Le Tiroir oublié...
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Le Tiroir oublié... , livre ebook

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Description

« Son père, qui avait toujours représenté à ses yeux l'exemple à suivre, le modèle d'homme parfait à la moralité sans faille, venait de chuter violemment de son piédestal. » À 59 ans, James Saint Clear, photographe et reporter depuis peu à la retraite, coulait des jours heureux à Fontvieille, dans son "Petit Mas" au pied des Alpilles, en compagnie de ses animaux. Quelques mois après le décès de son père, il retourna à Paris pour s'occuper de la vente de l'appartement familial. Après avoir flâné au cœur de la capitale et savouré des souvenirs d'antan, il commença à faire le tri dans le mobilier parental. À sa grande surprise, il découvrit en vidant le "bureau américain" que son papa affectionnait tant un tiroir caché... Une véritable boîte de Pandore renfermant plusieurs terribles secrets. À quel point son quotidien en sera-t-il bouleversé ? Comment réagira-t-il ? En arrivera-t-il à bout ? James vous emmènera de Paris à Athènes, puis dans les Cyclades à travers des sites paradisiaques. Offrant un magnifique voyage temporel et géographique, Jérôme Adam décrit avec justesse le poids des secrets et la manière étonnante dont une vie, paisible, solitaire et bien réglée, peut basculer dans une spirale inattendue et chaleureuse.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 02 septembre 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782342167542
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Le Tiroir oublié...
Jérôme Adam
Société des écrivains

Le Code de la propriété intellectuelle interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite par quelque procédé que ce soit, sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants cause, est illicite et constitue une contrefaçon sanctionnée par les articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle.


Société des écrivains
175, boulevard Anatole France
Bâtiment A, 1er étage
93200 Saint-Denis
Tél. : +33 (0)1 84 74 10 24
Le Tiroir oublié...
 
Toutes les recherches ont été entreprises afin d’identifier les ayants droit. Les erreurs ou omissions éventuelles signalées à l’éditeur seront rectifiées lors des prochaines éditions.
Préface de l’auteur
Une petite voix m’a murmuré : Écris, écris… Écris !
Un matin je me suis réveillé en me disant : Pourquoi n’écouterais-je pas cette voix qui m’invite à écrire ?
À l’aube du 23 octobre 2018, je me suis lancé dans l’aventure et j’ai créé de toutes pièces l’histoire ou les tribulations de la famille Saint Clear. L’inspiration me venait au fur et à mesure, ne sachant jamais la veille ce que j’écrirais le lendemain.
Ayant eu la chance de beaucoup voyager et de visiter plus de 39 pays… Des anecdotes j’en ai plein la tête, des souvenirs plein les yeux… Alors quoi de mieux que la langue de Molière pour les partager avec vous ?
L’écriture me procure un plaisir intense ; c’est comme une drogue, être James Saint Clear, vivre James, penser James…
J’ai retardé la fin du livre, il me fallait quelques jours supplémentaires… Pourquoi me diriez-vous ? Tout simplement parce que je ne voulais pas le quitter, la crainte d’un manque et surtout terminer sur un final explosif, afin de rebondir en disant : L’aventure continue !
 
