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pages
Français
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2018
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Ebook
2018
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Publié par
Date de parution
26 juin 2018
Nombre de lectures
1
EAN13
9782376810490
Langue
Français
Le Classcompilé n° 149 contient les oeuvres d'Eugène Chavette.
Eugène Chavette , de son vrai nom Eugène Charlemagne Vachette , né le à Paris et mort le à Montfermeil , est un écrivain français . Écrivain humoriste, il présente sur un mode léger et burlesque de petites histoires dont la moralité s'accommode de macabre et de scabreux. Certains de ses romans sont des romans policiers , tels que Le Procès Pictompin , La Bande de la belle Aliette , La Chambre du crime. (Wikip.)
Contenu de ce volume :
RESTAURATEURS ET RESTAURÉS 1867
LES PETITES COMÉDIES DU VICE (Illustré) 1875
NOUS MARIONS VIRGINIE 1879
LA BANDE DE LA BELLE ALLIETTE 1882
LE SAUCISSON À PATTES I 1884
LE SAUCISSON À PATTES II 1884
LA CONQUÊTE D’UNE CUISINIÈRE I 1885
LA CONQUÊTE D’UNE CUISINIÈRE II 1885
Les livrels de lci-eBooks sont des compilations d’œuvres appartenant au domaine public : les textes d’un même auteur sont regroupés dans un eBook à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur. On trouvera le catalogue sur le site de l'éditeur.
Publié par
Date de parution
26 juin 2018
Nombre de lectures
1
EAN13
9782376810490
Langue
Français
EUGÈNE CHAVETTE Œ UVRES N° 149
Les Classcompilés sont des compilations d’auteurs classiques : les ouvrages d’un même auteur sont regroupés dans un livre numérique à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur.
MENTIONS
(1) © 2018-2021 Les eBooks Classiques Illustrés (www.lci-ebooks.e-monsite.com), à l’exclusion du contenu appartenant au domaine public ou placé sous licence libre. (2) Toutes autres marques ou entités mentionnées par l’éditeur dans cet ouvrage ne le sont qu’à des fins de citation des sources ; il n’existe aucune relation d’aucune sorte entre l’éditeur et ces marques ou entités. (3) L’orthographe originelle a été généralement respectée et peut se trouver différer de celle en vigueur.
ISBN : 978-2-37681-049-0
pour la version 1.x au format EPUB et sans DRM.
Historique des versions : 1.4 (05/09/2022), 1.3 (30/05/2021), 1.2 (02/01/2020), 1.1 (05/11/2019), 1.0 (26/06/2018).
AVERTISSEMENT
Le contenu de cet ouvrage appartient au patrimoine littéraire des siècles révolus. Par conséquent, toutes les informations pratiques mentionnées comme étant d’actualité (adresses, évènements, etc...) sont aujourd’hui tout à fait obsolètes ; de même, les éléments à caractère scientifique qui s’y trouvent peuvent être très largement dépassés.
En outre, cet ouvrage peut renfermer des points de vue qui ne s’accordent pas avec l’éthique du présent siècle ; certaines des opinions qui y sont professées peuvent s’avérer datées ou désuètes : en particulier les prises de position ayant trait à la condition humaine (en matière de mœurs, politique, religions, ethnies…) ou même à la condition animale. Il est donc nécessaire à la lecture de faire preuve de discernement, de détachement, de sens critique, et de restituer les œuvres dans leurs contextes : cet ouvrage ne doit pas être jugé d’après le monde d’aujourd’hui et le monde d’aujourd’hui ne doit pas être jugé d’après cet ouvrage.
Enfin, et plus largement, les auteurs et artistes ayant contribué à cet ouvrage sont seuls responsables de leurs œuvres. Toutes opinions, jugements, critiques, voire injures, caricatures ou stéréotypes qu’elles renferment, n’appartiennent qu’à eux et ne représentent aucunement le point de vue de l’éditeur, qui transmet l’héritage culturel mais n’en cautionne pas le fond.
SOURCES
Cet eBook a été confectionné à partir des ressources suivantes sur le Web. Pour accéder à l’aide d’hyperliens à chacune d’entre elles, on consultera la page générale des ressources sur le site internet. Toutes les marques citées appartiennent à leurs propriétaires respectifs.
