Notre amour en période d essai Tome 2 - Notre amour à nous
231 pages
Français

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Notre amour en période d'essai Tome 2 - Notre amour à nous , livre ebook

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Description

« Et si une seconde chance lui était donnée ? »Depuis la rentrée, Océane est comme prisonnière de ses souvenirs d’été.La tête ailleurs, elle n’est pas parvenue à s’intégrer dans sa nouvelle classe, ce qui lui occasionne quelques soucis, notamment avec certains garçons.Entre mal-être et isolement, l’adolescente inquiète ses parents qui constatent que ce ne sont pas seulement ses notes qui ont baissé, mais son état dans sa globalité.Alors, quand viennent les vacances de Toussaint, son programme n’a vraiment rien de réjouissant. Dormir, écouter de la musique, rester cloîtrer dans sa chambre, se morfondre, sont parmi les grands gagnants !Mais ses plans pourraient bien être bouleversés par l’intervention de son père.Lecture tout public - sans scène de sexe explicite

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 novembre 2022
Nombre de lectures 72
EAN13 9791033802556
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0300€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Et si une seconde chance lui était donnée ?
 
 
À écouter pendant votre lecture :
 
I Would - Justin Bieber
 
 
Titre original : Notre amour en période d’essai
#2 Notre amour à nous
 
© 2022 Céline Musmeaux
Tous droits réservés
 
© 2022 NYMPHALIS
Collection : Sweet Romance ®
102 chemin des campanules — 13012 Marseille
 
ISBN : 9791033802556
Dépôt Légal : octobre 2022
Crédit photo : Марина Демешко & westend61
Conception graphique : Céline Musmeaux
 
Cette œuvre est une fiction. Elle est l’unique fruit de l’imagination de son auteur. Les noms propres, les personnages, les intrigues et les lieux sont donc inventés ou utilisés dans le cadre de cette création. Toute ressemblance même minime avec des personnes réelles, vivantes ou décédées, des entreprises, des évènements ou des lieux particuliers, serait de ce fait fortuite et relèverait d’une pure coïncidence.

