Les Maux de l extrême
176 pages
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Les Maux de l'extrême , livre ebook

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Description

L'auteur situe son roman au cœur de la nature luxuriante de l'île de Guadeloupe. Suite à la mort mystérieuse de ses parents, Yaël est élevé avec amour par son oncle et sa tante. Athlétique, musicien et intelligent, le jeune homme a toutes les qualités pour réussir. Mais lorsque son oncle est assassiné, ses vieux démons reviennent le hanter. Il tombe sous l'emprise d'un dangereux manipulateur qui tente de le détourner du droit chemin. Pendant ce temps, un justicier masqué vient en aide aux services de police et fascine la population. Entraîné dans une série de péripéties, Yaël fait preuve d'un courage et d'une force peu ordinaires. À l'issue d'un procès mouvementé, justice est rendue au dangereux criminel et à sa bande. Cette plaisante réécriture du mythe du superhéros altruiste divertira les lecteurs de tous âges.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 24 mai 2017
Nombre de lectures 0
EAN13 9782414078455
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0052€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
Copyright













Cet ouvrage a été composé par Edilivre
175, boulevard Anatole France – 93200 Saint-Denis
Tél. : 01 41 62 14 40 – Fax : 01 41 62 14 50
Mail : client@edilivre.com
www.edilivre.com

Tous droits de reproduction, d'adaptation et de traduction,
intégrale ou partielle réservés pour tous pays.

