Le Temps de vivre

Béatrice Vidalin

Description

Après Maman, raconte-moi notre odyssée, mon premier livre édité il y a vingt ans, après l’adoption de ma fille au Vietnam : « une aventure à travers l’espace de la terre qui montre qu’il n’y a pas de frontières pour l’amour », voici mon deuxième manuscrit (journal de vie) ; c’est une toute différente et nouvelle invitation à respirer, ici, à chaque instant, une aventure d’amour.

Je souhaite avant tout que chaque lecteur, dans la souffrance ou la joie, y trouve un message porteur d’espérance, de sourires, de bonheur et de tendresse...

« Que ce livre soit comme un carnet de voyage au cours d’une vie, comme différents chemins, à des moments précis ou imprévus... »

Puissent ces lignes être le témoignage vivant que la vie a du génie !

Sujets

• Autre

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 22 avril 2016
• Nombre de lectures: 0
• EAN13: 9782334135030
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 2 Mo

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composér Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
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intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-334-13501-6

© Edilivre, 2016
Dédicace


A MON PERE,
Remerciements


Je remercie…
Mon père, à qui je dédicace ce livre ; il m’a offert en exemple son excellence…
Ma famille, mes amis, les personnes présentes et bienveillantes rencontrées dans ce chemin…
Docteur Jouffe, Docteur Ratié, Docteur Boots, psychiatres,
Docteur Bertoldo, généraliste,
Docteur Grout, Docteur Pichon-Martin, nutritionnistes,
Docteur Judet, Docteur Boulevard, chirurgiens orthopédiques
Mme Laurent, infirmière à domicile,
Le personnel médical de la Clinique du Golfe, Docteur Malouine et Stéphane, infirmier dans ce service,
Corinne, des « Ambulances du Golf »,
Catherine, de Bureau Vallée.
Mes pères spirituels et consolateurs, l’abbé Brillet et le père Chérel.
Les services de la justice, pour leur écoute, leur gentillesse et réconfort,
La Vie.


