Les Clefs de ma penderie
58 pages
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Les Clefs de ma penderie , livre ebook

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Description

J'aimerais partager avec vous mon expertise en vous offrant Les Clefs de ma penderie souhaitant qu'elles vous ouvrent quelques portes sur la manière d'agencer votre garde-robe. Que vous soyez du genre féminin ou masculin, les principes de base demeurent les mêmes. Mon but est de vous éveiller à l'élégance sans avoir à dépenser inutilement votre argent.

Par l'analyse de votre morphologie, des couleurs qui vous conviennent le mieux, selon votre mode de vie, vous apprendrez à enrichir votre penderie sans vous appauvrir.

Coco Chanel disait : « La vie est trop courte pour s'habiller triste. » Mais la fantaisie ne doit pas se faire impulsive. Combien de vêtements achetés au nom de la mode, sous l'élan d'une impulsion, pendent tristement dans un placard surpeuplé ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 29 juillet 2015
Nombre de lectures 0
EAN13 9782332966735
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-96671-1

© Edilivre, 2015
Introduction
Dès l’aube de ma vie, j’aime à composer et organiser une garde-robe pour chacune de mes poupées. Linge chaud pour l’hiver et léger pour l’été. Les boîtes à souliers me servent de penderies. Ils y sont bien rangés. Quelques vêtements cousus par ma grand-mère s’harmonisent à mes robes. D’autres sont confectionnés par ma mère. Mais j’ai aussi le plaisir d’en créer plusieurs moi-même. Mes petits doigts à quatre ans savent déjà très bien piquer l’aiguille dans le tissu. Le plus beau cadeau que l’on puisse m’offrir, ce sont des retailles. Transformer une simple petite guenille en vêtement, pour moi, relève de la pure magie ! Durant la guerre, mon grand-père tient un commerce de pneus. Le caoutchouc est enroulé dans de longues bandes de plastique bleues, vertes ou rouges. Lorsqu’il vient nous visiter, il m’en apporte toujours. Je passe des heures à fignoler des robes de princesse et différents costumes que je parade avec grâce dans toute la maison. Ma mère m’appelle « la reine Six-Prouttes ».
Lorsque j’y repense, je constate que malgré mon jeune âge, je jouissais d’un bon sens de l’organisation, de beaucoup d’habileté et de créativité, mais, à cette époque, tout n’était qu’un jeu. Moi, je ne pensais qu’à m’amuser ! Et la couture m’offrait un monde infini, au cœur duquel je pouvais laisser libre cours à mon imagination fertile.
Voilà, sans doute, le fondement d’une carrière, qui à cinq ans s’amorcera déjà. Je suis fascinée par le va-et-vient constant de l’aiguille de la machine à coudre de ma grand-mère, qui surveille mes moindres maladresses. « Ne t’inquiète pas, grand-maman, mes mains savent quoi faire ! Je ne tire pas, je ne pousse pas, je dirige les opérations avec beaucoup de doigté pour confectionner les robes de mes poupées ». Il faut bien qu’une petite maman sache coudre, car le rayon des jouets n’offre pas beaucoup de choix pour habiller mes treize bébés au sourire fixé dans la porcelaine. Un petit chapeau avec ça ?
La penderie de mon enfance héberge déjà une panoplie de vêtements, cousus par ma mère et ma grand-mère. Robes et boléros, jupes et chemisiers, manteaux et vestes s’alignent, proprement suspendus, hélas juste un peu trop hauts pour que je puisse les atteindre sans avoir à grimper sur une chaise. Le matin, j’aime choisir moi-même ce que je vais porter. L’après-midi, suivant le genre d’activité qui survient, je change ma tenue vestimentaire. Par exemple, à l’heure du thé, en compagnie de mes poupées, j’aime à revêtir une jolie robe bien empesée. Mon choix ne s’arrête jamais sur une salopette. Je suis une grande fille et les grandes filles ne portent pas de salopette. Je ne me salis jamais, moi !
Vers l’âge de dix ans, je suis encore très « petite ». Il est difficile de m’habiller dans les grands magasins. Mes amies arborent des toilettes achetées par catalogue, mais pour moi, les tailles sont beaucoup trop grandes. Les tailles plus petites n’offrent que des modèles trop jeunes à mon goût, ce qui ne convient plus à la jeune fille que je suis devenue. Maman fait tout son possible pour m’habiller avec élégance, mais d’autres tâches l’emportent sur son rôle de couturière particulière. Elle a bien d’autres chats à fouetter et je trouve que ma garde-robe prend du recul. Alors, je choisis des patrons, j’emprunte ses ciseaux, sa machine à coudre puis je transforme la table de la cuisine en atelier de coupe. C’est ainsi que ma première création voit le jour. Une jolie robe, légèrement ajustée, en lainage rose saumon, dont la taille bordée d’une fine dentelle forme un V gracieux, au centre devant du corsage. Les manches froncées sont ornées avec la même dentelle. Une vraie robe pour jeune fille. Je l’ai bien réussie et j’en suis fort aise. Depuis, je ne cesse de coudre. Ma créativité se dévoile au fur et à mesure que ma penderie s’enrichit.
Le monde de la mode m’ensorcelle déjà avec toutes les possibilités qu’il offre pour traduire mes humeurs vestimentaires. Le plus important, pour moi, n’est pas tant une mode passagère, mais surtout la possibilité d’affirmer mon style. Je ne veux ressembler à personne !
Mes dix-huit ans n’ont aucunement réglé mes problèmes de stature. Je suis menue. Il me faut en convenir, je le resterai toute ma vie. Les tailles offertes dans les boutiques ne me conviendront jamais. De là, sans doute, naît la motivation de m’inscrire dans une école de design de mode, où j’apprends l’art du drapé, la coupe à plat et l’anglais par surcroît. Dessiner les patrons devient une passion. J’ai découvert ma vocation. En tout cas, je vois grand et je vise haut !
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