L'apparence d'une vie

Céduma

Description

Impression déjà vue, une ressemblance

L’apparence est trompeuse, superficielle

Alléchante elle te promet monts et merveilles

Et puis s’évanouit en toute vraisemblance.

Toi, tu ne t’engages pas, passe ton chemin

L’Homme omis habits modestes cache son chagrin

Il vient tous les jours aux portes de l’entreprise

Que tu diriges grâce à son lâcher-prise

Disparu il y a quinze ans, devenu errant

Jean refuse de réintégrer son rang social

Costume trois pièces, cigare, tout son argent

Et quoi ? C’est le même bonhomme marginal

La belle Manon passe devant lui tous les jours

Elle lui jette un mauvais regard de temps en temps

Marmonne qu’il n’a rien à faire ici, pas sa cour

Des mots pas d’actions ; l’impression « il y a longtemps » ....

Amour nait d’Apparence ???

Sujets

• Autre

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 24 février 2022
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782414571673
• Langue: Français

Extrait

Couverture
Copyright
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cet ouvrage a été composé par Edilivre
 
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Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.
 
ISBN numérique : 978-2-414-57168-0
 
© Edilivre, 2022
Préface :
Tous mes remerciements à mes parents, mes proches pour leur soutien et grand merci à vous pour votre curiosité à tourner page.
Bonne lecture.
1. Je me souviens, je dirige
Un matin tout comme un autre, Jean s’éveille
Quelques étirements, son corps réclame ces soins
Bientôt soixante-quinze ans et il se sent à merveille
Salut aux compagnons de nuit, chacun son coin
En ce moment, ils étaient un groupe d’habitués
Troisième repos nocturne ensemble à huit
Dans un « refuge pour SDF » bien situé
Ce vieux local poubelle partagé pour la nuit
Pseudo-matelas éventrés, guise de literie
Couvertures trouées, office de rêverie
À trois vite prises par les plus fragiles
Jean n’en avait pas ses vêtements utiles
À l’intérieur de son baluchon, des fringues
Slips, pull, deux tee-shirts, livres et une photo
Il la fixa, ses yeux s’embuèrent, il tourna dos
Ses doigts agirent sans regard, pas êtr e dingue
«  Je me souviens »…
La matinée un peu plus avancée, sept heures
Manon termina son café, œil sur titres
Rien de mirobolant ; elle frotta la vitre
Lors de son passage, une trace, quelle horreur !
Très méticuleuse, elle resserra son tailleur
Puis ses fins doigts jouèrent sur son portable
Elle consulta son planning, ses pensées ailleurs
Idées classées, Manon boucla son cartable.
Sept heures vingt, elle monta sur sa Vespa rétro
Dans dix minutes elle serait à son boulot
Arrivée, elle esquissa réponses sourires
Aux hochements de tête des habitués moins pires
Des gens croisés le temps d’un parking, inconnus
Aucun intérêt, aucune conversation
Regard sur les pubs, la prochaine, un nom connu
« PITAFF » Son entreprise, lui sied Direction.
« Je dirige »…
2. Et si
Manon traversa la rue, démarche fière ...