Moi, je voyais ce buisson derrière lequel elle disparut, il avait grandi, s’était étalé et continuait à danser sous les rafales de vent. Il m’attirait, mais la peur me paralysait. Je voulais tout regarder, réapprivoiser ce lieu qui m’avait tant volé.
Les jumeaux étaient heureux : l’océan, la plaine où les kangourous, les émeus, les moutons et la multitude d’oiseaux multicolores se mélangeaient, tout les enthousiasmait ; ils aimaient ce pays sauvage où l’on pouvait parcourir de nombreuses lieues sans rencontrer âme qui vive. Cet endroit n’évoquait pas la perte et la souffrance pour eux. Ils savaient qu’ici, il y a longtemps pour eux, maman avait disparu, mais ils n’avaient pas d’images de maman heureuse, tournée vers l’océan, les bras en croix, les cheveux soufflés par le vent et riant devant toute cette beauté. Tous, nous nous sentions parties intégrantes de cette nature que la terre nous offrait. Ici, nous comprenions l’urgence de vivre en accord avec elle, de la respecter et de nous battre pour que tous ensemble nous rendions aux animaux, aux fleurs, aux arbres, aux rochers, à la terre …, le droit de coexister avec l’homme dans le partage et le respect mutuel. Il fallait agir pour que cesse l’invasion de l’homme, la destruction des forêts, la disparition d’espèces suite à l’annexion par l’homme de leurs habitats. Il était temps de sensibiliser les peuples à la protection et à la survie de notre planète bleue. Mais était-il déjà trop tard ?
La nuit envahissait la plaine, la lune se reflétait sur l’eau devenue grise. Nous étions installés autour d’une table face à l’océan. Perdus dans nos souvenirs, Papa et moi ne surveillions pas trop les jeux des jumeaux. Ceux-ci s’étaient toujours montrés prudents et raisonnables.
Soudain, j’entendis Kimi appeler son frère :
– Viens, Jed ! Il y a un tunnel, on dirait un toboggan.
Jed accourut. Je me levais pour aller voir leur découverte, lorsque me parvinrent leurs cris : la surprise, l’étonnement et la peur s’y mêlaient. Je me hâtais vers eux, quelques buissons les séparaient de moi, je ne les voyais plus. Ces quelques mètres furent si longs, tant d’images me revenaient, comme maman, ils ne pouvaient pas disparaître !
Là, derrière cette haie qui les avait soustraits à ma vue, il n’y avait plus rien : Kimi et Jed avaient disparu, englouti par la terre jaune de la plaine. Nous nous trouvions à plus de 10 mètres du bord de la falaise, ils n’avaient pas pu tomber. J’appelais mon père et sous la lumière de la lune, nous avons cherché le tunnel de Kimi.
À quelques mètres du buisson, caché entre des plantes sauvages qui poussaient en longs filaments entremêlés et soulevés par le vent, il y avait un puits circulaire, totalement lisse, assurément l’œuvre de l’homme. Le conduit descendait vers l’intérieur de la roche tout doucement comme le toboggan d’un parc aquatique qui vous mènerait directement dans la piscine. Ils n’avaient pas pu se blesser en descendant, mais qu’y avait-il là-dessous ? Et qui avait construit cette entrée vers cet univers souterrain. Nous nous interrogions et savions qu’il nous fallait nous aussi nous engager dans le conduit afin de secourir les jumeaux. Papa décida qu’il irait seul, je devais rester en haut et prévenir les secours s’ils ne revenaient pas.
Il disparut et j’attendis longtemps, mais aucun appel ne parvint, aucun bruit ne montait du conduit où tous ceux que je chérissais avaient disparu. Je retournais vers le camping-car, bien décidée à appeler les secours. Mais nous étions loin de tout, isolés, sans réseau. Je décidai donc d’attendre, peut-être quelqu’un passerait sur cette route qui longeait la côte sur des centaines de kilomètres.
Le temps passait, personne ne venait. L’angoisse, la solitude et tout l’amour que j’avais pour ces êtres disparus me poussèrent vers le trou béant du tunnel. Il m’invitait à les rejoindre, je croyais y entendre leurs voix qui m’appelaient. Je m’assis, les jambes pendantes dans l’entrée du tunnel menant aux entrailles de la terre. Et d’un mouvement des reins, je me jetais dans ce passage vers l’inconnu.
La descente fut longue, une pâle lumière semblait sortir des parois du conduit ; celui-ci était creusé dans la roche comme foré par un engin géant, les parois étaient patinées, je glissais sur une surface dure mais lisse, elle ne me blessait pas et la faible luminosité me semblait rassurante : on m’invitait à descendre, dans quel but et surtout qui ? J’arrivais dans une grande salle toute creusée dans la roche. Les murs étaient bruts : une roche jaunâtre où poussaient des champignons émettant une douce lumière qui éclairait toute la caverne, des piliers de roches brutes soutenaient un plafond bas, deux mètres seulement le séparaient du sol. Celui-ci était lisse comme travaillé à la ponceuse et là, reposait une cinquantaine de cocons blancs comme la neige et grands comme un cercueil. Du plus profond des cocons, sourdait une lueur verdâtre. Je ne pouvais voir ce qu’ils contenaient, il me faudrait m’en approcher et observer ce qui semblait vivre sous cette enveloppe ouateuse.
Je me rappelai alors pourquoi j’étais descendue, qui je devais retrouver et ramener vers la surface. Je

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