— Wikisource : Les petites comédies du vice (Gallica / BnF [Bibliothèque nationale de France], [Internet Archive / Université de Toronto / Robarts, 24 images ]), Restaurateurs et restaurés (Gallica / BnF).
— Project Gutenberg : Nous marions Virginie , Le saucisson sur pattes I (Gallica / BnF), Le saucisson sur pattes II (Gallica / BnF), La bande de la belle Alliette (Gallica / BnF), La conquête d’une cuisinière I (Gallica / BnF), La conquête d’une cuisinière II (Gallica / BnF)
— Couverture : Le Café de la Nouvelle Athènes , par Jean-Louis Forain, circa 1896. (National Gallery of Art, Washington.)
Si vous estimez qu’un contenu quelconque (texte ou image) de ce livre numérique n’a pas le droit de s’y trouver ou n’est pas attribué correctement, veuillez le signaler à travers le formulaire de contact du site internet .
LISTE DES TITRES
E UGÈNE C HARLEMAGNE V ACHETTE (1827-1902)
RESTAURATEURS ET RESTAURÉS
1867
LES PETITES COMÉDIES DU VICE (Illustré)
1875
NOUS MARIONS VIRGINIE
1879
LA BANDE DE LA BELLE ALLIETTE
1882
LE SAUCISSON À PATTES I
1884
LE SAUCISSON À PATTES II
1884
LA CONQUÊTE D’UNE CUISINIÈRE I
1885
LA CONQUÊTE D’UNE CUISINIÈRE II
1885
PAGINATION
Ce volume contient 524 218 mots et 1 549 pages.
01. RESTAURATEURS ET RESTAURÉS
40 pages
02. LES PETITES COMÉDIES DU VICE
184 pages
03. NOUS MARIONS VIRGINIE
199 pages
04. LA BANDE DE LA BELLE ALLIETTE
180 pages
05. LE SAUCISSON À PATTES I
248 pages
06. LE SAUCISSON À PATTES II
247 pages
07. LA CONQUÊTE D’UNE CUISINIÈRE I
219 pages
08. LA CONQUÊTE D’UNE CUISINIÈRE II
219 pages
RESTAURATEURS ET RESTAURÉS
É léments bibliographiques :
É dition originale et sources de la présente édition : (Éditeur et date) A. Le Chevalier, 1867.
40 pages
TABLE
AVANT-PROPOS.
LES GRANDES CUISINES.
LES COULISSES.
TYPES D’ORIGINAUX.
LES BONNES MAISONS.
LES PETITES BOURSES.
À PRIX FIXE.
Ire catégorie des petites bourses.
LES TABLES D’HÔTE.
2e catégorie des petites bourses.
CHEZ DUVAL.
3e catégorie des petites bourses.
LES EXCENTRIQUES.
LES FOURCHETTES EN FER.
L’ARLEQUIN.
DERNIER ÉCHELON.
MORALITÉ. LA CUISINE BOURGEOISE.
Titre suivant : LES PETITES COMÉDIES DU VICE
Physionomies Parisiennes RESTAURATEURS ET RESTAURÉS PAR EUGÈNE CHAVETTE DESSINS PAR CHAM PARIS A. LE CHEVALIER, ÉDITEUR RUE RICHELIEU, 61 — 1867 Tous droits réservés
AVANT-PROPOS .
C e petit livre n’a pas la prétention superbe d’être un traité de gastronomie. Ses cent vingt pages ne suffiraient pas pour cette importante tâche qui exige au moins le format de l’ Almanach Bottin.
Nous offrons simplement une revue anecdotique des multiples établissements où, suivant la lourdeur de sa bourse, le Parisien va chaque jour s’attabler.
Il y a loin du perdreau truffé des boulevards à l’ arlequin des Halles. C’est donc cette distance que nous allons faire parcourir au lecteur.
En route !
RESTAURATEURS ET RESTAURÉS
LES GRANDES CUISINES.
À tout seigneur, tout honneur.
Place à l’argent !
Grandes cuisines et grands vins appartiennent de droit aux grandes bourses qui font les grosses recettes. — Visitons d’abord les établissements adoptés par la gastronomie opulente.
Dans cette nomenclature nous suivrons l’ordre alphabétique, car notre écrit n’est qu’un simple précis historique.