19 avril 2019
 

Chapitre I La quête de la vérité…
Ce matin-là, il n’avait pas été nécessaire que le réveil sonne. Il s’était levé avec les yeux gonflés de sommeil. Un café trop chaud qu’il n’avait pas terminé, suivi d’une douche rapide, et à 5 heures sonnantes, il s’était glissé dans un taxi. Le chauffeur n’avait pas une tête sympathique et bougonnait après la circulation qui commençait à pointer sur le périphérique. Lui, enfoncé dans la banquette arrière, regardait défiler le paysage à travers les vitres embuées. Au loin, on pouvait apercevoir les files de taxis qui se précipitaient en direction de Roissy pour récupérer des clients potentiels. Son vol était à 8 heures , il ne serait pas en retard. Au fond de lui, il était heureux : dans quelques heures, il serait à Athènes.
L’aéroport était noir de monde, il était à peine 6 heures et, malgré l’heure matinale, c’était la cohue. James ressortit, bien décidé à griller une dernière cigarette avant de se présenter en zone d’embarquement. Il frissonna et remonta presque machinalement le col de sa doudoune en souriant. Dans quelques heures, tout cela ne serait qu’un mauvais souvenir. Hier soir, il avait consulté sur Internet la météo à Athènes… 32 °C pour la semaine à venir.
Il alla écraser son mégot dans le cendrier proche de la porte en tourniquet, puis pénétra dans l’aérogare.
Nonchalamment, il se dirigea vers le satellite où son vol était programmé. Il ne lui restait plus que les formalités de douane à remplir, puis il irait flâner au duty free où, inexorablement, il ferait « le plein » en cigarettes, des Gitane avec filtre ! Quarante ans qu’il était l’esclave de ce maudit tabac.
Machinalement, il fouilla dans sa poche revolver, à la recherche de sa carte d’embarquement. Il avait beaucoup de mal à s’adapter au nouveau fonctionnement. Il regrettait amèrement la période où l’on présentait son billet à l’enregistrement des bagages, la préposée qui vous demandait avec un grand sourire : « Hublot ou couloir ? ».
On était bien loin de tout ça maintenant. On gérait grâce à Internet ! Tout était sur son mobile, qu’il suffisait de présenter au scanner afin de monter à bord ! Le progrès, qu’ils disent…
Le terminal était bondé, il se fraya un passage et trouva un fauteuil libre près de la porte d’embarquement. Aucune hôtesse n’était encore arrivée au comptoir. Assis confortablement, il ferma les yeux, bercé par les bruits qui l’entouraient. La décision prise quelques jours auparavant devenait évidente ce matin. Ce voyage avait vraiment un sens pour James ! Il ne reculerait devant rien pour mener à bien sa quête ! Son vol venait d’être annoncé. Souriant, il se dirigea tranquillement vers la file d’attente.
« La compagnie Air France, le commandant François Coubert et son équipage sont heureux de vous accueillir à bord de cet A319 à destination d’Athènes, que nous atteindrons dans  3 h 30 . Nous vous souhaitons un bon vol, ainsi qu’un agréable voyage ! » James avait réussi à être près d’un hublot, ce qui n’était jamais le cas quand il voyageait avec son épouse, à qui il laissait volontiers ce plaisir. Ce matin, la luminosité et un pâle soleil permettaient d’apercevoir la capitale. La tour Eiffel se dressait, fière, James eut même le sentiment qu’elle le saluait et lui souhaitait un bon voyage. Assise à ses côtés, une charmante petite mamie était déjà plongée dans un livre.
Petit à petit, un drôle de sentiment envahissait James, il aurait été incapable de le définir… Il se sentait bien, tout simplement. Son esprit divaguait entre le réel et l’irréel. Il ne voulait plus penser, plus réfléchir, et surtout ne plus se poser de questions. Ces dernières semaines avaient été relativement éprouvantes, et maintenant qu’il avait pris sa décision, il irait jusqu’au bout de ce qu’il s’était fixé. « Thé, café, ou jus de fruits ? » Il rouvrit les yeux. Une charmante hôtesse, souriante à souhait, avançait vers lui, un petit plateau garni de viennoiseries. « Un thé, s’il vous plaît, mademoiselle. »
 