Océane 73
Maman m’a menti, je ne parviens ni à t’oublier ni à garder un bon souvenir de ce premier amour. Il est comme un couteau planté dans mon cœur. Chaque fois que je respire, il me fait mal comme si j’étais sur le point de crever.
J’émets un profond soupir en m’asseyant sur le bord de mon lit.
Cela fait un peu plus d’un mois et demi, mais j’ai l’impression que c’était hier. Tes cris et tes larmes hantent mon esprit. Je ne réussis plus à faire une nuit complète. Je me réveille toujours en ayant fait un cauchemar. J’ai perdu l’appétit. Et par-dessus tout, j’ai la sensation que cette peine ne disparaîtra jamais.
Au bout de ma vie, je me laisse tomber en arrière tout en fermant les yeux.
Est-ce que tu as tourné la page de ton côté   ?
Mon cœur se serre à cette idée.
Est-ce à une autre que tu souris   ? L’as-tu emmenée à notre base secrète   ? La fais-tu rire   ? La…
Des larmes débordent de mes yeux.
Accepter que tu puisses t’en remettre plus vite que moi me démolit. C’est pourtant dans ce but que je t’ai quitté. Je ne voulais pas que tu souffres comme je suis en train de souffrir.
Je tire mon tee-shirt contre ma poitrine.
J’étouffe ou plutôt, je survis par de petites respirations instinctives.
Mes doigts filent vers mes lèvres.
Tu me manques, Yannick. Je n’aurais jamais dû rompre sans nous laisser une chance de voir si ça pouvait fonctionner à distance. Mais j’avais peur. Oui, j’étais terrifiée à l’idée que je m’accroche à toi et que tu me laisses finalement tomber. Après tout, tu étais le premier garçon dont je tombais amoureuse, mais également le premier avec qui je me mettais en couple. Mes peurs et mon inexpérience me valent la détresse que j’éprouve aujourd’hui, car j’ai des regrets bien plus que des remords. Il aurait été préférable que j’essaie, et en cas d’échec, j’aurais rejeté toute la faute sur toi puisque je ne t’aurais jamais trahi avec un autre.
Je murmure :
— Aucun autre mec ne m’attire. Il n’y a que toi dans mon cœur…
Déprimée, je bascule pour enfouir mon visage dans mon oreiller afin de pleurer en étouffant mes sanglots.
J’ai mal   ! Je me hais vraiment   ! Et le pire, c’est que je ne pourrais jamais réparer cette erreur. J’ai désactivé le compte InstApp avec lequel on communiquait, et depuis, tu as fait de même.
Je bats des pieds en voulant hurler de frustration. Néanmoins, mon besoin de vivre prend le dessus sur mon besoin de faire disparaître mon chagrin. Je sors mon nez et je respire douloureusement.
De toute manière, tu as dit que tu me détestais. Je n’ai plus rien à attendre après un mois et demi de séparation sans le moindre contact.
Je soupire comme une âme en peine.
Je suis épuisée de tout ça   ! Pourquoi je ne parviens pas à t’oublier   ? Tu n’étais pas si exceptionnel, hein   ?
J’essaie immédiatement de démolir Yannick dans mon esprit.
Ouais, tu étais chiant et fatigant   ! Je n’avais pas un seul répit avec toi. Tu étais toujours sur mon dos, prêt à faire quelque chose ou à rester collé à moi. Un vrai pot de colle   ! Un…
J’ai beau tenter de lui cracher dessus, chaque moment passé avec lui me manque atrocement. Je fonds en larmes.
— Tu me manques…
Soudain, l’appel de ma mère me force à me redresser et à essuyer mes joues :
— Océane   !
Je renifle puis je fais semblant d’être occupée à faire quelque chose. Quand elle entre dans ma chambre, elle me questionne :
— Tu as prévu de faire quelque chose, cet après-midi   ?
Je remue la tête en ayant le nez rivé sur TokTok.
— Glander…
Elle s’assied derrière moi.
— C’est ton programme pour les vacances   ?
Je hausse les épaules.
— Oui.
Elle me réclame :
— Vous n’avez rien prévu avec tes copines   ?
J’affirme :
— Elles ont toutes un mec ou un crush. Alors, je n’ai pas envie de tenir la chandelle.
Mon commentaire amer la fait se pencher pour voir mon visage. Elle met aussitôt les pieds dans le plat :
— Et toi, comment va ton cœur   ?
Je réponds au tac au tac :
— Quel cœur   ? Je n’en ai plus   !
Incapable de cacher ma frustration, je lui souffle :
— De toute façon, ne te préoccupe pas de moi. Ne rien faire, ça me va.
Elle glisse ses doigts dans mes cheveux.
— Tu l’aimes encore   ?
Je me contiens pour ne pas lui répondre, mais elle s’en doute puisqu’elle ajoute :
— Tu as essayé de reprendre contact avec lui   ?
Je remue la tête. Maman m’interroge :
— Pourquoi   ?
Je ricane :
— Peut-être parce qu’il m’a dit qu’il me détestait, et qu’il s’est sans doute déjà trouvé une autre fille pour se consoler   ?
Surprise, elle souligne :
— C’est ce que tu penses   ?
Je déclare :
— C’est ce que j’espère   ! Après tout, c’est pour ça que je l’ai largué.
J’ai bien du mal à cacher ma peine. Aussi, ma mère soupire :
— Tu es sûre que c’est ce que tu voulais   ?
Je hausse les épaules.
— C’est trop tard pour revenir en arrière.
Des larmes dévalent mes joues. Maman me conseille :
— S’il te manque, tu devrais le contacter. Tu sais, il n’est jamais trop tard pour réparer une erreur. D’autant plus si tu as des regrets.
Le cœur brisé, je riposte :
— Arrête de me mentir   ! Certaines choses ne se réparent pas, je le sais maintenant   !
Maman s’allonge près de moi puis elle m’étreint.
— Je suis désolée que tu souffres comme ça, mon bébé. Mais je t’assure qu’un jour, ça ira mieux.
Fatiguée de m’en convaincre, je ferme les yeux sans lui répondre.
Ça n’ira jamais mieux. J’ai quitté celui qui aurait pu être mon âme sœur. J’ai pris son amour puis je l’ai jeté à la poubelle. J’ai broyé son cœur comme j’ai passé le mien à la moulinette. J’ai mis un point final à notre relation parce que j’avais peur que ce soit lui qui s’en charge après mon départ. Je me suis condamnée à souffrir et à me sentir incomplète. Et le pire, c’est que même si je lui demandais pardon, je doute qu’il accepte de me pardonner.
Mon cœur me serre comme s’il allait s’arrêter de battre.
C’était un amour à durée déterminée. On le savait tous les deux. J’ai simplement raccourci le délai de sa mise à mort…
 
