Dieu, le roi et l oiseau
408 pages
Français

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Dieu, le roi et l'oiseau , livre ebook

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Description

Comment réussir le IIIe millénaire ? Pour cela il faut comprendre Dieu et trouver un nouveau fil d’Ariane pour raconter autrement l’histoire de France. De saint Victor, ermite-évêque et sa paroisse jusqu’au Port-au-Prince en Haïti. Vous allez découvrir au travers des yeux d’un ancien griot africain, qui sont les empereurs gaulois, le plus grand saint d’Europe, le premier roi de droit divin, la mission jamais expliquée de Charlemagne, le roi d’Angleterre de 1135 à 1154 — pur français de Blois —, Saint Louis, la guerre de Cent Ans, le secret de Jeanne d’Arc, la Renaissance, la Révolution française et sa laïcité de 1880, leur donnant un sens jusqu’ici ignoré.

L’abbé Bleau et Jean-Marie Bourreau ont su adroitement utiliser l’histoire de leur petit village, La Chaussée Saint-Victor-lès-Blois, pour raconter la grande histoire de France. Tout y est vrai, même les contes.

Livre-découverte sur nos rois, écrit d’une manière inédite et innovante : « On pourrait aisément appeler Blois "la ville des Capétiens", des premiers comtes connus, jusqu’à notre dernier prince. N’oublions pas que le comte de Blois, Robert 1er, grand-père d’Hugues Capet, après la mort en 898 du roi, son frère Eudes, reçoit le comté de Paris puis devient à Reims en 922, roi de France. Il est l’origine de la nouvelle alliance des Francs Capétiens avec Dieu et du lignage exclusivement masculin de tous nos souverains, et de part sa fille, mère de Thibaud 1er de Blois-Tours, des premiers rois de Navarre français. »

Dieu est à l’origine, constamment à l’œuvre, et se révèle dans l’Histoire, la guidant pour accomplir son royaume d’amour et de bonté. Ce livre, qui unit aussi brillamment religion et science, est une révélation du Créateur pour les historiens, religieux, scientifiques et philosophes, nous permettant de découvrir l’essentiel : le travail de Dieu pour amener le Messie aujourd’hui.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 28 mai 2013
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332536099
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0120€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright




Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-53607-5

© Edilivre, 2013
Dédicace

Aux Vrais Parents, mon village en France et ma nation Haïti
Au commencement, Dieu créa le Ciel et la terre

