En passant par mes mémoires
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Description

L'ouvrage rassemble une suite de petits textes, d’anecdotes, de sensations, que l'auteur propose à ses lecteurs. Tous ces petits récits sont indépendants. Ils sont placés au gré de l'auteur, selon ses souvenirs, ses envies...

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 10 décembre 2012
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332534200
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright




Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-53418-7

© Edilivre, 2013
Avant-propos

Voici une suite de petits textes, d’anecdotes, de sensations, que je vous propose.
Tous ces petits récits n’ont rien à voir entre eux, je les mets à mon gré selon mes souvenirs, mes envies, ceux qui aimeront liront, les autres peuvent acheter du BHL…
En passant par mes mémoires
 
Capturé physiquement, je n’ai eu aucun choix !
Elle m’a dit : tu es mon prisonnier et je vais t’en faire baver, puisque tel est mon Plaisir !
Elle a commencé par me violer ! Elle ne m’a pas vraiment torturé, sinon mentalement en me disant qu’elle allait le faire, mais en fait, n’a fait que semblant de le faire, n’empêche que j’ai eu peur…
Je reconnais qu’elle m’a fait manger de bonnes choses, qu’elle m’a offert de bons whisky, de bons vins et qu’elle m’a laissé fumer…
Puis elle m’embrassait sans cesse, m’a obligé de lui avouer que je l’aimais ou qu’elle allait alors se fâcher vraiment ! Qu’auriez vous fait à ma place ?
Alors je l’ai aimé vraiment, j’ai eu les plus grand des plaisirs entre ses bras, tout mon corps a eu droit au touché de ses doigts, elle m’a possédé entièrement dans une jouissance morale, physique, que je ne suis pas capable de vous décrire tout à fait…
Puis tout à coup elle m’attachait, je lui disais alors pourquoi Madame ? je ne peux m’enfuir ! Et elle me répondait : pour mieux te posséder, te violer et te torturer si j’en ai envie…
J’arrête là, j’en ai assez dit et le jour où elle m’a libéré, je l’ai suppliée de me garder ! Elle m’a répondu : tu en sors vivant, vas t’en ! Il en est encore temps !
Vous avez compris ?
* *       *
Quand j’ai débarqué en gare de Toulon ce 5 septembre 1966 j’ai vu des palmiers pour la première fois de ma vie.
Puis encadré par des Officiers Mariniers venus nous chercher en gare, nous sommes descendus à pied sur le quai Kronstadt pour prendre le Pipady, un vieux Transrade qui nous emmenait à St Mandrier de l’autre coté de la rade, pour intégrer l’école des apprentis mécaniciens de la flotte.
Quand j’ai vu cette rade sous un ciel bleu, avec une bonne partie de l’escadre à quai, aux appontements Milhaud, j’ai été saisi par tant de beauté.
En cet instant je ne comprenais pas les armes, ne connaissais pas encore les larmes, ce serait pour plus tard…
J’avais seize ans, comme tous mes camarades et nous étions encore des gamins…
Mais ce jour-là, j’ai su que j’allais être marin une bonne partie de ma vie.
* *       *
Le vent sifflait dans les cordages, il venait par bâbord amures, j’ai vu mon compagnon pâlir, il m’a dit, prends la barre, je vais vomir…
La mer c’est une dure école, l’océan il faut le prendre au sérieux, car il est des erreurs qu’il ne pardonne que rarement…
En ce temps pas de GPS, navigation à l’estime une fois plein large, il fallait avant de perdre la cote de vue, bien prendre des relevés des amers bien identifiables sur la carte, puis calculer au mieux la dérive, les courants ; sans cesse remonter au vent pour garder le cap, mais que c’était passionnant !
* *       *
Nous avons tous aimé une femme ou un homme dans nos vies, suivant nos sexes, je ne veux nullement abordé ici les « homo » cela les regarde et si je n’en suis pas d’accord, ce n’est pas moi qui juge non plus.
Alors des femmes j’en ai eu pas mal, sans aucune vantardise et aujourd’hui encore, je connais le piège des sentiments même si j’ai passé la soixantaine…
Dans les femmes, honnêtes pour la grande majorité, il y a aussi des calculatrices, des vicieuses, mais ce n’est pas le cas de la plupart.
Alors les femmes je les aime, à commencer par la mienne sans laquelle ma vie serait un vrai bazar…
Une femme, une véritable, c’est l’âme du foyer, je n’apprends rien à personne en écrivant cela, autrement c’est « la cata » et le mot est faible.
Une femme soigne tout le monde dans une maison, elle cuisine, lave, entretien, gère les moyens de la maisonnée et surtout met les enfants au monde et les éduque, ce qui est la plus grande, la plus belle des missions !
Alors je vous aime Mesdames, je vous aime d’amour charnel certes, mais je vous aime pour tout ce que vous êtes, à commencer par celle qui fut ma Mère et qui le jour de son départ de ce monde, m’a laissé dans une solitude que je ne comblerai jamais…
* *       *
Je suis donc un ancien marin, un ancien sous-marinier, comme j’ai commis d’autres nouvelles sur ce sujet, je ne vais pas recommencer ici, cependant plusieurs choses me viennent à l’esprit.
Des jeunes me disent, t’es bien assis sur ta retraite toi ! Nous, on n’en aura jamais !
