Hendrik Conscience - Oeuvres
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Description

Le Classcompilé n° 148 contient les oeuvres de Hendrik (ou Henri) Conscience.


Hendrik Conscience , né Henri Conscience le à Anvers , mort le (à 70 ans) à Ixelles , est un écrivain belge d'expression néerlandaise. (Wikip.)


ROMANS ET CONTES
LE LION DE FLANDRE 1838
Ce que peut souffrir une mère 1843
LE CONSCRIT 1850
L’AUBERGISTE DE VILLAGE 1850
Rosa l’aveugle. 1850
LE GENTILHOMME PAUVRE 1851
L’AVARE 1852
LA TOMBE DE FER 1860
LE PAYS DE L’OR 1862
HISTOIRE DE DEUX ENFANTS D’OUVRIERS 1865
ARGENT ET NOBLESSE 1881


Les livrels de lci-eBooks sont des compilations d’œuvres appartenant au domaine public : les textes d’un même auteur sont regroupés dans un eBook à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur. On trouvera le catalogue sur le site de l'éditeur.


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 14
EAN13 9782376810483
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0011€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

HENRI CONSCIENCE ŒUVRES N° 148
Les Classcompilés sont des compilations d’auteurs classiques : les ouvrages d’un même auteur sont regroupés dans un livre numérique à la mise en page soignée, pour la plus grande commodité du lecteur.
MENTIONS
(1) © 2018-2021 Les eBooks Classiques Illustrés (www.lci-ebooks.e-monsite.com), à l’exclusion du contenu appartenant au domaine public ou placé sous licence libre. (2) Toutes autres marques ou entités mentionnées par l’éditeur dans cet ouvrage ne le sont qu’à des fins de citation des sources ; il n’existe aucune relation d’aucune sorte entre l’éditeur et ces marques ou entités. (3) L’orthographe originelle a été généralement respectée et peut se trouver différer de celle en vigueur.
ISBN : 978-2-37681-049-0
pour la version 1.x au format EPUB et sans DRM.
Historique des versions : 1.4 (05/09/2022), 1.3 (30/05/2021), 1.2 (02/01/2020), 1.1 (05/11/2019), 1.0 (23/06/2018).
AVERTISSEMENT

Le contenu de cet ouvrage appartient au patrimoine littéraire des siècles révolus. Par conséquent, toutes les informations pratiques mentionnées comme étant d’actualité (adresses, évènements, etc...) sont aujourd’hui tout à fait obsolètes ; de même, les éléments à caractère scientifique qui s’y trouvent peuvent être très largement dépassés.
En outre, cet ouvrage peut renfermer des points de vue qui ne s’accordent pas avec l’éthique du présent siècle ; certaines des opinions qui y sont professées peuvent s’avérer datées ou désuètes : en particulier les prises de position ayant trait à la condition humaine (en matière de mœurs, politique, religions, ethnies…) ou même à la condition animale. Il est donc nécessaire à la lecture de faire preuve de discernement, de détachement, de sens critique, et de restituer les œuvres dans leurs contextes : cet ouvrage ne doit pas être jugé d’après le monde d’aujourd’hui et le monde d’aujourd’hui ne doit pas être jugé d’après cet ouvrage.
Enfin, et plus largement, les auteurs et artistes ayant contribué à cet ouvrage sont seuls responsables de leurs œuvres. Toutes opinions, jugements, critiques, voire injures, caricatures ou stéréotypes qu’elles renferment, n’appartiennent qu’à eux et ne représentent aucunement le point de vue de l’éditeur, qui transmet l’héritage culturel mais n’en cautionne pas le fond.
SOURCES
Cet eBook a été confectionné à partir des ressources suivantes sur le Web. Pour accéder à l’aide d’hyperliens à chacune d’entre elles, on consultera la page générale des ressources sur le site internet. Toutes les marques citées appartiennent à leurs propriétaires respectifs.
— Bibliothèque électronique du Québec : Argent et noblesse (Project Gutenberg / Gallica / BnF [Bibliothèque nationale de France]), Histoire de deux enfants d’ouvriers (Project Gutenberg / Gallica / BnF), La tombe de fer (Project Gutenberg / Gallica / BnF)
— Wikisource : Le lion de Flandre (Gallica / BnF), Scènes de la vie flamande (Internet Archive / Google Livres / New York Public Library)
— Project Gutenberg : Le pays de l’or .
— Couverture : Peinture par Henri De Pondt. Musée Kortrijk 1302 à Courtrai, Belgique. (Photo P. Hermans. Wikimedia Commons).
— Page de titre : L. Tuerlinckx / J. Franck. (dbnl [digitale bibliotheek voor de Nederlandse letteren]. Wikimedia Commons.)
— Image pré-sommaire : circa 1878. Le Nord contemporain , No 33, année 1883. (Rijksmuseum Amsterdam RP-F-2001-7-1219B-48)
Si vous estimez qu’un contenu quelconque (texte ou image) de ce livre numérique n’a pas le droit de s’y trouver ou n’est pas attribué correctement, veuillez le signaler à travers le formulaire de contact du site internet .