Après avoir copieusement englouti son petit déjeuner, James se concentra sur les merveilleux paysages qu’il apercevait à travers le hublot. L’avion survolait les montagnes enneigées qui brillaient sous les éclats des rayons du soleil. Les sapins crânaient fièrement dans cet environnement magique. On avait nettement l’impression de surfer sur un océan infini. Les souvenirs de James resurgissaient les uns après les autres. Les vacances de Noël à Chamonix avec ses parents en 1975, l’année de son bac. Son père, à l’époque, ayant un poste important à l’ambassade de France d’Athènes, avait absolument voulu louer ce chalet et passer ces vacances en France avec sa petite famille. Il se rappelait cette excursion à la Mer de glace, avec le petit train à crémaillère, et sa maman qui n’était pas rassurée du tout par l’ascension. Une larme perla, glissa lentement sur sa joue et s’enfouit dans sa barbe.
C’était un vol fort agréable, aucune turbulence ne perturbait le confort des passagers. James n’avait pas envie de lire et il reposa son bouquin sur la tablette encore ouverte. À ses côtés, la petite mamie s’était assoupie et semblait sourire aux anges. Son imagination débordante s’était mise à fonctionner : une famille aimante devait l’attendre à l’atterrissage ; enfants, petits-enfants se précipiteraient sur elle, la couvrant de signes d’affection et de baisers. Une certaine mélancolie s’empara de James. Ses souvenirs rejaillissaient par bribes, dans un tourbillon étourdissant, créant une sorte d’amalgame entre le passé et le présent.
 

Chapitre II Sous le ciel de Provence…
Toute cette histoire avait débuté un mois auparavant, au pied des Alpilles, par un beau matin au début du printemps. Cela faisait maintenant une vingtaine d’années que James et son épouse défunte avaient fait l’acquisition de ce « petit mas » près de Fontvieille. Ils en étaient tombés amoureux dès le premier regard. Située en retrait, entourée de garrigue et d’oliviers, cette petite bâtisse avait fière allure. L’été, elle conservait à travers ses murs épais la fraîcheur tant recherchée, alors que le soleil écrasait de tout son poids la Provence ; seul le chant des cigales pouvait perturber la quiétude existante.
L’hiver, quand le mistral balayait tout sur son passage, faisant claquer les volets mal attachés, plier les pins, on se sentait bien à l’intérieur, assis confortablement près de la cheminée. Alors qu’il était installé à son bureau, occupé à rédiger divers courriers, sa fidèle chienne Athéna émit quelques grognements.
Instinctivement, il releva la tête et aperçut, à travers la fenêtre, la mobylette du facteur. Athéna sortit immédiatement pour aller à sa rencontre, sachant que le facteur prendrait le temps de jouer avec elle.
« Bonjour Martin, comment ça va ce matin ? »
« Très bien, merci. Et vous ? »
« Dans la paperasse, il y a toujours des courriers à faire, des factures à régler… La vie, quoi ! »
« J’ai un recommandé pour vous ! »
« Merci Martin ! Un petit café ? »
« C’est gentil, mais pas aujourd’hui, j’ai pris un peu de retard ce matin et j’ai hâte de terminer ma tournée. J’emmène toute la petite famille pique-niquer à la plage Napoléon ! »
« Profitez-en bien, et passez une bonne fin de journée ! »
Pendant quelques instants, James resta songeur, se rappelant les merveilleux souvenirs qu’il avait partagés là-bas avec son épouse.
Des kilomètres de plage entre Port-Saint-Louis-du-Rhône et les Saintes-Maries-de-la-Mer, un endroit qu’ils affectionnaient particulièrement. Ils aimaient marcher les pieds dans l’eau avec pour tout décor, d’un côté la mer à l’infini, de l’autre la Camargue et tous ses trésors.
Un sentiment de grande solitude l’envahit. « Allez, James, ressaisis-toi ! » Il se dirigea vers le patio, où un agréable salon de jardin en rotin était disposé. Il y avait également une vieille fontaine, dénichée auprès d’un antiquaire. Athéna, tranquillement allongée sous la petite table, remua la queue quand il s’assit dans son fauteuil préféré. Il lui caressa longuement la tête et se décida enfin à ouvrir son courrier.
L’enveloppe, d’un grand format,

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