Ce à quoi je réponds : Mais travaillez, battez-vous ! Éduquez-vous ! Vous parlez de retraite quarante ans à l’avance, cela n’a pas de sens ! Qui sait ce que sera le monde dans quarante ans, idiot de penser ainsi !
Cessez de vous plaindre et faites de la France ce qu’elle était !
Alors ils me disent, mais y’a pas de travail !
Faux leur dis-je ! Du travail y’en a pour ceux qui ont volonté et compétences certes, raison pour laquelle sortez vos deux pieds du même sabot !
Moi en retraite, on vient encore me demander des heures d’activités, je n’en veux pas car j’ai mes lectures, mes écritures, mes forums et je suis bien chez moi !
Car ayant parcouru le monde toute ma vie, je tiens désormais à la quiétude de ma chaumière Corrézienne…
* *       *
Naguère je livrerais de nuit (ai été chauffeur routier international après ma carrière marine) un grand dépôt de supermarché.
J’y ai connu une Dame que j’aidais à vider la marchandise et tout le boulot adéquat, nous avions l’habitude vers deux heures du matin d’aller casser une croûte en face dans un bistrot ouvert de nuit.
Faut dire que cette Dame nourrissait son fils, là normal, mais aussi son bon à rien de mari.
Elle me disait alors pendant ces moments de détentes : Pedro, fais-moi rire ! Et comme je blague facilement, les couillonnades s’enchaînent vite avec moi ; mais je vous assure qu’entre cette Dame et moi il n’y a eu qu’une amitié pure et simple !
Une nuit donc son stupide de mari débarque dans le bistrot en question et se met à hurler : « Je le savais bien que t’avais un amant ! »
Là mon sang n’a fait qu’un tour, j’ai chopé le gars au colback et manu militari lui ai fait passer la porte à coups de pieds au cul, c’est sur l’insistance de cette Dame, que je ne lui ai pas cassé la gueule à ce connard !
La semaine d’après elle m’a dit : Pedro, il m’a mis une branlée quand je suis rentré chez moi à la débauche ! Quel courage ce mec !
* *       *
J’ai un copain routier « Nanard » à qui il est arrivé pas mal de peccadilles, en voici une :
Un jour il arrive complètement harassé pour charger dans une boîte de la vallée du Rhone, il dit aux gars, faut que je dorme, je ne contrôle pas le chargement !
Dormez tranquille lui répondent les gars, on s’occupe de tout.
Mais rentré au dépôt chez nous, il manquait je ne sais combien de colis.
La semaine suivante, mon pote faisait Lyon/Marseille. Il s’arrête devant cette boîte où il avait chargé, entre dans le bureau du Directeur, sort « popaul » et se met à pisser devant lui !
L’autre appelle ses sbires et là je laisse parler mon pote :
« Deux mignons sont arrivés, deux gifles ! »
Nanard, pas le genre de gars qu’il faut chercher…
Voila, presque du Pagnol…
* *       *
Mon Père et moi, avons travaillés comme peu d’hommes l’ont fait, à 85 ans il cultivait encore des potagers incroyables ; quand j’avais 12/13 ans nous avons mis des mois à creuser un puits dans le rocher…
Ensuite pour moi ce fut la marine et là non plus je n’ai pas choisi le plus facile, le plus intéressant certes, mais bon, Dieu m’a permis de survivre…
Je ne t’ai que peu parlé de « la route » mais j’y ai eu accompli des tâches inouïes ! Je n’ai rien Écrits ou presque sur ce sujet, car je serai trop « méchant » en l’occurrence…
Alors comme cela va m’arriver, comme mon Père je vais mourir malheureux ; il est mort dégoûté de ce monde, mais en laissant à ses enfants un capital conséquent !
Alors quand Sarko a déplafonné la taxe sur héritage à jusqu’à 150 000 E estimant que les gens devaient pouvoir laisser une vie de travail à leurs enfants, j’ai trouvé cela d’une justice évidente !
Bien sûr les socialo (jaloux des gens qui produisent) veulent ramener à 100 000 E en un premier temps… No more comment…
Tant il est vrai que pour hollande, à 1801 E mensuel, nous sommes des riches ! Et lui qui a planqué 10 millions d’euro lorsque son Père a vendu ses cliniques, il est pauvre ? Le fisc ne peut pas l’atteindre, sociétés écrans à Londres et ces connards qui me disent, j’ai toujours voté à gauche moi ! Je vote pas pour les riches !
Je plagie Monsieur Ferrat : « Allons laissez moi rire ! Quand le taureau s’avance, ce n’est pas par plaisir que le torero danse, c’est que l’espagne a trop d’enfants pour les nourrir… »
Alors changeant, instable le Pedro ? Vous croyez que la vie est stable ? Que nos santés sont stables ?
Autre plagiat ou citation plutôt : « Cet homme a dit la vérité, il doit être exécuté… »
* *       *
Dans la misère du temps, bien des hommes luttèrent, ayant au cœur l’envie de surmonter leurs destins en des gloires bien éphémères.
Dans cette Espagne jadis glorieuse, riche de toutes ces mines d’or d’Amérique, peu de gens en profitèrent, ces fortunes en fait, ne firent que passer vers des marchands de tous poils, vers un « eldorado » illusoire, comme le montra l’histoire.
Alors l’esclavage ne prit jamais fin… les grands propriétaires fonciers ou industriels, savent encore de nos jours, emporter les ouvriers vers un avenir de peines et de chagrins…
Je vais essayer d’écrire mes pensées, mes souvenirs et ceux des anciens de la guerre civile espagnole

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