C AFÉ A NGLAIS . — Le café Anglais s’ouvrit en 1802, après la paix d’Amiens, qui fit affluer les Anglais à Paris, dont ils étaient écartés depuis longtemps. — (Car il est bon de remarquer que cet établissement, devenu l’un des plus illustres soutiens de la cuisine française, commença par la cuisine anglaise.) À la rupture de la paix, le café Anglais, privé tout à coup de sa clientèle étrangère, allait tomber, quand — à Paris un rien suffit pour attirer l’attention et fixer la vogue — il fut sauvé par le retentissement d’un seul dîner. Un marchand de vins nommé Buret, désireux de faire apprécier sa cave, offrit au café Anglais un dîner à dix des plus fameux gourmets de l’époque, sur lesquels il comptait pour lui faire une réclame.
À trois louis par tête !!! vins non compris !
C’était un prix exagéré pour le temps, et cela aurait déjà suffi pour signaler l’établissement, s’il n’était venu s’y joindre une curiosité culinaire. — C’est à ce repas que fut essayée la fameuse soupe, coûtant 25 fr. par tête , qui fut appelée le potage Camerani , du nom de son inventeur, semainier du théâtre Feydeau. Ce potage, qui fit événement, avait pour base fondamentale une quarantaine de foies de poulets gras qui, disait la chronique, ne devaient pas avoir été tués par la saignée, ni par l’étouffement !! Disons tout de suite que cette énigme, jetée à la badauderie parisienne, était de l’invention d’un convive, le physicien Beyer, qui avait eu l’idée de tuer ces malheureux poulets au moyen de l’électricité. — Par curiosité de connaître le problème de la mort des poulets et par gourmandise de savourer le coûteux potage inconnu, la foule afflua trois jours après au café, qui touchait à sa ruine. — Une ineptie avait attiré le public, des vins remarquables et une bonne cuisine le retinrent. Le café Anglais était déjà dans toute sa vogue, quand l’invasion lui fit acquérir une réputation européenne.
De 1814 à 1867, le triomphe du café Anglais n’a pas été sans revers. Fermé un instant, en 1841, il fut pris par Talabasse, qui lui donna un nouvel élan. Après son successeur, M. Lourdain, ancien notaire, l’établissement arriva au maître actuel, M. Delhomme, qui s’est adjoint spécialement pour la cuisine M. Dugleré, ancien propriétaire des Frères-Provençaux. — Les caves de cette maison sont une curiosité, et quelquefois les clients s’y sont fait servir à dîner.
C AFÉ B IGNON (café de Foi). Le café Bignon…
( Observation : Peut-être le lecteur s’étonnera-t-il de voir que la plupart de nos grands restaurants s’intitulent « Cafés ». Que voulez-vous ? c’est un peu, a-t-on dit, comme dans cet opéra-comique appelé le Maçon , où le principal personnage est un serrurier.)
Nous reprenons. — En 1812, ce café fut tenu par le nommé Pouillet, qui était propriétaire de l’immeuble. — « Le riche M. Pouillet ! » s’écriait-on en faisant allusion à l’immeuble, qui lui rapportait 21,000 fr. de rente. (Aujourd’hui, nous dit-on, cette même maison rapporte 138,000 fr.)
Nibeau, le successeur, tint le café pendant trente ans et y introduisit les déjeuners. Après lui, M. Bignon aîné, ancien garçon du café Minerve, en fit un restaurant, lança la maison et la céda à son frère, le patron actuel.
On y récolte de l’or, mais on le gagne bien.
M AISON D ORÉE . — Cette maison a fait revivre l’ancienne réputation du café Hardy . Nous avons dit plus haut qu’un rien suffit pour attirer la vogue : nous le répétons à propos du fondateur de cette maison. En 1799, Hardy eut l’idée d’apporter son gril dans le salon du public et de faire cuire sous l’œil du client le rognon qu’il avait demandé. — Ce n’était alors qu’un café, auquel, en 1805, la veuve Hardy joignit un restaurant, qui donna à dîner. En 1812, la riche veuve, qui épousait un général, céda sa maison à Siraud, qui, vers 1821, la vendit à MM. Hamel frères. En 1842, sur l’emplacement de la maison démolie fut élevée la Maison Dorée , où MM. Verdier frères ouvrirent ce restaurant, qu’ils ont rendu célèbre.
M AISON P HILIPPE . — En 1804, Philippe acheta 4,000 fr. le fonds d’un marchand de v