Espaces Topographies & imaginaires
98 pages
Français

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Espaces Topographies & imaginaires , livre ebook

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Description

La topographie de l'imaginaire réfléchit sur la représentation des formes fictionnelles dans divers contextes transnationaux, particulièrement en Amérique Latine. Les fictions des espaces, des mythes, de la tragédie et de l'Histoire répondent-elles aux crises du monde ? Le monde peut-il être résumé à un livre d'art ? Ces topographies de l'imaginaire essayent de réfléchir sur un geste culturel qui, dans la perspective d'une méthode philosophique, puisse juger les textualités et les visualités comme un unique processus de création des oeuvres d'art.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 mars 2018
Nombre de lectures 3
EAN13 9782336833224
Langue Français
Poids de l'ouvrage 5 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0800€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Collection
Ce livre est le 119 e livre de la

dirigée par François Soulages & Michel Costantini
Comité scientifique international de lecture
Argentine (Silvia Solas, Univ. de La Plata), Brésil (Alberto Olivieri, Univ. Fédérale de Bahia), Bulgarie (Ivaylo Ditchev, Univ. de Sofia St Clément d’Ohrid), Chili (Rodrigo Zuniga, Univ. du Chile, Santiago), Corée du Sud (Jin-Eun Seo, Daegu Arts University, Séoul), Espagne (Pilar Garcia, Univ. Sevilla), France (Michel Costantini & François Soulages, Univ. Paris 8), Géorgie (Marine Vekua, Univ. de Tbilissi), Grèce (Panayotis Papadimitropoulos, Univ. d’Ioanina), Japon (Kenji Kitamaya, Univ. Seijo, Tokyo), Hongrie (Anikó Ádam, Univ. Pázmány Péter, Egyetem), Russie (Tamara Gella, Univ. d’Orel), Slovaquie (Radovan Gura, Univ. Matej Bel, Banská Bystrica), Taïwan (Stéphanie Tsai, Unv. Centrale de Taiwan, Taipei)
Série RETINA
3 François Soulages (dir.), La ville & les arts
11 Michel Gironde (dir.), Les mémoires de la violence
12 Michel Gironde (dir.), Méditerranée & exil. Aujourd’hui
13 Eric Bonnet (dir.), Le Voyage créateur
14 Eric Bonnet (dir.), Esthétiques de l’écran. Lieux de l’image
17 Manuela de Barros, Duchamp & Malevitch. Art & Théories du langage
18 Bernard Lamizet, L’œil qui lit. Introduction à la sémiotique de l’image
30 François Soulages & Pascal Bonafoux (dir.), Portrait anonyme
31 Julien Verhaeghe, Art & flux. Une esthétique du contemporain
35 Pascal Martin & François Soulages (dir.), Les frontières du flou
36 Pascal Martin & François Soulages (dir.), Les frontières du flou au cinéma
37 Gezim Qendro, Le surréalisme socialiste. L’autopsie de l’utopie
38 Nathalie Reymond À propos de quelques peintures et d’une sculpture
39 Guy Lecerf, Le coloris comme expérience poétique
40 Marie-Luce Liberge, Images & violences de l’histoire
41 Pascal Bonafoux , Autoportrait. Or tout paraît
42 Kenji Kitayama, L’art, excès & frontières
43 Françoise Py (dir.), Du maniérisme à l’art post-moderne
44 Bertrand Naivin, Roy Lichtenstein, De la tête moderne au profil Facebook
48 Marc Veyrat, La Société i Matériel. De l’information comme matériau artistique, 1
49 Dominique Chateau, Théorie de la fiction. Mondes possibles et logique narrative
51 Patrick Nardin, Effacer, Défaire, Dérégler… entre peinture, vidéo, cinéma
55 Françoise Py (dir.), Métamorphoses allemandes & avant-gardes au XX e siècle
56 François Soulages & Sandrine Le Corre (dir.), Les frontières des écrans
58 F. Soulages & A. Erbetta (dir.), Frontières & migrations. Allers-retours géoartistiques & géopolitiques
60 François Soulages & Aniko Adam (dir.), Les frontières des rêves
61 M. Rinn & N. Narváez Bruneau (dir.), L’Afrique en images.
62 Michel Godefroy, Chirurgie esthétique & frontières de l’identité
63 Thierry Tremblay, Frontières du sujet. Une esthétique du déclin
Suite des livres publiés dans la Collection Eidos à la fin du livre
Publié avec le concours de
Titre

