L’ordre des moines-guerriers Ahkena
188 pages
Français

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L’ordre des moines-guerriers Ahkena , livre ebook

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Description

Sokar éprouve des difficultés à s’adapter à son nouveau maître au Monastère portuaire. En effet, il est encore en deuil de Viggen, son précédent maître, et il trouve que son apprentissage ne progresse pas assez vite à son goût. De plus, Maya semble éviter sa compagnie à tout prix.
L’enquête que Sokar mène avec son maître à propos d’une secte qui fomenterait un complot contre la couronne l’oblige à se rendre régulièrement à Rubyliss, où il s’intéresse à une jolie inconnue qui commet différents larcins.
Au même moment, les forains débarquent en ville avec un nouveau devin, un individu louche qui cache sa réelle identité pour de funestes raisons. Puis, en cherchant à se réconcilier avec Maya, Sokar découvre l’existence de la guilde des voleurs d’une façon bien désagréable.

Informations

Publié par
Date de parution 07 janvier 2014
Nombre de lectures 1
EAN13 9782897334628
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Copyright © 2013 Christian Boivin
Copyright © 2013 Éditions AdA Inc.
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite sous quelque forme que ce soit sans la permission écrite de l’éditeur, sauf dans le cas d’une critique littéraire.

Éditeur : François Doucet
Révision linguistique : Féminin pluriel
Correction d’épreuves : Éliane Boucher, Catherine Vallée-Dumas
Conception de la couverture : Mathieu C. Dandurand
Photo de la couverture : © Thinkstock
Conception de la carte : Mathieu C. Dandurand, d’après l’original de Christian Boivin
Mise en pages : Mathieu C. Dandurand
ISBN papier 978-2-89733-460-4
ISBN PDF numérique 978-2-89733-461-1
ISBN ePub 978-2-89733-462-8
Première impression : 2013
Dépôt légal : 2013
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Bibliothèque Nationale du Canada

Éditions AdA Inc.
1385, boul. Lionel-Boulet
Varennes, Québec, Canada, J3X 1P7
Téléphone : 450-929-0296
Télécopieur : 450-929-0220
www.ada-inc.com
info@ada-inc.com

Diffusion
Canada : Éditions AdA Inc.
France : D.G. Diffusion
Z.I. des Bogues
31750 Escalquens — France
Téléphone : 05.61.00.09.99
Suisse : Transat — 23.42.77.40
Belgique : D.G. Diffusion — 05.61.00.09.99

Imprimé au Canada



Participation de la SODEC.
Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada (FLC) pour nos activités d’édition.
Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada

Boivin, Christian, 1974-

L’Ordre des moines-guerriers Ahkena
Sommaire : t. 1. Sokar -- t. 2. La guilde des voleurs.
ISBN 978-2-89733-457-4 (vol. 1)
ISBN 978-2-89733-460-4 (vol. 2)

I. Boivin, Christian, 1974- . Sokar. II. Boivin, Christian, 1974- . Guilde des voleurs. III. Titre. IV. Titre : Sokar. V. Titre : La guilde des voleurs.

PS8603.O425O72 2013 C843’.6 C2013-941592-0
PS9603.O425O72 2013
Conversion au format ePub par: www.laburbain.com

