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Description
La lointaine Wuhan est aux prises d’un redoutable virus... Qui aurait pu penser, un seul instant, que cette réalité asiatique nous atteindrait dans toute sa virulence ? Puis, il y eut l'Italie... Et, le 16 mars 2020, la France plongeait à son tour dans l'horreur de la pandémie, entrant aussi dans une période de confinement. Fran, de son nid d'aigle, consigne ses impressions et ses états d'âme chaque jour... Elle oscille entre le malaise de la sensation d'enfermement, la tristesse de se trouver séparée de ses proches, l'angoisse... Comment gérer cette situation inédite ?
Sujets
Informations
Publié par | Edilivre |
Date de parution | 18 août 2020 |
Nombre de lectures | 0 |
EAN13 | 9782414487059 |
Langue | Français |
Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Couverture
Copyright
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue du Président Wilson – 93210 La Plaine Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com
Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
ISBN numérique : 978-2-414-48704-2
© Edilivre, 2020
Histoire d'un confinement
Le 16 mars 2020. C’était l’anniversaire de ma petite sœur… ce devait être un jour ensoleillé, un horizon sans nuage dans notre quotidien, quand le ciel s’obscurcit soudain. Hendaye, pour moi, ce fut Herculanum au jour de l’éruption. Le malheur qui sévissait sur la lointaine Wu Han était à nos portes. L’actualité sentait la mort. Jamais je n’aurais pensé vivre une pandémie mondiale. Dans mon esprit le Moyen-Âge était de retour avec son cortège de calamités ingérables et notre siècle tremblait devant un minuscule virus.
Je me sentis prisonnière, acculée… j’étais femme à prendre mes valises oui, mais où se réfugier ? L’invisible animalcule avait envahi la totalité de la planète, il sévissait partout. Une seule planque, la maison.
Assaillie par un tourbillon de pensées contradictoires, ma réaction première fut les larmes… mes enfants, mes petits-enfants, tous loin de moi… quel avenir pour eux ? Mon instinct rassembleur de mère-poule qui m’avait toujours permis de faire face jadis ne m’était plus d’aucun secours. Ils étaient tous adultes, dispersés, ils vivaient leur vie… et moi… impuissante… mon imagination alimentée par les médias déroulait devant mes yeux horrifiés des images apocalyptiques.
Mes proches, mes amis…
Pour évacuer ce trop plein d’émotions, je me mis à écrire, chaque matin, histoire de faire le point de la situation et me donner du courage. Le gouvernement nous confinait à la maison… la vie semblait basculer. Il fallait adopter l’attitude de la petite souris, sortant rarement de son trou les moustaches frémissantes, pour y rentrer aussitôt par peur du chat…
En ce 16 mars de l’an de grâce 2020, j’avais reçu le ciel sur la tête.
18 mars
Deuxième jour de confinement pour le bien de tous, il faut se le dire. Je me suis réveillée en me frottant les yeux et en espérant que ce n’était qu’un cauchemar. Je contemple la grisaille ambiante de mon nid d’aigle.
La menace grésille par delà le paysage habituel comme le message d’un ancien poste à galènes.
...