Journal d un esprit torturé
182 pages
Français

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Journal d'un esprit torturé , livre ebook

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Description

Si ce roman prend d'abord des allures de journal d'adolescent au style humoristique, il évolue au fil des pages et s'élève philosophiquement.
Destin, Dieu, instinct, subconscient, séduction, nature humaine, peur, désir, espoir, attente... sont autant de thèmes qui y sont abordés.
L'auteur nous fait part de ses expériences et des réflexions qui en sont nées.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 19 septembre 2013
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332580047
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright














Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-58002-3

© Edilivre, 2013
Bien. Alors je ne sais pas vraiment à quoi sert ce fichier Word, mais j’ai l’impression qu’il va avoir une grande utilité dans un futur proche. Bref, en cet instant, pendant que je tape ces lignes… j’ai les yeux fermés. Oui, oui, fermés. Et j’ai la sensation que j’écris (presque) parfaitement bien !! Mieux que la plupart des personnes qui écrivent les yeux ouverts, quoi. Si vous voyez ce que je veux dire… Bon, alors d’abord, le premier but de ce fichier et de la merde que j’y étale, c’est de développer mon instinct. Vous savez bien, quand on fait quelque chose ou qu’on dit quelque chose simplement parce qu’au fond de soi-même on a la profonde sensation de devoir le faire ou de devoir le dire. Petite parenthèse : j’ai toujours et encore les yeux fermés. J’essaye actuellement, en fait, de déballer le plus vite possible, avec le moins de pensées ou de réflexions, d’interférences quoi, possibles, tout ce qui me passe par le cœur, et non par la tête. Mon objectif est de bannir totalement ce que j’ai dans la tête. Tout ce qui m’empêche constamment d’agir selon mes propres convictions. En même temps, ça pourrait bien me permettre d’améliorer ma confiance en moi. En effet, si j’arrive, là, à déballer autant de mots qui ne sont pas totalement dénués de sens, les yeux fermés et sans jamais laisser mes doigts se reposer sur le clavier, ça peut m’aider à être spontané. Et oui ! Je suis tout à fait sérieux, mesdames et messieurs ! Disons que c’est mon truc à moi. C’est ma méthode, ce qui est en accord avec moi-même. Car je dois avouer qu’en ce moment, étant complètement perdu, et c’est le cas de le dire, je ne saurais même plus donner d’élément de réponse à la question « Qui suis-je ? »…
Bon ok, les yeux fermés, c’est pas facile. C’est pourquoi, après le superbe paragraphe que j’ai pondu au-dessus, je vais les ouvrir. Voilà, ouverts. Alors, que dire maintenant ? Et bien, je vais peut-être essayer d’être moins flou dans mes propos, parce que, qu’on se le dise, si je voyais un mec pondre un truc pareil, je me poserais de sérieuses questions à propos de sa santé mentale… Mais ça, c’est aussi un peu un des objectifs : me foutre royalement de ce que vous pourriez bien penser à mon sujet, qui que vous soyez, que je vous connaisse ou non. Critiquez, foutez-vous de ma gueule, faites ce que vous voulez, je m’en fous, et je me moque bien de vous qui prenez la peine de le faire…
Que dire… Tout a commencé il y a un an je crois. Oui, c’est à ce moment que ça a vraiment commencé. Et, comme un bon gros cliché des temps modernes, tout a commencé grâce (Oui, il y a plus d’un an, j’aurais dis « à cause », mais, là, c’est bien « grâce ») à une fille. Une fille, toujours et encore. Mais on pourra dire ce qu’on veut des femmes, les traiter des pires noms, allant de nymphomanes manipulatrices à salopes invétérées, moi je ne les considère pas comme ça. Qui qu’elles soient, quoi qu’elles fassent, et peu importe le nombre d’hommes (ou de femmes) inscrits sur leur tableau de chasse. Bref, j’y reviendrai plus tard. Il y a un an, donc, j’étais dans le Chnord, à Brest. Vous voyez la Bretagne, près de l’océan, là, à l’ouest de notre cher pays ? Ok. Maintenant, vous voyez la petite pointe tout à gauche (Ouais… est, ouest, ça me fait vite chier) ? Et bien c’est là. Ne me demandez pas ce que je suis allé foutre au fin fond du trou-du-cul de la France, là où la pluie est capricieuse et où le soleil daigne se montrer de temps en temps, genre deux ou trois jours dans l’année. (Comment ça, j’exagère ? Je n’oserais pas, bande de perfides lecteurs) Quoiqu’il en soit, c’est là que j’étais il y a un an, et où j’ai vécu pendant près de six mois (Oui, parce que la pluie, le froid et tout, je kiff, ok, mais ça m’a vite gonflé… mon soleil a fini par me manquer, et tout ce qui va avec : la plage, les bikinis, la mer, les filles en bikinis, la méditerranée, les filles sans bikinis, la plage, les monokinis…) Comment ça, je me suis perdu ? Très bien, très bien… Donc je parlais de cette fille qui dans un sens m’a fait prendre conscience de certaines choses. Elle était dans mon école, et c’était presque ma voisine à vrai dire. Je vous passe les détails. Au début, je ne l’avais même pas remarquée, je ne la comptais même pas dans mon « top filles de promo ». C’est souvent de ces filles là dont je peux tomber amoureux, à vrai dire, celles que je ne remarque pas, au début… C’est