Le Phénix
230 pages
Français

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Le Phénix , livre ebook

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Description

Il y a des moments dans la vie qui peuvent parfois se rapprocher des légendes. A l’image du « phénix » qui a la faculté de renaître de ses cendres, Michael arrivé aux frontières de l'au-delà, va en quelque sorte ressusciter, entraînant avec lui Arthur dans une multitude d'aventures et de péripéties.
Il va côtoyer des personnages dont il ne soupçonne même pas l’existence. Pourtant grâce à eux, il va prendre conscience de la valeur de cette petite étincelle que l’on nomme « la vie », en méditant longuement sur sa capacité à changer son destin.
En revanche, pour John, son fils, sa passion pour la mer et sa maturité feront de lui involontairement un héros.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 23 janvier 2014
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332660152
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0067€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright














Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

978-2-332-66013-8

© Edilivre, 2014
Du même auteur :
CHEZ EDILIVRE
Faux Contact
Etre né pour bouger
Avertissement
Les lieux où se déroulent les actions sont bien réels, mais les personnages et les événements décrits ici n’ont jamais existé que dans l’imagination de l’auteur.
I Concert à Paris
Tel un pantin volant dans le faisceau lumineux d’un projecteur suiveur, Arthur Mc Kinley le chanteur du groupe entre en scène. Prenant de l’élan en courant des coulisses, c’est avec trois saltos avant qu’il retombe juste à côté du micro UHF et attaque « Gold Eagle » une de leurs chansons fétiches.
Instantanément, la foule, jusque-là tranquille, entre en délire reprenant avec lui le refrain en hurlant.
Le groupe de rock anglais « The Phénix » attaque son troisième et dernier concert à Paris dans le mythique palais omnisports de Bercy.
Le son de leurs guitares poussé au maximum, Michael et Robert font eux aussi leur apparition.
Michael Emihaux, 40 ans, guitariste solo, grand gaillard au visage sympathique, avec son éternel tee-shirt de l’équipe de foot d’Aberdeen, est suivi de Robert Felwood, 36 ans, lui aussi guitariste solo, charmeur et souriant. Bob Fisher, déjà en place devant sa majestueuse batterie, lance ses baguettes à plus de deux mètres de hauteur sous le regard des spectateurs ébahis. Le dernier à se positionner est Bill Smith, le bassiste, grand, sec, décontracté, vêtu d’un pantalon et d’une chemise rouge vif.
Voilà les présentations du groupe « The Phénix » lors d’une tournée européenne qui confirme sa notoriété, acquise après quelques années à jouer dans les petites salles et les pubs écossais.
Michael le dernier entré dans le groupe, presque par hasard, en est maintenant le pilier central. Sa qualité musicale et artistique ainsi que sa gentillesse y sont pour quelque chose.
Les trois concerts se sont déroulés à guichets fermés. Pour les quelques places restantes aujourd’hui, certains fans étaient là depuis la veille au soir. Un vrai délire.
Nous sommes maintenant à la dixième chanson qui marque le milieu du concert. Michael et Arthur ont, comme d’habitude, cette complicité qui donne à leurs jeux et à leurs musiques une autre dimension.
Comme des gamins, ils se lancent des verres remplis d’eau que les spectateurs des premiers rangs reçoivent pour leur plus grand plaisir. Le service d’ordre a bien du mal à contenir les fans qui essaient de monter sur la scène. Arthur, micro à la main, est en mouvement permanent. Il saute sur les différents niveaux du décor et donne l’impression, avec les jeux de lumière, de se trouver à plusieurs endroits en même temps. Toujours très élégant, il arbore fièrement sa troisième chemise multicolore de la soirée. Dans les passages de guitare solo, Michael et Robert mettent une telle intensité que les spectateurs restent immobiles pour ne pas louper un accord.
Une grande nouveauté, à l’initiative de Michael, se produit à l’avant-dernière chanson : « Morgane ». La salle et la scène sont plongées dans le noir absolu pendant quinze secondes. Pendant qu’Arthur démarre en chantant a capella la langoureuse chanson, la scène est simplement éclairée par une bougie posée sur le piano. Pareils à des millions d’étoiles, les briquets et les flashs transforment la salle en une galaxie.
Le spectacle est maintenant bien rodé. La tournée qui a démarré à Amsterdam puis Bruxelles et qui est aujourd’hui à Paris, est prévue pour une durée de douze semaines. A la fin un DVD sera mixé sur les meilleurs moments des spectacles.
Les concerts de la tournée européenne se suivent les uns derrière les autres déchaînant inexorablement les foules sur leur passage.
Avant de repartir pour Berlin, le groupe reste quatre jours à Paris. Morgane a profité des quelques jours de repos de Michael pour le rejoindre, en ayant pris soin de laisser son fils Rudy chez ses parents qui habitent comme eux à Aberdeen en Écosse.
Elle est arrivée en avion mardi soir, juste après le concert, et a rejoint Michael directement à l’hôtel « Majestic » où il séjourne dans la capitale.
– Est-ce que tu penses que nous aurons le temps d’aller visiter le musée du Louvre après notre passage à la tour Eiffel ?
C’est Morgane, de la salle de bains, qui pose la question à Michael.
