Le règne de l océan - Saga Océan - Tome 4
263 pages
Français

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Le règne de l'océan - Saga Océan - Tome 4 , livre ebook

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Description

« L'océan dévoile enfin tous ses mystères... » Un an après que son existence ait été bouleversée par sa rencontre avec Océan, Alizée n’est plus tout à fait la même. L’amour, la douleur, la peur et la haine l’ont marquée d’une façon indélébile. Cependant, plus que jamais, elle doit se montrer forte et déterminée puisqu’elle a la ferme intention de récupérer l’héritage qui lui a été volé. Devenue une véritable fille de l’océan, elle rassemble ses forces afin de guérir de ses blessures, mais également pour se préparer à affronter son destin. L’héritière légitime du trône d’Atlantide n’a pas encore dit son dernier mot.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 juin 2022
Nombre de lectures 38
EAN13 9791033802594
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

L’océan dévoile enfin tous ses mystères…
 
 
À écouter pendant votre lecture :
 
Head above water - Avril Lavigne
 
Titre original : Le règne de l’Océan
#4 Saga Océan
© 2022 Céline Musmeaux
Tous droits réservés
 
© 2022 NYMPHALIS
Collection : Soft Romance
102 chemin des campanules — 13012 Marseille
 
E-ISBN : 9791033802594
Dépôt Légal : juin 2022
Crédit photo : yuriyzhuravov et Stanislav
Conception graphique : Céline Musmeaux
 
Cette œuvre est une fiction. Elle est l’unique fruit de l’imagination de son auteur. Les noms propres, les personnages, les intrigues et les lieux sont donc inventés ou utilisés dans le cadre de cette création. Toute ressemblance même minime avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, des entreprises, des événements ou des lieux particuliers, serait de ce fait fortuite et relèverait d’une pure coïncidence.

