Les deux qui ne font qu'un

Maëva Dépalle

Description

Qui étions-nous auparavant ?
Qui sommes-nous maintenant ?
Qui serons-nous après ?

Il arrive certaines choses aux vrais jumeaux. Deux âmes, deux opinions, deux corps mais un destin. Tout se joue cet été pour Gabriel et Théodora.
"Mais quelle destinée doivent-ils jouer dans cette roue infernale qu'on appelle la vie ?"
Illustrateur : Ichi

Sujets

• Actualité
• Fiction
• Littérature

Informations

• Publié par: Edilivre
• Date de parution: 04 février 2014
• Nombre de lectures: 2
• EAN13: 9782332646590
• Langue: Français

Extrait

Couverture
Copyright














Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : [phone] – Fax : [phone]
Mail : [e-mail]
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d’adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-332-64657-6

© Edilivre, 2014
Remerciements
Je remercie ma mère et mon frère d’avoir cru en moi depuis le début. Surtout ma mère qui a su me guider dans mes heures perdues.
Puis infiniment merci à Lilas de m’avoir corrigée. Et merci à Jade, ma deuxième correctrice, de tenir le blog du livre. Merci à ma deuxième famille, Periodico, de me soutenir. Merci Ichi pour cette couverture de livre. Elle reflète beaucoup l’histoire, merci l’artiste.
Dédicaces


Je dédie ce livre à mes deux familles.
Partie I Juin/Juillet/Août
1 Théodora
Enfin les cours étaient finis. J’avais hâte d’aller au monde du dessous pour les vacances d’été. Ce mystère qui entoure en bas, à quoi ressemble-t-il ? À quoi ressemblera ce mois de juin ? En histoire, nous avons tout étudié sur l’Ancien Monde. Ces bâtiments en ciment qui sont complètement différents de nos cités d’argent. Nos vallias sont carrément plus évoluées que les villes d’autrefois. La preuve, Los Angeles d’avant et celle de maintenant. Avant cette ville était sur de la terreet depuis le cataclysme, Los Angeles est sur une plateforme soutenue par des pylônes en pierre provenant des restes du continent américain, tout comme d’autres pays qui n’ont pas été engloutis par les eaux, et ceux qui y vivent ont de quoi être des gens importants. Enfin, demain nous serons le 7 juin 2111, le jour du départ pour les vacances. Gabriel est mon frère jumeau. Quant à moi je m’appelle Théodora, nous avons eu 17 ans le 24 février. Nous allons partir sur le bateau familial, le Baytri , bizarre, mon père a décidé de l’appeler ainsi. C’est comme notre maison : salle de sport, piscine, salon, cuisine, chambres et j’en passe. Ensuite nous irons à l’hôtel Coréopsis , c’est un hôtel qui est comme une île flottante . Il est à moitié sous l’eau et à moitié à la surface mais c’est plus à la surface. On y trouve de la végétation. On peut s’y rendre en bateau ou en sous-marin. À l’intérieur, on a une énorme piscine et tout ce qui va avec, cinéma, restaurants cinq étoiles, salles de sport et des espaces pour chaque client (chambres, salons, etc.).
Je crois que je n’ai rien oublié : habits, maillot de bain, bijoux, maquillage, serviettes, brosse à dent, peigne et élastiques.
– Théodora, dépêche-toi, les parents sont en train de s’énerver ! cria Gabriel.
– J’arrive, j’arrive, j’étais en train de vérifier si je n’avais rien oublié, lui répondis-je.
C’est toujours pareil, quand je serai en bas, ils diront qu’il ne faut pas se presser, comme d’habitude.
Cela fait déjà une semaine qu’on est parti. Le pire, pas de vitre à l’ascenseur. Il nous dépose directement dans une ville de notre condition sociale. Par contre les voitures ont des vitres. À travers les vitres, on voit de belles maisons, de jolis parcs, la plage etc. Alors pourquoi pas l’ascenseur ? Les parents m’ont dit que c’était interdit. Pourquoi interdit ? On dirait qu’ils nous cachent une part de vérité ou qu’ils ont peur. Je ne comprends pas.
Enfin, je dois rejoindre Gabriel. Nous sommes sur le bateau depuis une semaine. Pour éviter de nous ennuyer, j’ai proposé de faire de la plongée sous-marine dans les grands fonds.
– C’est magnifique ! Regarde ça, Gabe, dis-je stupéfaite.
J’adore ses masques. Ils tiennent 24 heures d’oxygène, micro et oreillettes intégrés. De la haute technologie,
– Regarde, là-bas au fond, il y a une boîte, me montra-t-il.
– Allons voir un peu plus près.
– Attends Théo, c’est peut-être dangereux, dit Gabriel en me suivant.
Une fois arrivés vers la boîte, nous nous sommes aperçus qu’elle était coincée entre des algues. Elle était en bois avec des ferrures en fer et petite. Je l’ai décoincée. Le cadenas était abîmé, je pus donc l’ouvrir sans difficulté. Dans la boîte, il y avait un rubis et un lapis-lazuli .
– Que c’est beau ! Regarde Gabriel, dis-je en montrant les pierres.
– On remonte ? me demanda celui-ci.
– D’accord.
On remonta à la surface. Enfin sur le bateau, Gabriel me demanda :
– Tu comptes en faire quoi ?
– Je vais examiner le rubis, je te laisse le lapis-lazuli, lui expliquai-je en partant dans ma chambre.
Je lui lançai le lapis-lazuli et partis, direction ma chambre. Ce rubis était la plus belle merveille du monde, quelque chose m’attirait en cette pierre.
Une fois dans ma chambre, je dépose la pierre sur le lit. Je récupère un objet métallique et je me mets à gratter la pierre pour la nettoyer, une étincelle m’éblouit. Je mets un moment avant de pouvoir de nouveau revoir. Je prends la pierre dans ma main, heureusement elle n’a rien, et je la porte à mon cou. Une chose extraordinaire se produit : la pierre s’enroule autour de mon cou comme un serpent. La pierre a changé, tout en étant là. On dirait le collier de Madame de Pompadour. Le rubis au milieu a une forme de larme avec une chaîne en argent et en rubis qui s’emmêle en tresse. Je me sens bien. Qu’est-ce donc cette pierre ? En me regardant dans la glace, quelque chose en moi a changé. Cette pierre est magique. J’ai l’impression que mon corps a changé, je me sens plus forte.
2 Théodora
Nous voici en ce beau mois de juillet. Nous étions enfin arrivés à l’hôtel Coréopsis . Il faut que je rattrape Gabriel sinon je vais me perdre.
– Tu as un chouette collier.
Je sursautai de peur, car cet homme était tout de noir vêtu, il avait une canne...