A ma meilleure amie, Amélie et ses parents,
A ma cousine Elisabeth, ma préférence à moi… et sa famille,
A Corine, si belle âme, grande musicienne et compositeur, qui m’a offert l’amour infini de la musique,
A Garance et Laurent, mon couple d’amour tant aimé,
A mon amie de notre si tendre enfance, Soizik,
A Isabelle Desbenoit, écrivaine,
Aux patients rencontrés en clinique, dont l’amitié m’est si précieuse ; Grégory, Francis, Patrick, Anne, Nathalie, Gaëlle, Claudine…, ceux qui m’ont consolée avec douceur, ont essuyé mes larmes et on fait renaître mon sourire,
A mes voisines et voisins d’appartement,
A ceux que je ne cite pas mais n’oublie pas…
A vous tous, ou vous aussi qui me lisez, merci de m’avoir soutenue, conseillée, « chouchoutée »… aidée.
Avant-propos
Prologue, dialogues ou épisodes,…
Ce deuxième ouvrage est avant tout une immense joie ; celle du bonheur d’offrir ces lignes en partage, au hasard d’une vie,… Des vies entrecroisées et partagées sur nos routes, reliant la nôtre…
Puisse ce livre apaiser les douleurs, reposer les âmes, faire renaître l’espoir et jaillir la Beauté.
Qu’il soit un cri d’espérance et d’Amour.
A mes yeux, l’essentiel est de croire…
Croire qu’un merveilleux regard d’enfant peut faire renaître la joie, la foi.
Je souhaite aussi, au travers de ces moments de vie, redonner l’espérance à toutes les personnes malades, dont toutes celles souffrant d’anorexie… un vécu personnel lourd et douloureux, des conséquences parfois irréversibles, (c’est ainsi que je me suis permise, de manière la plus légère possible, d’évoquer ce sujet)… me guident à dire :
« N’attendez-pas qu’il ne soit trop tard ! »
Qu’il soit comme un carnet de voyage au cours d’une vie, comme différents chemins, à des moments précis ou imprévus…
Reflet de son propre destin, entrecroisé de rencontres, de belles surprises ou même de déceptions.
Que chaque lecteur puisse y trouver repos, au cours d’un chapitre ou d’une page, pris au hasard, comme dans sa vie.
Ces pages ne sont ni une autobiographie, ni un large apitoiement sur les misères rencontrées au cours de ma vie. J’y écris simplement mes pensées, au cours de mes années passées.
Puissent être ces lignes une douce invitation…
À découvrir, dans son parcours de vie, de nouvelles sources de bonheur, de tendresse, de réconfort et d’espoir, ou simplement la joie d’offrir un surprenant clin d’œil, comme un sourire à la vie.
Comment transformer sa souffrance en une bienveillante attente ? Comment, chaque jour, ne plus se dire « pourquoi ? » mais vouloir…
Aux travers de ces lignes, je parle également de Dieu, mon créateur et protecteur… Concevons le, bien entendu, chacun à sa manière.
Je le vois tel un père bienveillant, doux et aimant, non pas comme parfois, hélas, nous l’ont transmis notre tradition janséniste ; un surhomme dur, punissant… beaucoup dirons même injuste (tel n’est pas l’objet de ce livre).
C’est, pour ma part, au-delà de mon éducation catholique que je l’ai retrouvé et aimé, mon premier père.
Tout en bavardant, nous marchions ensemble jour après jour, d’où sa présence dans mes écrits.
Dans la bible, le livre de Job est surprenant… J’ai lu récemment un petit traité d’une grande richesse intitulé : « Job. Une souffrance féconde ».
Il m’a fallu du temps pour le découvrir et il m’en reste autant pour méditer sur ce sujet !
J’y parle de Marie, aussi, car sa grâce et sa douceur me comblent depuis que je suis née.
Mais, rassurez-vous, je m’arrête, n’ayant pour objectif de faire de ce recueil un traité spirituel…
Pourquoi attendre aujourd’hui de dire merci à ce que la vie m’a apporté ?
Je devais me lancer !… Oser partager ces simples bonheurs !
Après avoir cherché un titre et m’arrêtant sur un choix, dix autres surgissaient dans mes pensées, comme de multiples sentiers dont la complexité me fatiguait !…
Je les ai notés sur un brouillon :
Troisième saison ou trois saisons,
Troisième temps,
Valse à trois temps,
Méditations, arrière saison…
Savoir dire non,
Dernière saison avant l’arrivée de l’hivers…
(Un peu long !)
Dernier automne,
L’invitation, Vérités de vie,
Chemin de Dieu, Chemins de vie…
Je tournais en rond !…
Alors, dans le silence de ma chambre et le dépouillement de moi-même, j’ai confié mes mémoires au Seigneur afin qu’il en tire le meilleur. Avec la grâce de son esprit, il a été mon correcteur et mon guide. Entre ses mains, j’ai remis ce livre afin que chacun puisse y trouver paix, beauté et espérance.
