La Connaissance des « Anciens »
120 pages
Français

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La Connaissance des « Anciens » , livre ebook

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Description

Cet ouvrage est le message d’une spiritualité qui se veut le ferment d’une mutation humaine en cette fin de cycle historique. Il vous révèlera les secrets du voyage de votre âme dans d’autres univers, du couloir de vos nombreuses vies, de la quête éternelle de l’âme soeur et du développement intérieur de votre conscience. Tout être vivant est multiple en son for intérieur et il a cette faculté d'ouvrir les portes de son esprit en comprenant ainsi le pourquoi des épreuves de l'existence.
Les « Anciens » avaient compris que seule une conscience de vérité transcendante et unitaire surgira tôt ou tard du tréfonds des âges. L’instant est enfin arrivé pour que cette spiritualité universelle soit transcrite à l’encre de l’apprentissage du cœur des hommes et des femmes sur les pages retrouvées du livre intemporel du secret de la Vie.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 09 mai 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414330195
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0045€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Daniël Vigne
La Connaissance des
« Anciens
»
----------------------------INFORMATION---------------------------Couverture : Classique
[Roman (130x204)]
NB Pages : 120 pages
- Tranche : 2 mm + (nb pages x 0,055 mm) = 8

---------------------------------------------------------------------------La Connaissance des « Anciens »

Daniël Vigne
9 962313Du même auteur :
– Une philosophie de son destin.
– Sous le voile d’Isis.
– La spiritualité des civilisations.
– La fin cyclique de notre monde.


2

L’avancée de la marée de l’évolution nous appelle à changer.
Si nous ne changeons pas, nous nous détériorons
(Pir Vilayat Inayat Khan)

3
Les photos illustrant cet ouvrage relèvent du Domaine
Public. (S. Keller, Germany)

4
Avant-propos
La noblesse de la Connaissance possède le secret de
faire naître la liberté et la responsabilité en chacun de nous.
Elle doit être en ce qui crée et ce qui fait générer l’Amour.
Sans ces éléments, elle n’est qu’apparence ou leurre. La
Connaissance n’est pas une accumulation de savoir, c’est
avant tout un éveil de Conscience. N’oublions pas que toute
vérité conceptuelle reste relative au fil du temps de l’histoire
des sociétés humaines. Elle ne peut qu’influencer
momentanément la vie terrestre en attendant qu’une
nouvelle vérité s’impose avec de nouveaux paradigmes.
Con « naître », c’est se confondre avec l’âme de la Vie
et s’oublier au fond de soi au point de re « connaître » qu’on
ne sait rien en définitive. Là est le commencement de la vraie
Sagesse. L’homme qui avoue ainsi son ignorance a fait le
premier pas vers cette pureté intérieure. Ce mouvement
évolutif de conscience se traduit par l’expérience vitale en
appréhendant l’essence universelle au milieu du monde des
phénomènes illusoires. Mais, tant que l’on ne souffrira pas
de l’ignorance, l’âme n’éprouvera pas le désir de conquérir
la cause ultime du pourquoi de la Vie. Pour cela, l’Amour
5 impersonnel doit toujours tisser une toile entre le
discernement et l’action.
Les « Anciens », par la révélation de l’existence cyclique
de tout phénomène de la vie ont su expliquer les variations
des vérités partielles au fil du temps, le dilemme du Bien et
du Mal et de l’injustice apparente de la Vie. Ces « Sages »
ont participé ainsi à la réalisation des événements annoncés
dans la totalité du monde, en toute connaissance de cause.
Il a suffi à leur âme de se transformer humblement en grain
de sable pour devenir omniscient de la plage, de l’océan, de
la Terre et de l’Univers. Leur responsabilité spirituelle
consiste encore de nos jours à dévoiler par la symbolique le
rythme du monde à travers les traditions orales et écrites.
Leur présence subsistera jusqu’à ce que la mémoire
collective ne puisse plus être.
A Achères, le 15 janvier 2019.
Daniël Vigne.