1
— Vite ! Attrapez ce voleur !
Sokar fut tiré du sommeil par la voix d’un garde de la ville qui hurlait à pleins poumons. D’ordinaire, Sokar pouvait rester assoupi pendant des heures sans que rien ne vienne le déranger. Son ­maître allait régulièrement à Rubyliss pour découvrir les nou­velles trouvailles que les marins débarquaient des calles de leurs navires, et Sokar devait l’accompagner chaque fois. Au début, il était plutôt excité, car il croyait que le voyage lui ferait vivre de nouvelles aventures palpitantes, mais il déchanta rapidement. Jamais rien d’exceptionnel ne se produisait, son maître ne faisant que parcourir la place publique, et examiner les divers produits qu’exposaient les marchands sur leurs étals. La routine s’installa vite et le rôle de Sokar se limitait principalement à tenir les rênes des chevaux, étant donné qu’il s’intéressait peu aux recherches de son maître. Souvent, il préférait s’allonger dans un coin, à paresser au soleil, et il se laissait glisser lentement vers une douce torpeur. Grâce aux motifs de sa cape qui l’identifiaient aisément comme appartenant à l’Ordre, on le laissait généraleme nt en paix. Jusqu’alors, jamais aucun événement n’était venu troubler ses songes.
Alors qu’il reprenait lentement ses esprits, Sokar vit passer devant lui une silhouette encapuchonnée dans une toge beige qui dévalait la ruelle à toute allure. Il la remarqua à peine, ses idées étant encore engourdies par le sommeil. La ruelle où Sokar se prélassait était courte, alors le coureur disparut de son champ de vision ­presque aussi vite qu’il y était entré. Quelques instants après, la garde surgit à son tour au bout de la ruelle, visiblement à la poursuite du coureur encapuchonné. Trois gardes passèrent à la course devant Sokar, il y en avait un quatrième, qui s’arrêta à sa hauteur pendant qu’il se remettait à la verticale.
— Vous auriez pu barrer la route à ce voleur ! On aurait vraiment apprécié d’avoir un coup de main.
— Désolé, répondit Sokar, encore endormi, en haussant les épaules.
Le garde s’en alla au pas de course en grommelant, s’efforçant de rattraper ses compagnons. Effectivement, si Sokar avait été plus alerte cette journée-là, il aurait pu bloquer le passage à ce voleur… ou peut-être pas. Son maître lui répétait sans cesse qu’il devait réfléchir avant d’agir, qu’il ne devait jamais tirer de conclusions trop hâtives, car les choses pouvaient être différentes de ce qu’elles paraissaient. Et à Rubyliss, il arrivait souvent que la garde prenne en chasse un présumé voleur, qui en fait était un honnête paysan. Alors, même si Sokar avait été pleinement en possession de ses moyens cette journée-là, il n’aurait probablement rien fait de toute façon.
Le garde tourna au coin de la ruelle et les bruits de bottes martelant le pavé finirent par s’estomper. Tout était redevenu calme. Sokar bailla tout en s’étirant, chassant les derniers relents de sommeil. Son maître était venu rencontrer un marchand qui vendait, semble-­ t-il , toute une panoplie de poudres aux propriétés hors de l’ordinaire et il y était depuis des heures. Sokar ne craignait pas pour la sécurité de son maître, bien au contraire. S’il était encore à l’intérieur, c’était que le vendeur avait réussi à satisfaire sa curiosité. Sokar s’approcha d’une fenêtre et se hissa sur la pointe des pieds, afin d’y jeter un coup d’œil. Les deux hommes discutaient toujours avec entrain. Sokar les examina pendant un moment et il en déduisit que son maître en avait certainement encore pour très longtemps. Il remit les talons par terre et soupira de découragement.
Après quoi, il entendit un bruit de bottes qui allaient au pas de course, et le son se dirigeait dans sa direction. Presque immédiatement, il vit la garde tourner au coin de la ruelle et passer devant lui en sens inverse. Cette fois, il n’y avait pas de trace du présumé voleur. Le même garde qui l’avait interrogé plus tôt lui adressa encore la parole :
— Est-ce que le voleur est repassé par ici ?
Sokar secoua lentement la tête, sans émotion, et le garde reprit sa course. Alors qu’ils avaient disparu de sa vue, Sokar entendit un léger sifflement. Il n’y prêta pas grande attention, quand le bruit se manifesta un peu plus distinctement. C’était tout juste un chuchotement.
— Pssst ! Est-ce qu’ils sont partis ?
Surpris, Sokar tourna la tête dans toutes les directions. Il n’arrivait à déterminer d’où venait la voix. Avait-il vraiment bien entendu ? Est-ce que la question lui avait réellement été adressée ?
— Pssst ! Par ici ! Derrière les tonneaux.
Face à Sokar, dans une ruelle perpendiculaire à la sienne, étaient regroupés une dizaine de tonneaux. Il ne voyait pas la personne qui s’adressait à lui. Il voulut traverser la ruelle, mais il n’eut pas le temps de faire un pas.
— Stop ! Arrête ! Tu risques de me faire repérer. Tout d’abord, réponds à ma question : Est-ce qu’ils sont partis ? Est-ce que je peux sortir ?
La voix chuchotait encore, tout en veillant à se faire entendre de Sokar uniquement.
— Euh… oui… oui, je crois que la voie est libre. Est-ce toi qu’ils pourchassaient ?
— Chut ! Parle moins fort ! Personne ne doit savoir que je suis ici.
— Désolé, murmura Sokar à son tour.
— Traverse la ruelle sans te précipiter, d’un pas normal, et dirige-toi vers moi.
— Vers où ? Je ne te vois pas !
— Par ici.
Sokar vit une main surgir de derrière les tonneaux et s’agiter juste assez pour qu’il l’aperçoive. La bride des chevaux était bien attachée à la bâtisse d’un marchand, il pouvait donc les y laisser sans crainte. Sokar traversa la ruelle d’un pas lent et s’arrêta devant le tonneau d’où était apparue la main. Le tonneau était presque aussi haut que Sokar. La personne qui s’était cachée derrière était certainement accroupie, Sokar ne pouvait pas la voir, même de si près.
— Tourne-toi face à la ruelle. Je vais

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