elle qui a commencé à me draguer. Elle venait de rompre avec son copain, peut être un mois après la rentrée. Après genre un an de relation. Bref, à ce moment-là, elle a commencé à faire de la merde avec des gentils connards, un peu par ci, par là… Non, en fait, seulement deux ou trois fois, mais j’aime exagérer, ça m’excite… ou pas. Mais allez savoir pourquoi, comme toujours, j’ai commencé à m’intéresser à elle une fois qu’elle n’était de nouveau plus célibataire. Elle est sortie avec un mec de la promo, un redoublant. Il n’a même pas réussi à… découvrir son corps, disons, durant cette courte période. Le pauvre, il aura essayé. Et moi, de mon côté, tout aussi con, encore plus, en fait, j’en tombais tranquillement amoureux tout en multipliant les conneries. Ouais, parce que c’est con, l’amour. On arrive tranquillement à intéresser des filles qui ne nous intéressent pas, mais quand une nous intéresse, on fait de la bonne et pure merde. Du bon gros caca, m’voyez ? Donc j’ai commencé à m’engouffrer là-dedans (seulement au sens figuré). Mais elle aussi de son côté, je l’intriguais, je veux dire, avant que je commence à vraiment faire de la bonne grosse bouse. Genre si les cacas pouvaient avoir des enfants, je pourrais qualifier ça d’arrière-arrière-petit-enfant du caca d’un rat d’égouts transgénique. (Vous devez avoir une image… sympa en tête, là, pour le coup) Et comme je l’intriguais quand même, allez savoir pourquoi, je me suis retrouvé dans sa chambre à me faire violer par elle – la fille que j’aimais, presque – et quelle a été ma réaction ? Ah ! Oui, petite parenthèse, elle venait de se remettre avec son ex de longue date genre… moins d’une semaine avant ce petit événement. Bon ! Donc la scène : je suis complètement beurré, défoncé, tout ce que vous voulez (enfin pas trop non plus, soyons raisonnables (je déconne, il ne faut pas être raisonnable dans la vie, c’est ça qui gâche tout !)), dans sa chambre, et elle m’embrasse, sa langue ne voulant plus laisser ma pauvre bouche respirer. Mais ma bouche ne se plaignait pas trop, alors ça va. Elle fait tout le boulot, elle m’enlève la chemise, commence à me déshabiller et tout. Et moi, je pense. Je fais l’erreur que j’ai faite pendant 19 ans aujourd’hui et que je continue à faire : réfléchir. Et à quoi je pensais ? A son copain ! Je me disais que c’était pas cool pour lui. Bref, j’ai réfléchi à tout ça, et là, pouf, ma conscience s’éveille : « Ecoute, tu as un copain. C’est pas cool. Je sors de ta chambre ». Et c’est comme ça que j’ai raté la seule occasion que j’ai eue de faire l’amour (entendez-moi bien, il y a faire l’amour et baiser, qui sont deux choses complètement différentes. J’ai manqué plein d’occasions de baiser, mais ça, ce sont d’autres histoires mes amis, et à ce stade du récit, on s’en bat les c… bref). Et après, j’ai réfléchi, j’ai regretté, et j’ai commencé à faire grave de la merde. Genre déclarations d’amour le soir, bourré, par textos interposés. Ce genre de trucs bidon et pitoyables. Jusqu’à ce que je prenne une des meilleures décisions qui soient : quand quelqu’un prend trop de place dans mon cœur, et qu’il a par conséquent trop de pouvoir sur moi quand moi je n’en ai plus du tout, je le vire. Tout simplement. De mon téléphone ; d’ailleurs ; et surtout, avec le temps (quoique, maintenant, il me suffit de quelques heures pour ça), de mon cœur. Bon, enfin, on ne va pas se mentir non plus. Sachez bien qu’il est très facile de faire entrer quelqu’un dans son cœur, mais il est impossible de l’en faire sortir. Tout ce qu’il est possible de faire, c’est de le rapetisser, de le rendre le plus petit possible, puis encore de plus en plus petit, et de le mettre au fin fond d’un des coins de votre cœur, là où vous n’allez presque jamais. Comprenez bien ce que je dis. Cette fille, maintenant, j’y pense plus. Mais il m’arrive, de temps en temps, genre tous les deux ou trois mois, d’avoir son image qui apparaît dans ma tête, et de me dire simplement qu’elle est passée à côté de quelque chose, en passant à côté de moi. Plus aucun sentiment pour elle. Elle n’est qu’un souvenir de mon cœur (Qui vaut bien mieux que n’importe quel souvenir de votre cerveau de pigeon claustrophobe).
Là où je veux en venir, c’est que j’ai commencé à ce moment-là un travail sur moi-même. À l’époque, y’a quelques mois seulement, hein, moins d’un an, quand j’ai fini par rentrer de cette espèce de ville de la pluie et du mauvais temps, j’étais quand même pas mal anéanti. Et je ne pouvais pas boire pour oublier, me bourrer la gueule avec mes potes ou autre chose de ce genre qui n’aurait servi à rien. Mes potes, ils avaient leurs études dans le Chnord aussi. Donc j’étais seul, chez moi, à rien foutre. Alors j’ai mis à profit ce temps. Pas extérieurement, j’ai continué à rien foutre. Mais j’ai commencé à revoir entièrement ma façon de penser. Je me suis demandé d’abord pourquoi. J’ai essayé de comprendre ce qu’elle avait fait pour avoir le pouvoir de me faire autant de mal. Et la réponse : absolument rien. C’était entièrement de ma faute, de la faute à ma vision de la vie qui, jusque là, était mauvaise. Alors j’ai commencé à changer le seul truc sur lequel j’ai un peu de pouvoir : moi

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