6
La singularité et l’irrationalité
de la nature
« Le planaire est un petit ver plat d’eau douce. Il mesure
à peine 4 centimètres de long, et est doté d’une tête, d’yeux,
d’un cerveau et d’une moelle épinière qui relie son système
nerveux au reste de son corps. Il est aussi muni d’une
bouche, d’un système digestif, et d’un système reproductif
hermaphrodite. Ce ver a longtemps été une source
d’étonnement pour les scientifiques, car il présente une
capacité de régénération automatique, c’est-à-dire qu’il peut
faire repousser n’importe quelle partie de son corps qui
aurait été coupée, ce qui lui a valu d’être déclaré « immortel
face à une lame de couteau ».… Une équipe de l’université
Tufts dans le Massachusetts a dressé des vers planaires pour
qu’ils mémorisent un environnement jalonné de surprises
et de pièges. Il n’a fallu que dix jours aux planaires pour
s’adapter à ce décor, en repérant et en mémorisant les
endroits où ils collectaient de la nourriture et ceux où ils
recevaient des chocs électriques. On les a ensuite décapités.
Au bout de quatorze jours, leur tête a repoussé.
On les a alors replacés dans le décor et, à la surprise
7 générale, les planaires se souvenaient des emplacements où
ils recevaient les récompenses et les punitions.
Cette expérience a permis de soulever une question : si
la mémoire des plaisirs et des douleurs ne se situe pas dans
le cerveau, alors où est-elle ? » (Bernard Werber, Depuis
l’au-delà, Le livre de poche).
« L’article de The Journal of experimental biology
(02/07/2013) propose l’hypothèse qu’un savoir né de
l’entraînement a réussi à « s’imprimer » dans les néoblastes,
ces cellules souches à partir desquelles le ver plat va recréer
sa partie amputée (dont les neurones cérébraux et les
photorécepteurs) » (Wikipedia).
Une nouvelle adaptation de conscience individuelle et
collective s’invite ainsi à tout changement environnemental
au point d’influencer l’ADN de tout être vivant comme le
précise si bien les dernières recherches en épigénétique. Les
études scientifiques de demain devront ainsi élargir leur
entendement bien au-delà d’un clivage analytique et
synthétique, rationnel et spirituel.
Au nom du Nombre
« Dieu est mathématicien »
(Paul Dirac, prix Nobel de physique).
« Les nombres sont le plus haut degré de la connaissance »
(Platon)
Savez-vous que « pour la grande majorité des fleurs, le
nombre de pétales appartient à l’étrange suite : 3, 5, 8, 13,
21, 34, 55, 89. Ainsi, les lis ont 5 pétales, les boutons-d’or 5,
beaucoup de delphiniums en ont 8, les soucis en ont 13, les
asters 21, et la plupart des marguerites en ont 34, 55 ou 89.
Chaque chiffre de la suite est la somme des deux
8 précédents… On trouve les mêmes nombres dans les
spirales formées par les graines de la tête du tournesol » (Ian
Stewart, La Nature et les Nombres, Hachette). Nous allons
voir ultérieurement que cette relation numérique de la
Nature s’approche d’un nombre irrationnel appelé d’Or et
que l’on retrouve dans l’architecture de certains
monuments sacrés, tels que les pyramides antiques.
L’égyptologue René Aor Schwaller de Lubicz, dans son
ouvrage « l’étude sur les nombres » (Ed. Axis Mundi), nous
rappelle l’importance du nombre dans tout monument
« vivant » : « Dans ce monde se rencontrent la « rêverie
logique » du savant et l’extase du mystique ; la première est
analytique, la seconde est synthétique, et les deux mènent à
reconnaître la science des nombres, comme science
fondamentale de l’univers ; celle qui fixe les proportions de
l’édifice, indique la place à chaque pierre, et dicte le moment
de la construction ou de la destruction : c’est le plan de
l’architecte…, l’évolution est la loi de la vie, le nombre est la
loi de l’univers, l’Unité est la loi du divin »
Ainsi, le nombre est l’essence de l’être. La qualité
intrinsèque de chaque individu est l’ésotérisme du nombre,
et créer les nombres c’est créer les choses, les êtres.
« Tandis qu’il organisait le Ciel, il forma, d’après
l’Eternité immuable en son unité, une image à l’éternel
déroulement rythmé par les Nombres : et c’est là ce que
nous appelons le Temps… qui imite l’Eternité en décrivant
des Cycles au rythme des Nombres divins… » (Platon,
Timée)
Le nombre réside dans tout, sans lui, il est impossible
de rien penser, de rien connaître, même dans le cas où il
revêt parfois une forme d’irrationalité.
9 π
Pi ou π est par nature un chiffre irrationnel, c’est-à-dire
qu’il possède une infinité de décimales (3,141592…) mais
qu’il peut malgré tout se présenter sous la forme simplifiée
de fraction telle que 22/7 afin de s’en approcher pour des
calculs approximatifs.
Nous pouvons constater par exemple que l’architecture
de la Grande Pyramide de Guizet renferme la valeur Pi qui
peut se calculer par le demi périmètre de sa base divisé par
sa hauteur. Selon la Kabbale, le nombre Pi est la valeur avec
laquelle Dieu aurait créé l’univers. Un rapport entre le cercle
et le nombre vingt-deux existe bien puisque la constante π
est le rapport de la circonférence d’un cercle à son diamètre
(C=2πR ou π=C/2R=22/7).
« La coudée royale égyptienne, employée dans la plupart
des grands monuments, est théoriquement équivalente à
0,5236m, ce qui correspond à la sixième partie de 3,1416m
(π/6). Autrement dit, un cercle ayant pour rayon 1mètre aurait
pour développement 6,2832mètres, c’est-à-dire 12 coudées
royales égyptiennes. La coudée pharaonique mettrait ainsi en
constantes relations le système décimal avec les nombres
duodécimaux et la mesure du cercle » (Schwaller de Lubicz). Il
en résulte une circonférence (en coudée royale) égale à douze
unités d’arc (si R=1m ; C=2π.R=2π.1=6,2832=12x0,5236=12
coudées). La mesure du quart du cercle est donc égale à trois
unités d’arc. Sur un plan astrologique, ces douze unités d’arc
répondent parfaitement à l’équilibre zodiacal des astres qui
occupent leur place respective (domicile et exaltation) dans les
douze signes ou constellations. Le cercle et le nombre Pi sont
la source même de la ronde des astres dans l’intentionalité de
la symbolique.
10 Pi s’intègre dans cette magie géométrique en
compagnie d’un autre nombre irrationnel qui procure un
équilibre divin des formes de la Nature et de certaines
architectures antiques.
φ
Le nombre Phi (φ) ou encore appelé nombre d’Or est
égal à (1 + √5)/2=1,618…
Ce nombre correspond au partage d’une longueur en
deux parties inégales, telles que le rapport entre la plus petite et
la plus grande soit égal au rapport de cette dernière et la somme
des deux. Ce nombre peut également se déterminer par la suite
numérique de Fibonacci (0, 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34,) ; comme
nous l’avons vu précédemment chacun des chiffres (sauf les
deux premiers 0 et 1) correspond à la somme des deux
précédents et avec des quotients entre deux chiffres
s’approchant ainsi du nombre Phi. Quelques soient les
nombres de départ, la suite des fractions converge toujours
vers le nombre d’or (1/1 ; 2/1 ; 3/2 ; 5/3 ; 8/5 etc). L’œuvre
architecturale antique telle que la pyramide de Khéops met en
é

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