La Fin d’une fille rebelle
68 pages
Français

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La Fin d’une fille rebelle , livre ebook

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Description

Josiane, jeune fille de quinze ans, vivait avec ses parents dans une maison en dur non loin du petit marché central. Un jour, ses parents furent absents. Elle prit la décision d’aller faire un tour au centre-ville. Josiane découvre alors un autre monde quand elle se retrouve dans les bras d’un jeune homme dont elle tombe amoureuse et devint rebelle. Le papa de Josiane, un homme très rigide, crut échouer dans son éducation tout en accusant la maman de la jeune fille. Peu de temps après, Josiane fut chassée de la maison et alla s’installer auprès de son amant. Déçue par lui, elle revint désespérément dans sa famille, comme une fille prodigue.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 11 août 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332783301
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-78328-8

© Edilivre, 2014
Dédicace


Ce livre est dédicacé à mes parents décédés, ma famille au Gabon.
Sans oublier la contribution de notre Seigneur qui m’a inspiré l’écriture.
L’Ambassadeur du Gabon au Nigeria, son Excellence Hervo Corentin Mbourou Akendengue, Chef Vincent Okeke et Lolo Nicole Okeke.
Grand-chef Amby Ondezuo, mon conseiller, Monsieur Eboh Sylvester, Julien Martinet l’editeur. Madame Grace Nwosu, Madame Ebele Nwosusu, Maxime Gaudin depuis la France (Lyon) qui a contribué a l’écriture des premiers chapitres, tous les étudiants du département d’anglais, mes collègues, l’association des femmes Gabonaises mariées et vivants au Nigeria.
Que le bon Dieu soit avec vous.
Ce livre est autobiographique, écrit par l’auteur elle parle de la nouvelle génération car il est écrit enfants obéissez a vos parents si tu ne suis pas ce commandement tu finiras ta vie comme cette jeune fille Josiane.
J’encourage mes lecteurs à lire ce livre qui devrait les aider à vivre une vie saine car l’inspiration de ce livre vient du Dieu très haut.
Chapitre 1
Tout a commencé quand Josiane ma jeune sœur a changé et que Papa a giflé Maman. Nous venions de rentrer de l’école. Ma mère rentra dans la cuisine pour préparer à manger puis elle servit la nourriture à tout le monde. Josiane, la plus petite de la maison, n’était pas encore rentrée. Papa sortit de sa chambre en pyjamas de couleur bleue marine qu’il porte le soir après son travail pour se sentir à l’aise au moment de suivre les actualités de la chaîne 1 Gabonaise à 20 heures. Il s’assit dans un long canapé au tissu multicolore. Tout à coup, il m’appela d’une voix forte : « Ruth ! ». Je courus pour ne pas perdre le temps avant qu’il ferma la bouche.
– Oui Papa
– Où est Josiane ?
Je fermai mes yeux si fort que mon visage devint sombre comme le charbon noir, un noir brûlé.
Toute tremblante, je n’avais pas le courage de fixer Papa du regard alors qu’il était assis en face de moi quand cette question sortait de sa bouche
– Ruth, veux-tu me dire où se trouve ta sœur !
Je regardais à gauche et à droite comme si j’avais perdu quelque chose puis je me tournais vers Maman qui était assise à côté de Papa, je ne pouvais rien dire.
– Pourquoi ce silence, veux-tu me dire que personne dans cette maison ne sait où est passée Josiane, demandait Papa.
– Je n’en sais rien
Josiane ne s’était jamais absentée de la maison, et une certaine peur envahit le cœur de Papa à cause de l’insécurité qui régnait dans les rues de la capitale Libreville.
Avant que Papa (ne finisse) sa phrase, voici Josiane qui apparut avec un visage neutre.
– Josiane où étais-tu passée ? demanda calmement Papa
Josiane me fixa, comme si c’était moi qui s’adressait à elle.
– Je suis allée au centre ville.
Je dévisageai Josiane. Avait-elle perdu la tête ? Papa était resté sur le canapé sans dire un mot (image maladroite) .
Puis elle continua : « Tu sais, depuis quelques temps, je m’ennuie en restant seule dans cette maison. »