– Je ne sais pas, on verra bien répond Michael. De toute façon ce n’est pas très grave, nous pourrons y aller après-demain. N’oublie pas que ce soir, nous dînons avec le groupe. Antonne nous a déniché un petit restaurant dont il a le secret.
Dans la salle de bains, Morgane, en se regardant dans la glace, fait une moue boudeuse car bien que le reste du groupe ne lui pose aucun problème, elle aurait bien aimé pour ce soir rester en tête à tête avec Michael.
Morgane, belle blonde, 37 ans, connaît réellement Michael depuis sept mois. Ils vivent ensemble chez elle avec son jeune fils Rudy, depuis le concert que les « Phénix » ont donné à Londres en juillet.
Cette époque marque un tournant important dans la vie de Michael car après quelques années de galères, de descentes aux enfers pour un accident dont il était persuadé être responsable et qui causa la mort de sa petite fille de cinq ans, le destin lui fait rencontrer par hasard un brave homme, qui après une courte discussion, lui enlève la certitude qu’il avait de sa culpabilité. Morgane, convaincue depuis longtemps de son erreur de jugement, était et est toujours à ses côtés.
La rue de l’Abbaye, une petite rue piétonne, dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés renferme tout un tas de petits restaurants sympathiques.
L’auberge « A la bonne franquette » est située dans un petit recoin de la rue. Il faut connaître l’endroit. Après avoir franchi une grosse porte métallique, un escalier en pierre descend et se termine dans une grande cave voûtée, en pierres apparentes, éclairée par de grandes roues en bois transformées en luminaires. Le lieu est particulier.
– Hé les amoureux ! La voix d’Arthur parvient du fond de la salle où presque tout le groupe est déjà arrivé.
Sous l’un de ces grands luminaires, une table en tranche d’arbre de dix centimètres d’épaisseur, à peine équarrie, est occupée par une dizaine de personnes.
Arthur, assis à côté de Florence, sa compagne, se lève pour accueillir les nouveaux arrivants et lance à la volée sa réplique favorite :
– Salut ma poule, tu vas bien ?
Après avoir embrassé Michael et Morgane, Antonne Links, leur agent, montre les places qu’il leur a réservées. Bill présente à Michael sa nouvelle conquête Priscilla, pendant que Sam le patron de leur maison de disques « Vorgine » se lève à son tour pour saluer le couple, rejoint presque aussitôt par Bob absorbé par la carte des vins. Les bonsoirs à peine terminés, arrive le dernier de la bande, Robert, mal rasé, les yeux vitreux, ce qui n’est pas dans son habitude.
– Tu t’es couché dans une poubelle ? lui lance Arthur en guise de bienvenue déclenchant par ce quolibet un fou-rire général.
– Non, non, dit l’intéressé . Je suis juste un peu vaseux, je me suis couché tard.
Antonne a fait le bon choix. Au menu ce soir :
Velouté d’asperge, puis tournedos Rossini accompagné de pommes sarladaises et pour finir un duo de mousse aux chocolats noir et blanc. La soirée est très détendue, et les discussions vont bon train. Les bouteilles de grands crus aident à entretenir l’ambiance.
– Messieurs, s’il vous plaît je vous demande une petite minute d’attention.
Antonne s’est levé en tapant son couteau sur un verre.
– Voilà, nous sommes encore à Paris pour trois jours avant de partir dimanche pour Berlin. Cet après-midi, j’ai eu un appel de Michel Durand, un de mes amis à TF1, une des chaînes de télévision française les plus regardées, et il m’a proposé au pied levé, de vous faire passer en vedette samedi pour une chanson en direct dans l’émission « Rock Story » qui cartonne actuellement sur la chaîne.
Je dois le rappeler demain matin pour lui donner la réponse. Pour ma part, je pense qu’un petit coup de pub supplémentaire en France ne nous fera pas de mal pour la vente des CD, qu’est-ce que vous en pensez ?
En se redressant Arthur prend la parole :
– Moi je suis d’accord , et presque instantanément, Bill, Bob, Robert et Michael approuvent de la tête.
Puis il continue : c’est bon, mais comme nous n’aurons pas de répète, je vous propose de jouer « Gold Eagle », au moins celle-là nous la connaissons bien.
Hochant à nouveau la tête, tous les musiciens acquiescent ensemble la décision d’Arthur.
Après avoir pris congé de tout le monde, avec un rendez-vous général samedi au studio de TF1 trois heures avant le direct, Michael et Morgane à pied rejoignent leur hôtel.
– Voilà, Monsieur, ça fait 25 €. Vous voyez pour monter, il faut prendre vos billets là-bas au pilier ouest, lui dit, dans un anglais presque parfait, le chauffeur de taxi qui les déposent au pied de la fameuse tour.
Michael passe son bras autour du cou de Morgane, puis se dirige vers le pilier où une file d’attente commence à se former.
– Regarde chérie, là, le Sacré-Cœur. Cette ville est vraiment formidable.
Les yeux rivés sur les jumelles d’observation du troisième étage de la tour, Michael est comme un enfant qui découvre le pays des merveilles. Morgane, dans son sillage, souriante, regarde ce grand gamin, son grand gamin, courir aux quatre coins de la plate-forme.
Le lendemain, comme promis, Michael est au Louvre. Il est en admiration avec Morgane, devant le tableau de la Joconde.
– Regarde, lui dit-elle. Où tu te places, tu as l’impression qu’elle te suit. Michael n’a pas spécialement un goût prononcé pour les musées, mais les trésors renfermés ici ne le laissent pas indifférent.
Il est surtout heureux d’être

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