La Perte
168 pages
Français

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La Perte , livre ebook

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Description

Dans cette courte nouvelle, l'auteur nous fait part au travers de ces personnages des liens filiaux très forts que l’on observe dans les sociétés d’Orient. Les rapports d’un père et de son fils relèvent parfois du sacré. Avec La Perte, le décalage de perception avec les sociétés du Nord nous montre bien l'importance du traitement de nos aînés et de nos personnes vieillissantes.

La considération et le respect filial des sociétés du Moyen-Orient évoluent aussi parfois sur des logiques de prise en charge des personnes vieillissantes.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 14 juin 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414349784
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
194, avenue Président Wilson – 93210 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-34979-1

© Edilivre, 2019
Introduction
Une famille qui s’entoure de ses membres, avec amour, prévenance, et compassion, construit des intérêts et des attachements réciproques. Elle voit grandir ses membres dans une stabilité psychique et morale.
Si les choses demeurent ainsi pour tout le monde,
Les regrets et les crises disparaitront.
Les maladies psychiques seront décimées.
Les conduites addictives serait inexistantes.
Et de nombreux maux seront radiés…
L’auteur
Sur l’autoroute
Khaled conduisait son véhicule, sur le chemin du retour vers son domicile, revenant de son lieu de travail ; alors qu’il s’entretenait avec sa femme, sur son téléphone portable, un véhicule le doubla à toute vitesse, et heurta soudainement un autre véhicule face à lui, conduit par un jeune homme de sorte que les deux automobilistes suite a ce choc frontal dérapèrent et perdirent leur équilibre.
Le véhicule qui circulait à toute vitesse percuta une barrière alors que le véhicule du jeune chauffeur se prit un grand camion qui circulait sur la bande réservée aux poids lourds à l’extrême droite de la rue, faisant plusieurs tonneaux jusqu’à créer un carambolage sur l’autoroute où se répandit la confusion, la poussière et où la ferraille voletait partout.
Khaled mit pied à terre et se précipita vers le véhicule accidenté du jeune homme qui s’était complètement écrasé…
Khaled se dressa devant la portière du chauffeur et constata que ses membres inférieurs, couverts de sang, étaient enfoncés dans le volant et dans les amas du tableau de bord.
Le jeune homme, propriétaire du véhicule lèva la main droite vers Khaled.
Khaled tendit la main vers lui et le jeune homme la serra avec force.
En chuchotant : Papa… Papa… !
Khaled héla les gens attroupés sur le lieu de l’accident, afin qu’ils cherchent une autre personne, passager peut être.
Tous, ainsi que Khaled se mirent à la recherche du père du jeune homme, étant probable que ce dernier ait été éjecté de la fenêtre lorsque le véhicule fit plusieurs tonneaux.
Tout le monde se mit à chercher sous les décombres du véhicule et du camion et sur les périmètres autour du véhicule sinistré, en vain.
Khaled pensa sur le moment que le père de ce jeune homme l’accompagnait dans le véhicule mais apparemment il s’était trompé ; il retourna alors vers le jeune homme mais ce dernier rendit l’âme.
Sur ces entrefaites, la police, les pompiers et l’ambulance sont arrivés, pour régler la circulation, rechercher des rescapés et secourir les blessés.
Khaled regagna son véhicule, très affecté par ce que ses yeux ont vu et ce que ses oreilles ont entendu… notamment les traits du visage du jeune homme, rendant l’âme et ne cessant de répéter : Papa… Papa.
Khaled fut très choqué et sa consternation se transforma en curiosité qui ne le quitta pas. Alors qu’il était au volant de sa voiture, poursuivant sa route en direction de son domicile, l’image de ce jeune homme n’avait pas quitté son esprit.
L’ambulance transportant la dépouille du jeune homme passa devant lui car elle fut la première à quitter le lieu de l’accident.
Khaled ignora ce qui l’avait poussé à suivre l’ambulance ! et il suivait derrière l’ambulance lancée à grande vitesse.
* * *
A l’hôpital, Khaled interrogea l’agent de l’accueil, sur l’accident.
L’agent lui demanda : « Êtes-vous un de ses proches ? »
Khaled répondit : « Non, mais j’ai été témoin de l’accident et j’ai tenté de le secourir. »
L’agent dit : « le jeune est décédé et il se nomme Nasser Faycal. »
Soudain, deux hommes affolés se sont arrêtés devant Khaled et l’un d’eux se dirigea vers l’agent.
L’homme : « Un ami nous a contactés pour nous informer que mon frère a été victime d’un accident et qu’il a été transporté en ambulance jusqu’ici. »
L’agent : « Quel est le nom de votre frère »
L’homme : « Nasser Fayçal »
L’agent regarda l’homme, désemparé.
Dans ces entrefaites, un autre homme arriva et rejoignit les deux hommes.
Il s’est avéré que c’était leur ami, celui qui les avait informés de l’accident.
L’agent de l’accueil s’embrouilla aussi et les orienta vers le service des relations publiques.
Les deux hommes partirent alors que leur ami attendait leur retour.
Khaled s’avança vers l’ami des deux hommes.
Khaled : « J’étais présent sur les lieux de l’horrible accident ».