Biagio D’Angelo



Espaces Topographies & imaginaires
Écrits parisiens 2017-2018, 1


Préface d’Anikó Ádám Postface de François Soulages
Copyright

Du même auteur
Espaces. Topographies & imaginaires, Écrits parisiens 2017-2018, 1 , Paris, L’Harmattan, Collection Eidos , série RETINA, 2018
Temps. Photographie & littérature, Écrits parisiens 2017-2018, 2 , Paris, L’Harmattan, Collection Eidos , série RETINA, 2018 Espace-temps. Proust & les créations contemporaines, Écrits parisiens 2017-2018, 3 , Paris, L’Harmattan, Collection Eidos , série RETINA, 2018















© L’Harmattan, 2018 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris
http://www.editions-harmattan.fr
EAN Epub : 978-2-336-83322-4
Préface
Roland Barthes rêve du texte idéal : « Dans ce texte idéal, les réseaux sont multiples et jouent entre eux, sans qu’aucun puisse coiffer les autres ; ce texte est une galaxie de signifiants, non une structure de signifiés ; il n’a pas de commencement ; il est réversible 1 . »
Le texte idéal pour Roland Barthes n’a pas de frontières ; Biagio D’Angelo, mon ami et l’auteur de ce livre, souhaite franchir les frontières entre les textes et les arts ; il propose de lire autrement les textes et voir autrement les œuvres d’art, de voir autrement même le livre, de considérer autrement la méthode comparative qui met en lumière justement les lignes sinueuses séparant et reliant arts et textes. Les frontières sont plurielles et malléables, changeantes dans l’espace et dans le temps ; Biagio D’Angelo veut, comme Barthes, que la lecture, au sens large du terme, devienne un acte magique qui rend possible d’accéder directement au « plaisir ».
Le lecteur de ce recueil a du mal à classer dans des cases bien définies les concepts ; pourtant ce qui est dit et écrit sur l’image, sur la photographie, sur la langue ou sur la littérature se dirige vers le même point de fuite, vers la perspective de rendre perceptible aux sens ce qui est conçu par la raison comme système et structure. La lecture, sous la plume de Biagio D’Angelo, devient un exercice visuel, une image, l’écriture même.
L’homme, depuis toujours, rêve d’une langue inconnue, donc comprise par tout le monde. C’est le rêve de Barthes aussi de ne rien comprendre, donc de devenir étranger à sa propre langue. Le langage connu, celui qui nomme le monde, l’enferme dans des identités. La littérature peut échapper à la prison de la langue grâce aux arts et vice versa. Les arts pour les textes se révèlent comme autant de sorties, autant de possibilités d’échappatoires, et, au-delà, devient visible l’horizon que ce livre fait voir à ses lecteurs.
Depuis des temps révolus, les domaines et les genres scientifiques, artistiques et littéraires se recouvrent. L’inter- et la pluridisciplinarité étaient toujours une évidence malgré l’effort de certaines époques de les contourner à l’aide de lignes bien dessinées, définies et droites. Depuis que les méthodes et les théories scientifiques ont pénétré les réflexions et les théories esthétiques, après la critique dite impressionniste et grâce à la nouvelle linguistique générale à la fin du XIX e siècle, on touche encore de plus près cette interdisciplinarité. Le structuralisme, méthode inventée par un ethnologue, Claude Lévi-Strauss, a fécondé la linguistique, la critique littéraire, la narratologie ; ensuite, on voit la psychanalyse et la sociologie enrichir toujours la critique littéraire, et l’historiographie puiser dans la littérature, voire la poésie.
L’écrivain de ce livre suit Jacques Le Goff dans son fameux livre sur l’ Imaginaire médiéval où l’historien propose une nouvelle dimension de l’histoire, celle de l’imaginaire qu’il faut distinguer de la notion de la représentation, « liée au processus de l’abstraction où la représentation d’une cathédrale est l’idée de la cathédrale. L’imaginaire n’est pas reproductif comme la représentation, mais créateur et poétique. Pour évoquer une cathédrale, il faut recourir à la littérature ou à l’art. La fantaisie […] entraîne l’imaginaire au-delà de l’intellectuelle représentation 2 . »
Les études culturelles enfin ouvrent encore de nouvelles perspectives. Tous ces phénomènes, changements et prises de conscience n’auraient pas été possibles sans l’imagination des penseurs et des artistes qui ne cessent de réutiliser les méthodes et les moyens d’expression des autres domaines se référant ainsi les uns aux autres. Avec Biagio D’Angelo, on lit des textes à travers des arts plastiques, et on voit des œuvres d’art au fond des textes. Ces milieux se confondent, mais la confusion n’est qu’apparente parce qu’un nouvel ordre se forme toujours dû à la multiplication des signifiants.
Biagio D’Angelo, en bon comparatiste sans frontières, s’est toujours placé au-delà des frontières. Au sens géographique, dans l’espace, il relie l’Italie, la Russie, la Hongrie, le Pérou, le Brésil, le Canada et

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