Au commencement, Dieu créa le Ciel et la terre (La Bible 1-1-1)
Un millième de seconde après le « Début », les lois de la physique étaient telles qu’elles ne laissaient pas la moindre petite place au hasard pour accueillir l’arrivée de notre Terre, comme si tout avait été programmé à l’avance avec infiniment de précision pour permettre à la vie et à la conscience d’émerger. Si à cet instant primordial, la force électromagnétique et celle de gravité, déjà, n’avaient pas été des constantes si absolues, la liaison entre l’électron et le noyau aurait été modifiée, et avec la plus infime des variations la matière aurait brûlé ou se serait dispersée, incapable de créer les galaxies, et les molécules d’ADN n’auraient jamais existé. Mais sans quelqu’un capable de témoigner de l’existence de ces milliards de galaxies, l’univers n’existerait pas plus davantage. Un phénomène extraordinaire et nouveau se produisit après l’apparition de l’Homme : l’Histoire devint une coopération entre le Créateur et le créé, fondée sur les valeurs absolues d’amour, responsabilité et liberté. La Bible témoigne que l’être humain, le tout premier, chuta, détruisant l’amour et tomba dans l’ignorance physique et spirituelle. L’arbre de vie, l’homme parvenu à la perfection en incarnant « la Parole », tant attendu par Dieu pour clore sa création, ne se réalisa jamais. L’incroyable beauté de l’univers et de la vie, ses animaux, ses fleurs, ses montagnes, ses claires fontaines, rien n’exista donc réellement, et l’Histoire devint simplement un récit douloureux pour regagner l’homme corrompu qui accomplit son but originel et trouve le bonheur. La « fin des temps » est cette époque prodigieuse quand l’homme reconquiert l’amour, la responsabilité, la liberté, la connaissance physique et spirituelle.
L’Histoire de France prit forme progressivement et joua un rôle de premier rang dans cette volonté de Dieu de retrouver ses enfants, thèse de ce livre.
Les premiers rois d’Israël furent oints avec l’Onction sacrée pour préparer le peuple choisi à la venue du Sauveur.
Le royaume juif ayant échoué, cette même Onction sacrée fut apportée dans le christianisme par le Saint-Esprit, sous la forme d’une colombe, à saint Rémi pour le baptême de Clovis, donnant aux rois francs-mérovingiens, carolingiens et capétiens – la responsabilité de préparer la seconde venue du Messie.
Jeanne d’Arc, sainte Thérèse de Lisieux : « Vive le Dieu des Françs. »
Adam et Ève, Noé, Abraham… l’Histoire commença. Clovis et son lieutenant pour Blois, le leude Théobald, père de saint Victor, Charlemagne, Robert 1 er et son petit-fils Hugues Capet. Dans 1 Co 3 :16, saint Paul nous dit : « Ne savez-vous pas que vous êtes un temple de Dieu, et que l’esprit de Dieu habite en vous… » L’Histoire continue.
Jean 16 :12-13, paroles du Seigneur Jésus sur le retour du Christ : « J’ai encore beaucoup de choses à vous dire mais vous ne pouvez les porter à présent. Mais quand il viendra, lui, l’esprit de vérité, il vous introduira dans la vérité tout entière ; car il ne parlera pas de lui-même, mais ce qu’il entendra, il le dira et il vous dévoilera les choses à venir. »
Le Messie doit revenir avec la Parole perdue dès l’Origine, et nous la faire découvrir.
Prélude
Cette histoire se passe en France dans la vallée des châteaux, pile-poil où se mélangent le blanc de la royauté d’Orléans, le vert et rouge des jardins et vignobles de Touraine, le jaune des blés de Beauce, le marron du gibier de Sologne, le doré du miel gâtinais et vendômois, liés en gerbe arc-en-ciel par le ruban bleu de la Loire un matin de printemps.
Prenez un de ces chalands et autres futreaux, bateaux traditionnels ligériens, et tranquillement descendez ce dernier grand fleuve sauvage d’Europe où nous éclaboussent les chants de plus de deux cents espèces d’oiseaux ; lieu de rencontre du ciel, de l’eau et de la nature, baigné de cette luminosité éthérée des chatoyants levers et couchers de soleil, démultipliée par ce puissant miroir – La Loire : « le chemin du vent de la mer jusqu’au cœur de la France 1 . » L’air qu’on y respire est si doux, dans cette contrée si souvent chantée par de nombreux poètes comme notre bien-aimé comte et prince Charles 2 : « Le temps a laissé son manteau, De vent de froidure et de pluie, Et s’est vêtu de broderie, De soleil luisant, clair et beau… »
