La Main d'Anita

Stephan Gros

Description

« Dans l'histoire que je vous raconte, il n'y a ni haine (ou rien qu'un léger soupçon), il n'y a pas de sang (ou à peine deux ou trois gouttes). Il y a en revanche beaucoup d'amour et d'amitié ; en fait, il n'y a que ça. Alors, dans ce monde où paraît-il tout va mal, si je peux au travers de cette histoire d'enfants et d'innocence apporter en toute humilité un peu de fraîcheur et de gaîté, j'en serais heureux et comblé. »

Sujets

• Nostalgie
• Enfance
• Innocence
• Amour

Informations

• Publié par: Société des écrivains
• Date de parution: 19 août 2013
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782342011456
• Langue: Français

Extrait

Stephan Gros

La Main d’Anita Premiers émois amoureux

Société des Écrivains

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Préambule Qui, en effeuillant sa cinquantaine, ne s’est pas diverti à évoquer ses souvenirs d’enfance et de jeunesse ? À l’ombre de nos plus illustres écrivains, Chateaubriand, Renan, Hugo, France, Loti, Pagnol… bien des hommes (et des femmes) ont pris la plume pour mieux se ressouvenir des premières an- nées de leur vie et laisser une trace écrite de leur passé. Parmi cette multitude d’auteurs, en voici un nouveau. Ses cinquante « piges » sonnées, il vient à son tour nous raconter l’histoire de sa prime jeunesse. Ses premiers battements de cœur, ses vertes amours enfantines y tiennent la meilleure place. Dans un vocabulaire de « cour de récré », il va nous faire part – en toute innocence – de ses premiers émois sentimen- taux, de ses victoires amoureuses. Nous saurons bientôt comment naît une authentique amitié entre deux « potes » d’une même classe et comment ses amourettes scolaires fe- ront découvrir – déjà – au narrateur la duplicité de la femme. Avec ses surprenantes précisions – y compris vestimentai- res – sans faire grâce au lecteur du moindre détail – précisant jusqu’au goût sucré de fraise de son premier baiser –, cet écolier nous met sur le chemin de la vie d’adulte. Sui- vons ce « guerrier » autoproclamé dans sa quête du bonheur. Éric Battista, peintre, et écrivain, entre autres, deGeorges Brassens : Entretiens et souvenirs intimes.

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Avant-propos Écrire a toujours été pour moi une passion. Je suis un amoureux des mots, ceux que l’on écrit. J’aime jouer avec eux, car ils savent mieux que les paroles transporter toutes nos émotions. Ils peuvent nous faire mal mais peuvent aussi nous guérir ; ils sont un remède à nos maux et sont à notre esprit – si tant est que nous sachions les aimer – le plus divin des nectars. Il m’apparaissait donc comme une évidence qu’un jour j’écrirais un bouquin et cinquante piges me semblaient être le moment idéal. Je n’ai aucune prétention en écrivant ce livre ou plutôt cet essai – quand c’est la première fois on dit un essai. Par contre je le confesse, j’ai le petit espoir qu’il soit un jour publié, comme une trace dédiée à ma postérité. Sinon, je ne serais jamais allé jusque-là, forcément. Et puis, si par chance mon vœu était exhaussé, j’ai encore bien d’autres idées et d’autres projets qui pourraient voir le jour. Alors j’espère que pour mon coup d’essai, ce soit, toutes proportions gardées, un coup de maître. Dans l’histoire que je vous raconte, il n’y a pas de haine – ou rien qu’un léger soupçon –, il n’y a pas de sang – ou à peine deux ou trois gouttes. Il y a en revanche beaucoup d’amour et d’amitié ; en fait, il n’y a que ça. Alors, dans ce monde où paraît-il tout va mal, si je peux, au travers de cette histoire d’enfants et d’innocence, apporter en toute humilité un peu de fraîcheur et de gaîté, j’en serais heureux et comblé.

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