Elle n'était pas qu'une boniche , livre ebook

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La Fable



Pour préparer la relève à la tête de l’Etat, La Femme du Président de la République trouve un moyen d’écarter le fils adoptif de son mari, Albert Aziz, un sérieux concurrent de ses propres enfants.



A la suite d’un coup tordu monté de toute pièce par la famille, la garde présidentielle perd un de ses hommes. Un bon alibi pour la Femme d’arrêter Albert Aziz et l’enfermer dans la geôle de Togo, réputé pour sa sauvagerie dans le traitement des prisonniers.



Ce qu’elle ignore, Albert Aziz est le vrai fils de son mari, fruit de l’union cachée entre le Président et la boniche, Mamy. Cette dernière n’est autre que la mère adoptive de la femme du Président, c’est grâce à elle que le Président a connu et épousé sa femme officielle.



Le peuple ignorant cette réalité réclame la libération de « son héro Albert Aziz». La rue et les magouilles politiques installent le nouveau Président qui n’est autre qu’une marionnette à la solde des conservateurs.



Deux camps s’installent la femme seule face aux Président et à la boniche, un prétexte pour nous de raconter les accords secrets, les coups bats, les animosités qui se trament dans la haute sphère de nos régimes en Afrique et ailleurs.

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Nombre de lectures

101

EAN13

9782363824035

Langue

Français

Poids de l'ouvrage

2 Mo

ELLE N'ETAIT PAS UNE BONICHE
1.1 2. 2 3. 3 4. 4 5. 5 6. 6 7. 7
GUIDE
1.Cover 2.toc 3.1
1
En fond sonore on entend des chants de révolte entr ecoupés de cris et de pleurs…
Le Président seul plongé dans la lecture d’un document…
Femme(rentre tout en courroux) : Qu’est ce qui ne va pas ? Tous ces cris. Des pleurs. Des larmes. Des femmes. Des enfants. Je ne comprends plus rien…
Le Président(sursaute et cache délicatement le document) : Femme, ça fait dix millions de fois que je te le répète, il y a de s choses parfois tu n’as pas besoin de comprendre
Femme: Rien à ma vue ne justifie cette violence insensée sur la population de Digoré
Le Président : Qu’est-ce que tu en sais ? Ce n’est qu’une peccadille.
Femme : Peccadille, ça ?
Le Président? Ou deux : Combien de mort ? Cent mille ? Cinq cent mille millions ? A peine une dizaine pour un militaire de la garde présidentielle tué.
FemmeTué un militaire puis arrêté le coupable… Je cro yais que c’était la : consigne...
Le Président : Fallait camoufler la consigne en réprimant… Sans trace.
Femme : Les innocents. Les pauvres femmes et enfants… Tu as vu le carnage ?
Le Président : Pas la peine.
Femme : Pas la peine ! C’est tout ce que tu trouves à ...
Le Président : Femme j’ai besoin d’un peu de calme. Tu peux me laisser me reposer ?
Femme : Raison d’Etat comme tu aimes le dire.
Le Président : Alors tu m’as vu… Retire-toi !
Femme: Et l’auteur de cet assassinat ?
Le Président : Son compte est déjà réglé.
Femme : Je te parle de la consigne. Cet intrus.
Le Président (sentimental) : Tu tiens à finir avec MON FILS !?
Femme : Ton bâtard de… Ce garçon ne mérite pas le titre de prince.
Le Président : C’est lui le légitime.
Femme: Non reconnu.
Le Président (humour): Tu m’as fait quatre putes et un soulard qui ne font pas l’honneur du fauteuil.
Femme: Tous meilleurs à ce bâtard…
Le Président : Arrête tes affronts ou je me fâche.
Femmes, de soulard… En toutToi, tu as le droit de traiter les miens de pute  : cas moi je l’ai fait arrêté, il va crever dans la geôle de Togo.
Le Président : Mon fils à Togo, non pas là-bas ! Ne provoque pas la colère des dieux. Les gardiens de Togo sont formés pour tuer…
Femme: Tous les opposants du régime sont enfermés à Togo jusqu’à ce que…
Le Président : Il n’a rien à voir dans ce coup pourri.
Femme: Pas plus que Sankara éliminé par tes propres mains, ni comme Tavio livré aux lions, ni Zongo, ni Lumumba dévoré par tes panthères…
Le Présidentinels à la solde : Là tu parles des ennemis de la nation, des crim de l’impérialiste… Ils veulent ma mort notre mort. Quoi de plus normal de les braiser !
Femme : … Ne me tiens pas un discours politico-officiel.
Le Président : Je te devrais protéger ma famille, toi.
Femme : Ne me mêle pas…
Le Président : Tu le veilles ou non tu ne peux jamais te soustraire…
Femme : C’est toi, rien que toi.
Le Présidentromettent mon : Je ne peux laisser en liberté des gens qui comp pouvoir, mon fauteuil… je me suis battu pour.
FemmeJe ne t’ai pas épousé pour compter les bœufs, j e suis venue pour : boire le lait.
La boniche : Alors tu dois le boire jusqu’à la lie.
Femme: De quoi je me mêle !
La bonicheamille si tu ne le: De ce qui me concerne, je fais partie de cette f sais pas.
Femme: Ta place est à la cuisine.
LePrésident : Mamy fait partie intégrante de cette famille au même titre…
Femme : Mais là on parle entre époux.
La boniche : Je crois que le moment est venu pour tout dévoilé.
Femme : Dévoilé quoi ? Tu es ma coépouse ?
Laboniche : Plus. Je dépasse une simple coépouse. Je l’ai voulu moi-même.
Femme : Tu peux être plus claire ?
Le Président : Je ne crois pas.
La boniche: Tu ne… Demande à ton mari, c’est à lui
Le Président : Tu connais la sentence.
La boniche : La mort à mon âge n’est pas chose étrange.
Le Président : La colère des dieux y comprise est pire qu’une simple mort.
Femme: Je ne comprends pas …
Le Président : Tu n’as pas besoin de comprendre.
La boniche : Si, elle doit comprendre…
Le Président : Le serment.
La boniche : La vérité
Le Président : Il n’y aura pas de vérité ici ce soir
La boniche : Tôt ou tard…
Le Président : Mais pas aujourd’hui ma chérie…
Femme: Tu ne vas pas me dire que tu… toi un Président… le Tout puissant, le dur, le baobab tu te rabaisses au pied d’une boniche…
Le Président : Elle n’a jamais été ta boniche…
Femme: Tu perds la tête, je m’en doutais
La boniche : Nous avons certes pris de l’âge mais je ne
Femme : Assez de vos sous-entendus… mon mari et moi étions en discussion, tu n’es pas…
La boniche : Madame, je crois il s’agit là de la vie de mon fils.
Femme (ironise) : Si c’est pour parler de ce bâtard…
La boniche(même jeu) : Ce bâtard est mon sang.
Femme : Et alors !
La boniche(hystérique) : Tu...
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