L homme Chinchilla et le rêve au feminin
100 pages
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L'homme Chinchilla et le rêve au feminin , livre ebook

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Description

Cet ouvrage explore l’invisible, ce qui nous gouverne sans que nous le sachions. Le Chinchilla est contraint dans sa liberté, par une adaptation de son espace de vie à des fins mercantiles. L’homme est contraint sans le savoir, il est formaté, guidé, avec la conséquence d’une « liberté » relative dont il n’a pas conscience.
C’est aussi une analyse approfondie du besoin de s’assembler des groupes humains, à commencer par celui des deux sexes dans leurs différences, d’où le « rêve au féminin », qui en est l’une des composantes, et pas la moindre.

Informations

Publié par
Date de parution 28 novembre 2018
Nombre de lectures 4
EAN13 9782312063706
Langue Français

Extrait

L’homme Chinchilla et le rêve au feminin
Jean - Claude Robin
L’homme Chinchilla et le rêve au feminin
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2018
ISBN : 978-2-312-06370-6
Avant -propos
Cet ouvrage explore l’invisible, ce qui nous gouverne sans que nous le sachions, qui est pour une part le fondement de la personnalité et du caractère de chacun.
Le chinchilla est contraint dans sa liberté, par une adaptation de son espace de vie à des fins mercantiles.
L’homme est contraint sans le savoir, il est formaté, guidé, avec la conséquence identique au chinchilla, d’une liberté relative dont il n’a pas conscience, sous une forme indicible mais réelle.
Cette symétrie entre cet animal et l’homme, a servie de fil conducteur aux observations contenues dans cet ouvrage, pour comprendre les ressorts qui au final constitueront pour l’homme sa personnalité, et qui induisent les conditions de son insertion sociale. Le physique, le caractère, la morphologie, la physionomie, et bien d’autres caractéristiques sculptent l’identité de la personne, qui n’est au fond que la résultante de tous ces facteurs génétiques, dont on est doté sans en avoir la maîtrise, qu’on appelle « l’inné ».
Cette dotation originelle est complétée, par de nombreux autres facteurs que sont les « acquis », c’est ainsi que se forme l’individu, une part incontrôlée, instinctive, et une part ajoutée qui est de volonté.
Je me présente, je m’appelle Henri,
Je voudrais bien réussir ma vie, être aimé,
Être beau, gagner de l’argent,
Puis surtout être intelligent, etc.
Ainsi, chantait Daniel Balavoine, mai voilà ! Et il ajoutait :
« Mais pour tout ça faudrait que je bosse à plein temps… »,
Ce fut un succès, mais est-ce si simple ? Bosser sans doute, pour satisfaire une partie de ses rêves, mais insuffisant pour satisfaire le tout.
Une représentation imagée de « l’inné et de l’acquis », tel un vase vide à la naissance « l’inné », qui se remplira au fur et à mesure du développement de la personne, ce sont les « acquis », contenu qui se révélera rapidement, selon le degré d’adéquation aux « valeurs » sociétales reconnues, du vivre ensemble. Une interrogation, demeure sur l’origine des délinquances, est-elle l’aboutissement d’un contenu qui de se désagrégerait, une décomposition qui résulterait de la violation des règles morales, une sorte de déliquescence de l’ordre établi, ou une fatalité inéluctable ? Selon la loi dite de saturation, Ferri en 1881 expliquait que le taux de délinquance est une constante que l’on retrouve dans la plupart des pays d’Europe , entre 550 et 650 délinquants de toutes catégories pour 100000 habitants.
J’ai observé, tel le spéléologue qui explore les profondeurs de la nature humaine dans ce qu’elle a d’enfouie depuis l’origine des temps, comme le sont les gouffres obscures, qui révèlent une part importante de ce que fut cette évolution, que seul le temps a façonné.
Cette métamorphose, pour le genre humain, se concrétise par l’insertion sociale, qui structure les nations, les communautés, les associations, et avant tout, le premier des assemblages humains, le couple, cellule de base constitutive de la société. Les rapports humains entre un homme et une femme sont particulièrement observés dans leurs différences et leurs complémentarités, décortiqués au « laser », dont le rêve au féminin, n’est pas la moindre des composantes.
Les principes républicains « Liberté , Égalité , Fraternité », méritent une attention particulière, que cet ouvrage souligne, je l’espère avec pertinence, sur ce qu’ils sont censés circonscrire. Une sorte de rêve républicain, tant la nature humaine en est dépourvue. L’histoire nous apprend que de nombreux artifices ont souvent précédé de grands bouleversements, on se souvient de la réplique de Sully à Henri IV , le 25 juillet 1593, « Sire , Sire , la couronne vaut bien une messe », devenu « Paris vaut bien une messe ». Le 23 avril 1848, le constituante qui élabora la nouvelle constitution, déclarait en préambule les principes de la République « Liberté , Égalité , Fraternité », le même Sully aurait pu tout aussi bien répliquer, « Sire , Sire , la République vaut bien une utopie », tel un château en Espagne .