Juste : « Le temps de vivre… »
Ainsi, je me tais pour laisser place à la lecture… Dans la chaleur de l’instant, je vous dis tout simplement merci, laissant à la Vie l’espoir de faire de cet humble ouvrage un instrument d’amour.
… Vous avouant sans trouble que je n’ose poser un point final à ces quelques pensées, afin que nos rêves demeurent inachevés et éternels.
Eveil…
Quel pur moment qu’un réveil,
Cet instant où tout est naturel…
La femme ou l’ami sourit au bonheur de ce nouveau matin,
Là où, dans la splendeur du naturel, la femme, sans artifices, nous séduit par la douceur de son regard…
Qu’il est délicieux ce moment de dénouement matinal,
Là, elle peut se démunir, en cet instant merveilleusement transparent,…
Se dénuder dans la chaleur du soleil naissant,
Et, même si, lentement, elle savoure avant tout son café… Elle aime cette matinée.
Depuis bien longtemps, elle n’avait goûté les chaudes couleurs du soleil matinal, donnant à travers leurs tons multiples, la promesse d’une journée pleine de surprises…
Ce matin, elle respire avec encore plus de bonheur l’air frais des premières heures du jour.
Dans sa terrasse, aujourd’hui, elle y découvre un jardin aux mille fleurs et senteurs, contemplant la pureté du ciel et la fonte merveilleuse de ce bleu…
Blues…
Pourquoi survit-elle ? Elle survit car certains soirs, elle vit…
Elle aime lire, Camus, Maupassant, et Baudelaire, ce si doux poète qui l’emporte vers de sublimes horizons.
La Bible, aussi, est toujours à son chevet… Elle retrouve souvent son chapelet égaré dans son lit.
Sa position préférée : la position fœtale
Sa forme préférée : la courbe
Une couleur ? Le bleu de l’océan…
Elle aime, au matin, caresser la rose de son jardin, ou celle du petit prince…
Elle aimerait pouvoir voler pour s’unir à Dieu…
Sa musique préférée : Bach, qu’elle écoute chaque jour.
Avec lui, elle quitte pour un temps l’ouragan surgissant trop souvent dans ses pensées et dans son antre, pour ne plus trembler et respirer…
… Rachmaninov, Bruckner ou encore Bartók, sans oublier Fauré, avec lequel elle traverse le ciel, tout en tendresse…
Bien d’autres s’ajoutent aussi.
Là, du commencement à la fin, tout y est sublime ; musique, couleurs et mouvements…
Là, elle s’envole encore vers les cieux majestueux.
Ici, dans sa maison, chaque son est une couleur…
Et sa vie tout en mouvement est comme une couleuvre.
Mais, à l’instant, deux étoiles se sont croisées… comme pour s’embrasser. Sans se blesser, elles se sont juste enlacées l’espace d’une seconde, avant de poursuivre leur destin.
Quelle attention… C’est un moment magique de sensibilité, de complicité et de sourires à la vie.
Dehors, en cet instant, le parasol s’est refermé, l’arrosoir s’est renversé… Comme un au-revoir avant le repos de la nuit.
Alors, attendant le lendemain, elle s’endort avec son rêve.
Clic-Clac…
Elle a remis les pieds sur terre, sa capuche à l’envers ; cela l’aide à voir droit !
A mettre du blond dans sa tête dans ce monde de folie,
A l’éclairer en cet enfer où tout est à l’envers…
Sa terrasse aussi est totalement bancale, comme un clin d’œil à sa vie !
Dans sa maison, elle préfère ses Yukas qui la piquent lorsqu’elles les oublie…
Alors, elle choisit une promenade en bus, hésite entre ses chaussettes noires ou blanches, opte pour les blanches… et sourit pendant ce parcours plein de carrefours, de rues, de panneaux, de vitrines et de maisons fleuries.
A son retour, reprenant sa plume, elle pose encore timidement, en quelques mots, sa joie de l’instant :
Quel monde merveilleux… Il est beauté, il est tranquille.
Il nous guide sur un sentier parsemé de douces surprises, dans un parfum exquis et envoutant, parmi les pays et les villes, au-delà des mers, à l’infini…
Il est sourires et rires échangés, un moment ou une éternité… Il est toujours présent.
Qu’il est délice se monde où l’on se fond… !
Là, contemplant encore les cieux, tout redevient paix et volupté…

A ma famille,
A tous les amis, croisés de loin, rencontrés, avec lesquels j’ai ri, auprès desquels j’ai trouvé douceur et réconfort.
A celles et à ceux qui ont été près de moi, sans me connaître, au-delà des kilomètres, écoutant, encourageant à chaque instant…
Pour vous, j’ai écrit…
Sortir du noir…
Me redresser sans me blesser…
Savourer ce