Chantonnons au fil de l’eau cette complainte de 1429 : « que reste-t-il au dauphin si gentil 3 … » Au sortir d’Orléans, laissez là Notre-Dame de Cléry, Meung et sa Rose incertaine. Puis à Beaugency vous passerez sous le pont du diable, que vous risquez de rencontrer à la pointe du jour, si vous n’y prenez garde. Ensuite le dernier pont de Mer avant Blois, celui de Muides où le val devient immense ; à gauche le château de Chambord que vous apercevez presque, lieu de baptême de la cousine Sophie. Descendez du bateau et poursuivez à pied jusqu’à Blois, par la rive droite, car la nature y vaut le coup d’œil et l’arrêt. Continuez jusqu’à la préceltique Suèvres, avec ses églises et vieux moulins à eau, et à Cour-sur-Loire suivez la légende dorée des pèlerins de Compostelle, magnifiquement racontée sur l’un des vitraux de l’église et emboîtez-leur le pas. Plus loin invitez-vous chez La Marquise de Pompadour à Ménars, lieu qu’elle ne pouvait accéder qu’humblement en se mouillant pour traverser le fleuve royal. Juste après, ne manquez pas à Saint-Denis la source sacrée de « Voginant », aujourd’hui fontaine Médicis où le jeune Louis XIII se désaltéra, accompagné de sa mère Marie, à la veille de devenir roi. Puis, finalement, vous ne pouvez pas les manquer ces quatre colosses de pierre blanche qui semblent garder l’entrée d’une contrée redoutée : deux sur les rives du fleuve et deux, au milieu, les pieds dans l’eau.
Ici commencent le territoire et la « cité des saints 4 » ; là se trouvent Saint-Victor et sur le coteau La Chaussée « afin que, selon les desseins de Dieu par Victor, Blois fût protégée, au dehors comme elle l’est au-dedans, contre tous ses ennemis 5 . »
Ici, le trésor de Dieu, du roi et de l’oiseau vous sera révélé, mais ce sera à vous de le trouver.
La princesse Cornelia et l’oiseau blanc
Pourquoi avoir représenté Charlemagne à la barbe blanche, un oiseau dans la main gauche et le sceptre de la royauté divine dans la main droite ?
Le secret du bas-relief perdu de Paganino 6 , sculpteur que Charles VIII avait ramené de son expédition d’Italie, et son message, furent bien gardés jusqu’au XXI e siècle pour accomplir ainsi une vieille légende qui courait depuis le Moyen-Âge :
Il était une fois… Il y a bien longtemps, 800 ans après Abraham, Dieu décida de créer son royaume sur terre, pour que son amour puisse y vivre pour toujours dans le cœur de ses enfants. Pour cela il investit et oint en Israël, au travers de ses prophètes, de grands rois, ses lieutenants sur terre, ceux qui devaient préparer le royaume pour le donner au Christ, son fils, à sa venue. Du lignage du second roi, l’intrépide berger-poète David, devait venir ce fils tant attendu par tous. Dans ce royaume, l’amour devait y être libre et volontaire, sinon ce ne serait plus de l’amour. Salomon, fils de David, par sa grande sagesse réussit à construire le temple de Jérusalem, un grand château où résidaient l’esprit de Dieu, ses dix commandements et son Alliance.
De la même manière, 800 ans après Jésus-Christ, le grand roi Charlemagne, oint de la même façon, ressentit le même appel à construire la Cité de Dieu , l’endroit où habiterait l’esprit de Dieu, et ainsi offrir tout cela au retour du Christ ; tâche difficile à réaliser seul, et pour l’aider on lui envoya un oiseau lumineux de blancheur, le Saint-Esprit, qui devait être toujours à ses côtés dans tous ses déplacements.
Ce roi, puis empereur très chrétien qui forgea l’Occident, malheureusement, ne put finir sa mission divine et seul son souvenir chevauchant un cheval fougueux au côté de son oiseau fidèle resta dans la mémoire attristée des gens du lieu.
Bien des siècles plus tard, une petite princesse du Bade-Wurtemberg 7 nommée Cornelia, les cheveux et les yeux noisette, la seule qui connaissait l’histoire du grand roi perdu, demanda à son papa de le retrouver et de lui offrir le joli oiseau. Dans ce genre d’histoire il y a toujours un affreux ou gentil dragon contre lequel lutter pour réaliser les vœux de la princesse, mais à la fin du XX e siècle il n’y avait plus sur terre de terrifiants dragons à combattre. Alors, l’épreuve qui lui fut demandée, par un ange éblouissant de gloire, fut de devenir pêcheur comme Jésus-Christ, et d’aller aux quatre coins du monde, aussi bien dans les pays les plus pauvres mais aussi les plus riches, dans les immenses océans mais aussi sur les rivières et les lacs ; il lui fallait attraper les plus dangereux poissons, les plus délicieux mais aussi les plus communs et les offrir aux redoutables gardiens du roi. Le papa ne pouvant rien refuser à sa petite princesse partit donc. Il se rendit en Afrique, et là, sur cette île si pauvre de Bioko, presque sur l’équateur dans le golfe de Guinée, il pêcha des tiburóns et des dangereux fish doctor . Un jour il réussit même à prendre dans ses filets quarante jeunes petits requins et la population de la ville de Malabo, en Guinée Équatoriale, fut très heureuse de les manger malgré le goût très fort. Puis il partit là où il fait très froid, en Alaska, pêcher le saumon. L’embouchure de la rivière qui se jetait dans la mer était si poissonneuse qu’il suffisait de

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