74
Lorsque je me réveille, Maman est partie. Je souffle longuement de dépit.
Je ne voulais pas pleurer devant elle. Cela fait plus d’un mois que je m’efforce de cacher ma douleur.
Je consulte l’heure sur mon téléphone.
Il est bientôt dix-neuf heures. Je suppose qu’il faut que j’aille m’arranger un peu si je ne veux pas que mon père crise en voyant ma tête.
Dans cette idée, je me redresse. Assommée par cette trop longue sieste, je me sens patraque. Du coup, je fais une pause sur le bord du lit.
Dire que j’avais peur de finir avec le cœur brisé comme toutes mes copines, j’ai fait mille fois pire qu’elles.
Je me hisse puis je me traîne jusqu’à la salle de bains.
Ouais, je me suis vautrée lamentablement. Et le pire, c’est que j’ai l’impression que tout le monde pense que je simule ou que j’en fais trop. Mais mon cœur me fait vraiment hyper mal…
Je pousse la porte lourdement. Dès que je jette un œil au miroir, je grimace.
— Pathétique…
Je me mouille le visage pour me débarbouiller et me réveiller. Cependant, ça n’a pas l’air de faire l’effet que je recherche. Je me fixe avec une certaine forme de colère.
La tête que j’ai   ! J’ai l’air de quoi   ? Je me mets minable pour un garçon qui doit vivre sa meilleure vie. Après tout, tu n’étais pas comme moi. Ce n’était ni la première ni la dernière de tes ruptures. Tu as dû encaisser et rebondir depuis le temps. Et moi, je suis là, comme ça, à chialer pour des souvenirs.
Je ravale un sanglot.
Je me déteste. Pourquoi je me sens si mal, hein   ? Est-ce le manque ou la culpabilité qui me détruit le plus   ?
Parce que je ne veux pas descendre en larmes, je ferme la porte et je m’enferme pour prendre une douche. Je me déshabille rapidement puis j’enjambe la baignoire pour faire couler l’eau.
Je suis sûre que tu te portes bien. Tu as dû retrouver une fille naïve ou peut-être une plus dévergondée dans ton bahut.
Je traîne sous la douche. Aussi, Papa me hèle :
— Tu vas nous en laisser un peu   ?
Sa plaisanterie ne me fait plus rire comme avant. Je coupe l’eau sans lui répondre. Il ajoute :
— Dépêche-toi de t’habiller, sinon je vais manger ta part   !
Blasée, je m’enroule dans ma serviette avant de me brosser afin de démêler mes cheveux. Lorsque j’ai terminé, je m’essuie un peu mieux avant d’aller m’habiller dans ma chambre. Par habitude, je tire le rideau comme Yannick me l’avait fait remarquer des dizaines de fois bien que je n’aie qu’un mur en face de moi. Mon cœur se serre.
— Pourquoi je n’arrête pas de penser à toi   ?
Triste, j’enfile mon pyjama. Je me dirige ensuite vers l’étage inférieur. En descendant l’escalier, je soupire longuement. Cependant, quand j’arrive près de la cuisine, je constate que mes parents sont en train de parler de moi. Du coup, je m’arrête pour les écouter. Papa demande nerveusement à Maman :
— Et tu as vu comment elle a maigri ? Elle ne mange presque plus rien.
Elle lui répond :
— Que veux-tu que je fasse   ? Tu veux que je la g

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