LISTE DES TITRES
H ENDRIK C ONSCIENCE (1812-1883)
ROMANS ET CONTES

LE LION DE FLANDRE
1838
CE QUE PEUT SOUFFRIR UNE MÈRE
1843
LE CONSCRIT
1850
L’AUBERGISTE DE VILLAGE
1850
ROSA L’AVEUGLE.
1850
LE GENTILHOMME PAUVRE
1851
L’AVARE
1852
LA TOMBE DE FER
1860
LE PAYS DE L’OR
1862
HISTOIRE DE DEUX ENFANTS D’OUVRIERS
1865
ARGENT ET NOBLESSE
1881
PAGINATION
Ce volume contient 528 459 mots et 1 362 pages.
01. SCÈNES DE LA VIE FLAMANDE - SÉRIE I
183 pages
02. SCÈNES DE LA VIE FLAMANDE - SÉRIE II
207 pages
03. LE LION DE FLANDRE
341 pages
04. LA TOMBE DE FER
191 pages
05. HISTOIRE DE DEUX ENFANTS D’OUVRIERS
107 pages
06. LE PAYS DE L’OR
129 pages
07. ARGENT ET NOBLESSE
188 pages
SCÈNES DE LA VIE FLAMANDE - PREMIÈRE SÉRIE
Traduction par Léon Wocquier
Éléments bibliographiques :
Édition originale flamande  : Ce que peut souffrir une mère [ Wat een Moeder lijden kan ], 1843
Le gentilhomme pauvre [ De arme edelman ], 1851 Le conscrit [ De Loteling ], 1850
Première édition française  : (Éditeur et date) Michel Lévy frères, 1854. [Contient de plus Rikke, tikke, tak ].
Sources de la présente édition  : Même éditeur, 1856.
183 pages
TABLE
CE QUE PEUT SOUFFRIR UNE MÈRE
I
II
III
LE GENTILHOMME PAUVRE
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
IX
X.
XI
LE CONSCRIT
I
II
III
IV
V
VI
VII
VIII
Titre suivant : SCÈNES DE LA VIE FLAMANDE - SECONDE SÉRIE
CE QUE PEUT SOUFFRIR UNE MÈRE
— HISTOIRE VÉRITABLE. —
I
Il faisait extrêmement froid dans les derniers jours du mois de janvier 1841. Les rues de la ville d’Anvers avaient pris leur vêtement d’hiver et resplendissaient d’une éclatante blancheur. Pourtant la neige ne tombait pas en moelleux flocons, et ne réjouissait pas l’œil en s’éparpillant capricieusement comme un léger duvet ; au contraire, rude comme la grêle, elle fouettait bruyamment les vitres des maisons closes avec soin, et le souffle piquant du nord renvoyait bientôt près du poêle embrasé la plupart de ceux qui se risquaient sur le seuil de leur demeure.
Malgré la rigueur du froid, et bien qu’il ne fût que neuf heures du matin, on voyait, grâce au vendredi  [1] , circuler beaucoup de monde. Les jeunes gens s’efforçaient de se réchauffer en accélérant le pas, les bons bourgeois soufflaient dans leurs doigts en claquant des dents, et les ouvriers se frappaient le corps à tour de bras.
En cet instant, une jeune femme traversait lentement la rue de la Boutique, dont elle devait bien connaître les habitudes, car elle allait d’une maison d’indigents à l’autre et ne sortait d’aucune sans qu’une expression de douce satisfaction se peignît sur ses traits. Un manteau de satin, doublé de chaude ouate sans doute, enveloppait sa taille élégante ; un chapeau de velours encadrait son gracieux visage et ses joues, légèrement empourprés par la vivacité de l’air. Un boa s’enroulait autour de son cou, et ses mains se dissimulaient dans un manchon charmant. Cette jeune dame, qui paraissait d’une condition aisée, touchait au seuil d’une maison dans laquelle elle semblait près d’entrer, lorsqu’elle aperçut à quelque distance une dame qu’elle connaissait ; elle s’arrêta devant la porte de la pauvre demeure jusqu’à ce que son amie fût à quelques pas d’elle, et, s’avançant alors à sa rencontre avec un doux sourire, elle lui dit :