À ces trois principes, un quatrième est apparu récemment « la Parité », souvenons-nous, Colette disait, « une femme qui se croit intelligente réclame les mêmes droits que l’homme. Une femme intelligente y renonce ». Voilà bien l’esprit de ce livre, non conformiste, le contraire de la « pensée unique », les conclusions s’apparentent au « meilleur des mondes » d’Aldous Huxley, dont les principes sont « Communauté, Identité, Stabilité », plus réalistes que les autres, et plus adaptés dans les temps présents, pour délimiter les aspirations de quelques-uns.
Introduction
En ce matin de février enneigé, le ciel se confond avec le paysage qui m’entoure, seuls les arbres se distinguent. Les épineux sont restés verts, pour les autres ils attendront le retour du printemps pour se parer à nouveau des couleurs que la nature a bien voulu leur donner.
En d’autres temps, je vous aurais parlé de mon chien comme j’aime le faire, mais les événements dramatiques récents me gênent, il s’appelle « Charly », d’ailleurs je n’ose plus en public, dans la rue surtout, prononcer son nom ce qui pourrait apparaître comme une sorte de provocation. Il faut lire mon précédent ouvrage « l’essence de la vie ou l’énergie du monde », dans lequel je pouvais encore parler de lui librement. Aujourd’hui, j’ai le sentiment de le mettre en danger chaque fois que je dois l’appeler : quelle époque ! En tout cas, sachez, que lui avant tout, pour moi « il est mon Charly ».
Alors me direz-vous, quel rapport avec « l’homme chinchilla » ? Aucun, mais lisez la suite, sachant toutefois que le chinchilla est également apprécié, comme animal de compagnie.
Le Chinchilla
Eh bien voilà ! Il y a quelques années, 40 ans peut-être, j’ai eu le privilège de visiter en Lozère un élevage de chinchilla. Les explications, qui me furent données sur les contraintes que les éleveurs devaient affronter, m’ont fasciné.
Avant même d’expliquer les raisons de cette fascination, quelques explications sont nécessaires pour comprendre. Le chinchilla est un animal que chacun connaît de nom, symbole du luxe que représente sa fourrure, peu de femmes dans le monde ont eu le privilège de disposer d’une étole ou d’un manteau, en raison d’un prix proprement dissuasif, ce qui de fait reste un « rêve au féminin »
Cet animal ressemble à un petit lapin qu’il est possible d’avoir comme animal de compagnie, en prenant quelques précautions. Mais lorsqu’il s’agit d’en faire l’élevage à des fins de commercialisation de sa fourrure, cela est beaucoup plus compliqué. En effet, il existe un grand nombre d’espèces dont les origines génétiques ont été dans le temps modifiées, dont les conséquences sont parfois, une incompatibilité de reproduction entre certaines espèces. Mais lorsqu’il s’agit d’élevage et de commercialisation, deux impératifs feront le prix, la qualité et surtout la couleur de la peau.
Il faut savoir qu’il existe une quinzaine d’espèces différenciées, soit par les gènes, soit par la couleur, qui va du blanc au noir en passant par le gris couleur standard, au bleu, violet, beige etc. Toutes ces contraintes, se retrouvent dans l’organisation de l’élevage, qui nécessite que le chinchilla conserve sa liberté de mobilité, sans lui permettre de rencontrer et de s’accoupler avec une espèce discordante. Vous l’aurez compris, il convient de reproduire des bêtes compatibles entre elles, ensuite tenter d’obtenir, d’une part une texture de fourrure identique, et d’autre part dans la teinte qu’il convient.
On comprend alors, que pour élaborer une étole ou plus un manteau, un grand nombre de peaux soient nécessaires, pour disposer de la même texture et de la même couleur, ce qui justifie un prix très élevé, sachant que la densité de poils est incroyable, quelque 60000 au cm2.
Mais alors, comment peut-on parvenir à contrôler le tout et produire ce que le marché demande ?
Ce n’est qu’en pénétrant dans ce lieu d’élevage que l’on découvre, ce qu’est l’organisation qui permet de respecter les contraintes énoncées ci-dessus. En effet, tous les déplacements des chinchillas se font dans des circuits contrôlés à l’entrée par un gabarit de taille différente, permettant ou non d’y pénétrer. Chaque chinchilla dispose d’une collerette, dont la taille lui permet

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