Elle savait que je l’observais, que mes yeux scandalises la suppliaient de fermer la bouche mais elle me regardait.
– Ah bon ! dit Papa avec une voix très basse, son visage bien gonflé comme un ballon.
Tu ne dois pas sortir sans ma permission Josiane (ou le contraire)
À cet instant, elle fixa Papa droit dans les yeux. Papa balaya rapidement la pièce du regard, comme s’il cherchait une preuve que quelque chose était tombé du plafond. Quelque chose qu’il ne se serait jamais attendu à voir tomber. Il attrapa le pot de fleurs en porcelaine et le lança a travers la pièce dans la direction de Josiane. Le pot de fleurs manqua complètement Josiane et atteignit les vitres en verres, et de jolies coupes en verres du buffet, que Maman avait décoré avec de jolies fleurs roses. Tout vola en éclat sur le sol dur plus exactement les tessons tomba sur les nombreux taisons. Josiane ne bougea pas, Papa se balançait d’un pied sur l’autre. J’étais sur le pas de la porte et les regardais, le bruit qu’émergeait le son de la télévision, le ventilateur qui tournait et les ampoules électriques fixées a ses pales s’entrechoquaient en tinta tant Maman se leva habille d’une robe kabba et ses cheveux noirs tresses en nattes. Elle fixa longuement les taisons du pot de fleur en porcelaine par terre, elle s’agenouilla puis se mit à les ramasser à mains nues. Le silence n’était interrompu que par le ronronnement du ventilateur qui fendait l’air immobile. Notre vaste salle à manger avait beau donner sur un salon spacieux, j’avais l’impression d’étouffer. Le mur peint en beige avec une partie de nos photos encadrées, se resserrait sur moi la table en bois dur semblait avancer vers moi.
– Ruth, va dans ta chambre ! Josiane assieds-toi !
Je n’étais pas encore arrivé dans ma chambre quand soudain j’entendis un bruit comme si un avion atterrissait dans notre salon. Je retournai pour voir ce qui n’allait pas et je vis Maman avec une main sur sa joue, comme une femme qui allaitait son bébé. Elle était assise juste à côté de Papa. Maman avait eu quelque chose de piquant mais je ne comprenais pas pourquoi elle fit comme si rien n’était en rentrant dans sa chambre à coucher. Papa qui faisait comme si ce n’était pas lui qui l’avait giflée. Je regardais Josiane concentrée à mâcher son chewing-gum et pliant ses doigts de la main comme si elle allait les casser. C’était étrange, je crus voir le ciel s’écrouler sur ma tête. Lentement je sortis sous la véranda pour prendre un peu d’air entre les chaises blanches installées dehors. Après quelques minutes, je rentrais dans ma chambre pour mettre ma chemise de nuit et tenter d’effacer ce film que je venais de suivre en direct dans ma mémoire. J’entendis Papa rentrer dans sa chambre pour dormir, je fermai les yeux sans bouger, attendant que l’ambiance sereine de la maison y revienne. Il y avait toujours un silence de mort. Maman qui n’apparaissait pour ranger les napperons brodés au salon. Papa qui ne faisait le tour des chambres pour nous souhaiter bonne nuit. Cette situation me mit mal à l’aise, je rouvris les yeux et le front sur les louvres inclinables de la fenêtre pour regarder au dehors. Notre cour n’était pas assez large, les murs de la concession décorés par les fleurs que Papa avait achetées. Je restai à admirer la nature me posant des questions au dedans de moi. J’étais bouleversée par ce vent qui venait de souffler dans notre maison. J’étais encore à la fenêtre quand Maman entra dans ma chambre toute triste. Je voulais lui dire que j’étais désolée par ce qui vient d’arriver.
– Je suis désolée pour la gifle.
Elle hocha rapidement la tête puis la secoua pour signifier que la gifle qu’elle avait reçue n’était pas grave. Je gardai mon calme (maladroit) .
Un moment après, elle retourna sans faire un bruit en fermant la porte. C’était ses babouches en caoutchouc qui produisait le son sur le sol carrelle alors qu’elle ouvrit la...

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