— Bonjour, Adèle. Comment vas-tu ?
— Assez bien, et toi ?
— Dieu merci, je me porte bien et suis plus heureuse que je ne pourrais te le dire.
— Pourquoi cela ? Il me semble que le temps n’est pas si agréable ?
— Il l’est pour moi, Adèle. Je ne suis pas levée depuis une heure et j’ai déjà visité vingt maisons de pauvres. J’y ai vu une misère, chère Adèle, mais une misère à briser le cœur. La faim, le froid, la maladie, le dénûment… c’est inouï. Oh ! je m’estime heureuse d’être riche, car c’est une bien douce jouissance que de faire le bien !
— On dirait que tu vas pleurer, Anna ! Je vois des larmes dans tes yeux ; ne sois donc pas si sensible. Assurément les pauvres gens ne sont pas si à plaindre cet hiver ; vois que de distributions on fait. Charbon, pain, pommes de terre, tout est donné en abondance. Hier encore j’ai souscrit pour cinquante francs, et je te dirai que j’aime mieux laisser répartir mon argent par d’autres qu’aller moi-même dans toutes ces vilaines maisons.
— Adèle, tu ne connais pas les pauvres. N’en juge pas par ces vilains mendiants déguenillés, qui considèrent la quête des aumônes comme un bon métier, et déchirent et souillent avec intention leurs vêtements pour inspirer l’horreur ou la pitié. Viens avec moi. Je te montrerai des ouvriers dont les habits ne sont pas en lambeaux, dont le logis n’est pas un bouge malpropre, et dont la bouche ne s’ouvrira pas pour demander, mais seulement pour remercier et pour bénir. Tu verras l’horrible faim peinte sur leurs traits, le pain noir et glacé dans les doigts engourdis des enfants, les pleurs de la mère, le sombre désespoir du père… Oh si tes yeux contemplent ce muet tableau d’affliction et de souffrances, quelle céleste joie ne trouveras-tu pas à changer tout cela avec un peu d’argent… Tu verras les pauvres petits enfants se pendre à ta robe en dansant, la mère te sourire en joignant les mains, le père, égaré par la joie de la délivrance, presser dans ses mains osseuses ta douce main et la baigner de larmes brûlantes. Toi aussi, Adèle, tu verseras alors des larmes de bonheur et tu ne déroberas pas tes mains à leurs mains, si rudes qu’elles soient. Vraiment, Adèle, le souvenir de pareils moments m’émeut trop !
Tandis qu’Anna esquissait ce tableau d’une voix touchante et profondément émue, son amie n’avait pas prononcé un mot, pas même une de ces paroles brèves, une de ces exclamations qui témoignent de la sympathie de celui qui écoute. L’émotion d’Anna avait passé tout entière en elle, et lorsque son amie fixa les yeux sur elle, elle la vit tirer un mouchoir de son manchon pour essuyer deux grosses larmes qui allaient s’échapper de ses yeux.
— Anna ! dit-elle, je vais visiter les pauvres avec toi. J’ai assez d’argent sur moi. Consacrons toute la matinée à de bonnes œuvres. Oh ! que je suis contente de t’avoir rencontrée.
La bonne Anna contempla son amie avec émotion ; son visage exprimait assez combien elle se trouvait heureuse d’avoir procuré une bienfaitrice de plus aux pauvres. S

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