Alizée 226
Je ne veux plus pleurer ni me prendre la tête avec toi. On s’est perdu de vue pendant neuf mois. Je te pensais mort tout en continuant de t’aimer sans douter de tes sentiments ni de ta force. Maintenant que tu es revenu d’outre-tombe, je n’ai pas le droit de flancher. Non, je dois au contraire me montrer plus forte que jamais. Ne me suis-je pas entraînée pour ça ? Oui, n’avais-je pas décidé de devenir une guerrière capable d’abattre celui qui avait détruit ma vie ?
Déterminée, je soigne mon pied en priorité depuis quatre jours afin de pouvoir retrouver mon autonomie.
Ambroise est plus que jamais mon adversaire. À cause de son ambition, tu es obligé de lui cirer les pompes. Après tout, on dit qu’il faut rester proche de ses ennemis.
Je bouge mes orteils.
Ils me font encore un peu mal, mais je pense que ma fracture est assez consolidée pour que je puisse marcher sans béquille.
Lorsque je me lève et que je fais un test, Travis me conseille :
— Attends un jour.
Comme j’ai décidé d’être raisonnable, je me rassieds. Surpris, il me demande :
— Tu te sens bien ?
Étonnée, je lui jette un regard en coin.
— Ouais, pourquoi ?
Travis ne va pas plus loin sur ce terrain, il me propose même en attrapant son paquet de clopes :
— Je vais sur la plage, tu viens ?
Je me relève puis je prends mes béquilles. On se dirige ensuite vers l’océan. Lentement, à mon rythme, nous avançons sous le soleil déclinant. Le silence n’est pas particulièrement gênant entre nous.
Travis est du genre silencieux, comme toi. Vous intériorisez beaucoup tandis que j’ai souvent besoin d’exprimer ce que je ressens. Même si c’est généralement pour dire des choses qui dépassent mes pensées.
Lorsqu’il s’installe sur le sable, il allume une cigarette. Pour ma part, je rêve d’aller me baigner. En me voyant rester debout, il me questionne :
— Qu’est-ce que tu regardes ?
Je fixe les vagues.
— C’est loin Atlantide ?
Il m’apprend :
— Oui, assez. La porte la plus proche doit être à deux ou trois mille kilomètres, sans compter qu’il faut plonger assez profond pour l’atteindre.
Surprise, je ricane :
— Et vous y allez à la nage ?
Il émet un rictus fier.
— On utilise des bateaux pour nous rapprocher des Açores ou d’un point de chute terrestre équivalent, comme un phare, une île, un bateau de transport. Ensuite, on plonge.
Perplexe, je commente :
— Sacrée expédition !
Travis m’informe :
— Personne ne quitte vraiment l’Atlantide, sauf les guerriers et les scientifiques. Et oui, c’est un voyage qui s’organise.
Dépitée, je murmure :
— Je ne suis pas près d’y aller.
Interloqué, il me questionne :
— Parce que tu as envie de t’y rendre ?
Je soupire interminablement :
— J’aimerais savoir à quoi ça ressemble puisque je dois me battre pour récupérer ma place.
Après avoir expulsé longuement de la fumée, il me décrit la cité :
— C’est immense. Cela tient plus d’un pays que d’une ville contrairement au mythe répandu à la surface.
Il annote :
— Il y a de vastes plaines, des constructions anciennes et d’autres, plus modernes. Il n’y a pas que la cité en elle-même.
Je m’assieds près de lui.
— Et qu’est-ce que vous y foutez ?
Amusé, il me répond :
— On vit tout aussi bien qu’ici ! Le soleil et l’air « naturel » en moins.
Il dessine un dôme.
— Au-dessus de nos têtes, il n’y a pas d’étoile, mais l’océan.
Vibrante de curiosité, je quémande encore :
— Et personne ne rêve d’en foutre le camp ?
Il sourit.
— C’est quoi cette question ?
J’agite mes cheveux.
— Ce n’est pas frustrant d’être enfermé ?
Il m’indique :
— Certaines personnes n’ont même pas le loisir d’en faire le tour durant toute une vie. Et d’autres décident d’aller voir ailleurs quelque temps…
Intriguée, je le cuisine davantage :
— C’est-à-dire ?
Travis remue sa cigarette devant son visage.
— Tu crois que mes traits viennent d’où ? L’un de mes ancêtres a eu la bougeotte et il s’est ramené avec un sang-mêlé métissé.
Je l’étudie attentivement.
— Japonais ?
Il grimace. Je tente autre chose :
— Chinois ?
Il bougonne :
— Tu le fais exprès ?
Je cesse de le charrier en affirmant :
— Coréen, hein ? Tu as un air de chanteur de K-pop.
Il marmonne un truc incompréhensif. Je le questionne donc :
— Tu as dit quoi ?
Travis riposte :
— Que tu es une foutue emmerdeuse !
Je m’écarte en l’envoyant promener à mon tour :
— Oh, va te faire voir !
Je boite jusqu’aux vagues s’écrasant sur la plage. L’eau salée me fait frissonner d’une sorte de bien-être. Je ferme les yeux et je respire l’odeur de l’océan pour me ressourcer.
Je n’en sais pas beaucoup plus, mais cela m’intrigue davantage. Je suis curieuse de découvrir d’où je viens et le peuple que je suis censée représenter. Jusqu’à maintenant, je n’ai fait que fuir et me défendre. Je souhaite à présent passer à l’offensive afin de prendre possession de mon héritage, et qui sait, sans doute, de l’aimer autant que j’apprécie mes balades aquatiques ? Après tout, puisque je suis la dernière fille des Poséidon, je suppose que tout deviendra plus naturel pour moi le jour où je pourrai faire mon entrée en Atlantide.
 