L’ami : « Oui, c’est en effet horrible et j’ai été surpris de la présence du véhicule du frère de mon ami et je l’ai informé de l’accident survenu ».
Khaled : « Pourriez-vous me communiquer l’adresse de leur domicile » ?
L’ami : « Pourquoi ? »
L’ami se retourna soudain vers Khaled, pressentant qu’il avait de mauvaises nouvelles à annoncer.
L’ami communiqua l’adresse du domicile du prénommé Nasser Fayçal. Puis, il se dirigea rapidement vers le bureau des relations publiques pour rejoindre ses amis.
Khaled quitta l’hôpital, encore plus effondrée et l’esprit embrouillé.
Il continua à penser à ce qui s’était passé, durant le reste de la journée…
Quelle est donc l’histoire de ce malheureux jeune homme ? Et quel est le secret du souvenir de son père qui a surgit au cours des derniers instants de sa vie ?
Khaled tenta à maintes reprises de chasser cet évènement de son esprit, mais il échoua à tel point que sa femme May, remarqua qu’il était constamment distrait et pensif.
Le jour suivant, elle lui dit :
May : « Khaled, depuis hier soir, tu n’es pas normal !! »
Khaled : « Comment ? »
May : « Tu es très pensif et distrait, comme si tu vivais seul dans cette maison. Qu’as-tu, mon chéri ? »
Khaled : « Hier, j’ai été témoin d’un accident dans lequel un jeune homme a perdu la vie et ses dernières paroles furent : Papa… Papa ! »
May : « Il n’y a de force et de puissance qu’en Dieu… Que Dieu ait son âme et lui accorde sa miséricorde. »
« En quoi cela te concerne-t-il ? »
Khaled observa longuement May.
« J’ignore ce qui m’a traversé l’esprit !!
J’essaye sans cesse depuis hier, de chasser son image de mon esprit mais je n’y arrive pas ! »
May : « As-tu l’adresse du domicile du défunt ? »
Khaled : « Oui, leur ami me l’a communiquée. »
May : « Parfait… Va donc leur présenter tes condoléances, peut-être que cela te reposera et apaisera ton esprit. »
L’idée plut à Khaled.
Khaled : « Très bien. »
Les condoléances
Le jour suivant, Khaled se trouva contraint de se rendre au domicile de Nasser, peut-être que cette démarche l’aiderait-elle à chasser l’image de ce jeune homme de sa tête. A son arrivée au domicile, il fut surpris par le nombre considérable de personnes qui défilaient pour présenter leurs condoléances.
Khaled se mêla à ce bataillon de personnes qui avançaient lentement et vit un homme âgé sur un fauteuil roulant devant lequel, les consolateurs s’attardaient.
Khaled fut impressionné et dès qu’il se trouva devant le vieillard, il vit toute la tristesse du monde se dessiner sur son visage.
Cependant, face à cette expression de tristesse, Khaled perçut la force d’âme de ce vieillard et sa résistance face à ce drame. Khaled baisa son front et lui présenta ses condoléances puis, se dirigea vers les autres membres de la famille du défunt.
Khaled prit place sur un banc, dans le jardin, évitant ainsi l’intérieur de la maison qui fourmillait de monde.
Il continua à observer le défilé des nombreuses personnes venues présenter leurs condoléances et aperçut le frère du défunt qu’il vit la veille, en train d’interroger l’agent de l’hôpital.
Khaled remarqua sa gentillesse et sa sobriété lorsqu’il recevait les personnes et les accompagnait jusqu’au vieillard puis il interrogea son voisin sur l’identité de cet homme, celui ci l’informa sur l identité de cet homme qui se nommait TURKI et qu’il était l’aîné des enfants du vieil homme et le frère du défunt.
Khaled fut curieux d’en savoir plus…
Malheureusement, l’étranger quitta les lieux avant d’avoir satisfait complètement sa curiosité. Khaled attendit que les lieux se vident peu a peu du monde, puis il se dirigea vers le prénommé TURKI dont la fatigue commençait à se manifester sur son visage.
Il serra la main de TURKI tout en se présentant à lui et en lui présentant ses condoléances, ce dernier se pencha vers lui et murmura :
– « Vous étiez présent depuis le début, sur les lieux du drame. »
TURKI était également intéressé parce qu’il entendit et entraîna Khaled dans un coin du jardin pour lui demander de lui raconter ce qui s’était réellement passé, ce que fit Khaled en détail.
A peine arrivé, dans son récit, au moment où Nasser dit, avant de rendre l’âme : Papa, Papa…, que son frère TURKI se cacha le visage entre les mains et fondit en larmes.
TURKI continua tellement à sangloter que Khaled songea à partir.
TURKI se calma, essuya ses larmes et se retourna vers Khaled en lui disant :
Le récit
TURKI : « Nasser, que Dieu ait son âme, est mon jeune frère, j’ai un autre frère, Hamed et une sœur Dallel plus jeune que Nasser et plus âgée que Hamed.
Nous ne pourrons jamais égaler, tous, le dévouement et la piété filiale que Nasser avait à l’égard de notre père.
Il était, que Dieu ait son âme, très dévoué envers notre père.
Dieu m’est témoin que je me suis bien des fois, appliqué à défier Nasser dans ce domaine, mais j’ai toujours échoué face aux efforts monstres que Nasser fournissait, infatigablement et inlassablement !
Avec son sourire face à notre père qui est très sévère et intraitable. Notre père était un général de l’armée, à la retraite.
A la personnalité forte, imposante et très stricte.
Vous le verrez rarement sourire et personne d’autre que Nasser ne peut lui décrocher un sourire.
Il était le seul à avoir de l’emprise sur lui.
Dieu seul sait dans quel état se

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