Travis 227
Elle encaisse bien.
Je l’observe tandis qu’elle fait face à l’océan.
Cela doit être hyper perturbant pour elle qu’il soit finalement vivant. Joie, peine, colère, elle m’a tout balancé à la gueule puis elle s’est vouée à son retour comme si le seul fait qu’il respirait lui suffisait.
Je recrache longuement de la fumée.
L’amour, hein ? Un mystère que je me prends en pleine face depuis quelques jours. Océan est un autre mec quand il s’agit d’elle. Le devoir devient une passion pour lui. Une dévorante folie qui le fait sortir de ses gonds et qui le maintient en vie. C’est aussi beau qu’effrayant.
J’observe « notre reine » patauger dans l’eau.
Je ne sais pas exactement ce qu’ils se sont dit. Je me doute qu’ils ont baisé, mais Océan semblait différent. C’est comme s’il avait repris le contrôle.
Je lui réclame pour la forme :
— Il t’a dit quand il revenait ?
Elle me répond :
— Ce connard m’a dit qu’il reviendrait vite ! Et comme tu vois, ça fait déjà quatre jours !
Amusé par sa rage, je souris.
— Tu es en manque de…
Alizée se retourne vivement et me glace le sang.
— Attention à ce que tu vas dire !
J’arrête presque de respirer durant quelques secondes avant de changer la pensée que j’allais exprimer :
— De lui… Qu’est-ce que tu imaginais ?
Elle rouspète aussitôt :
— Bien sûr qu’il me manque ! Cela fait des mois que je le pensais mort ! Et quand il est réapparu, je…
Sa voix tremble légèrement. Elle ricane amèrement :
— J’ai rarement vu Océan pleurer de cette façon. Il souffrait le martyre. Pourtant, des blessures atroces, il…
Elle fixe le ciel pour ravaler ses larmes. Je lui apprends :
— C’est une douleur inhumaine, c’est pour ça que c’est encore plus dur à supporter.
Alizée ne dit pas un mot. Alors, je lève les yeux vers elle. Son regard plein de chagrin me remue les tripes. Je bougonne :
— C’est quoi cette tête ? Ce n’est pas toi qui souffres et…
Elle me rétorque :
— C’est pareil !
En larmes, elle frappe sa poitrine.
— Ce qu’il endure est de ma faute ! J’aimerais lui retirer cette douleur ! J’aimerais la prendre pour moi ! J’aimerais…
Je la coupe :
— Ne t’emballe pas, Alizée. Il n’y a que lui pour la supporter.
Blessée, elle s’assied, ou plutôt, elle laisse lourdement ses fesses tomber sur le sable. En l’entendant sangloter, je déduis que j’aurais mieux fait de me taire. Aussi, je lui impose :
— Ne chiale pas…
Elle me hurle :
— Je ne pleure pas ! Je rage !
Son cri vient de m’exploser les tympans. Mais les sanglots dans sa voix ne peuvent pas mentir. Triste, je déclare :
— C’est peut-être qu’un mauvais moment à passer. Il peut s’habituer à l’orichalque.
Pour la rassurer, j’affirme :
— C’est Océan après tout ! Il est increvable !
Alizée murmure :
— « Increvable » ne veut pas dire « insensible à la souffrance ». Tu as entendu ses cris comme moi. Il ne pouvait pas se contenir.
J’abaisse les yeux.
— Il tiendra. Il a une volonté de fer.
Elle commente :
— Ce n’est pas un robot.
Je lève un sourcil. Elle complète :
— Il devait se sentir seul face à cette douleur. En plus, il était entouré d’ennemis.
Je lui réclame :
— Il t’a dit quelque chose ?
Elle hausse les épaules.
— J’aurais voulu qu’il reste avec nous.
Perplexe, je la reprends :
— Nous ?
Alizée proclame :
— Oui, nous ! Tous les trois, on aurait pu trouver une autre solution.
Forcé de suivre Océan et son projet, je lui rappelle :
— Si tu veux devenir la reine d’Atlantide, il faut suivre son plan parce qu’on ne parviendra jamais à entrer sans l’aide de quelqu’un qui est à l’intérieur, voire de toute une armée.
Un long silence suit. J’entrouvre les lèvres, mais elle me coupe :
— Je leur ferai payer le prix de ses souffrances.
Sa déclaration me fait légèrement frissonner. Elle ajoute :
— Je vais me battre, OK ? Et je le protégerai !
Cela me décroche un très vilain sourire moqueur.
Le proté

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