ISBN numérique : 978-2-414-07843-1

© Edilivre, 2017
Du même auteur
Du même auteur :
H.A.R.M. (roman)
Kevin (nouvelle)
Nuances terriennes (textes et poésie)
Vertiges d’amour (poésie)
Le sang des rêves (roman)
Un gros cerveau, la belle affaire ! (essai)
Tu es notre futur (roman)
Chapitre 1
Section Poirier 97170 Petit-Bourg, c’était l’adresse postale de cette petite bourgade de la ville de Petit-Bourg dans l’île aux belles eaux que l’on nomme la Guadeloupe. Pour la traverser, il fallait emprunter la seule route principale qui vous invitait déjà à l’épreuve. En effet, un morne se dressait devant vous et son ascension, autant à pied qu’en voiture, exigeait des efforts aux articulations humaines et aux moteurs mécaniques. C’était, sans doute, le prix à payer pour admirer la magnificence des nombreux arbres fruitiers qui jalonnaient la précieuse route. Dans ce cheminement pédestre, on découvrait un beau mélange de diversité arboricole tropicale. Il s’agissait d’une végétation qui existait en nombre dans chaque propriété comme pour signifier un désir de résistance au mépris humain pour une nature qui l’a si bien accueilli.
La maison de la famille « Mansonilus » se situait à la fin du sommet de l’insolente montée. Ensuite, la route amorçait une descente assez périlleuse par endroits, et ce, pour déboucher sur un point qui menait à la zone d’activité de Colin. Un lieu où la concentration commerciale avait acquis ses droits. La modernité était bien à l’ordre du jour avec la destruction de zones de végétation verdoyante qui ne s’attachait qu’un seul tort, celui d’exister. À ce qui paraît, c’était pour le bien de la communauté que les conseillers municipaux investissaient dans de tels projets.
Pour en revenir à la famille « Mansonilus », elle résidait dans une grande maison plain-pied en ciment avec une toiture en tôle verte. Tout l’attribut habituel des constructions de l’île s’y intégrait : trois chambres, salon, salle à manger, WC, salle de bains, cuisine, véranda et une terrasse. Rien ne manquait, mais l’ensemble gardait une simplicité dans les matériaux utilisés et l’agencement des pièces. La fonctionnalité primait et le côté clinquant n’était pas de mise. C’était une maison banale, avec des murs blancs sans le moindre graffiti, qui aurait pu appartenir aux plus simples des mortels.
Pour y accéder, il fallait pousser un long et large portail en fer gris. Un petit jardin s’étalait juste devant la porte d’entrée. Une explosion de couleur sautait aux yeux : des bougainvilliers roses, blancs, rouges annonçaient le feu d’artifice. Des balisiers rouges et jaunes s’enhardissaient de vantardises pour claironner leur présence, et que penser, des canas jaunes qui frétillaient de plaisir quand les yeux se posaient sur elles. Sur une même rangée, on découvrait un pied Zicac avec ses petites feuilles rondes bien vertes et abondamment fleuries alors que nous n’étions qu’en mars 2015. C’était un signe pour une éventuelle abondance en fruits. À quelques mètres plus loin se dressaient des cannes à sucre blanches qui brandissaient fièrement leurs plumets vers le ciel. C’était la pleine saison de récolte de la canne. En allant tout droit devant soi, on accédait à un petit portillon placé sur une terrasse qui donnait accès à la porte d’entrée de la maison qui était, en fait, une porte vitrée coulissante. Avant de s’engager par ce portillon, en bifurquant à droite et après une dizaine de mètres de marche, un petit chemin de terre se manifestait et il menait vers le Fond. La maison familiale n’était que l’amuse-bouche d’une magnifique et grande propriété à découvrir. Tout en descendant, de part et d’autre de cet accès aménagé, des petits bungalows se dressaient. Ils disposaient tous d’une petite terrasse, astuce maligne, un coin cuisine dissimulé par un rideau en fer déroulant. Les murs blancs et la toiture en tôle verte s’accordaient parfaitement avec le cadre verdoyant. Une dizaine de bungalows s’étalaient à intervalles réguliers, de gauche à droite sur une ligne de deux cents mètres. Ils possédaient tous, leur petit espace jardin où se côtoyaient, dans un bel ensemble, des citronniers, des pieds quenettes, des bananiers, des cocotiers, abricotiers, goyaviers, palmiers, avocatiers, manguiers, pieds calebasse, papayers, caféiers, châtaigniers, pieds Cythère, pieds pomme malaka, cerisiers, pieds pomme maracuja, ananas, giraumon, bois d’inde avec leur odeur si particulière qui vous dévaste les narines. Pour tout dire, le propriétaire avait donné la part belle à la nature et ses innombrables richesses.
Après avoir dépassé le lotissement de jolies habitations et ses arbres fruitiers qui feraient frémir de joie les convives d’un excellent repas frugal. Il restait encore trois cents mètres à parcourir. Dès lors, se montrait un côté assez étonnant de ce complexe touristique, si l’on peut dire. À l’extrême limite apparaissait une inhabituelle disposition. Un nombre impressionnant de cocotiers nains étaient disposés en ligne. Ils constituaient une immense barrière qui masquait un espace de la dimension d’un terrain de football. Le plus étonnant, c’est que sur ce plaisant domaine s’érigeaient des ateliers divers rappelant le parcours de combat des militaires. Une spécificité pointait malgré tout. En effet, il se trouvait un pied de mangues greffées repérable par sa taille moyenne au contraire d’autres variétés de mangues de l’île qui pouvait culminer bien plus haut vers le ciel. Curieusement, on distinguait du côté gauche de ce manguier un fil de funambule d’une quinze de mètres, bien tendu entre deux poteaux métalliques. À droite du manguier un trapèze était suspendu à la branche d’un grand châtaignier. Cette étrange installation terminait le pittoresque parcours d’exercices divers.
Au bout du camp d’entraînement se situait un dernier bungalow. C’est à ce moment qu’un individu s’extirpa de l’habitation. Il demeura un instant immobile. Il posa la main droite sur ses yeux, telle une casquette pour se parer des rayons du soleil qui l’éblouissaient. Il contemplait la vaste étendue qui s’étalait face à lui. Il ne portait qu’un short. À son allure, il ressemblait à une représentation d’un demi-dieu antique, tel Hercule. Il mesurait, plus de deux mètres. Sa peau était très noire et pourtant, un métissage marquait fortement son engeance, puisqu’il possédait des yeux verts et des cheveux semblables à ceux des Indiens coulis des Antilles. Il paraissait s’extraire d’un livre de contes et de légendes extraordinaires tant son aspect athlétique dénotait une puissance surnaturelle.
La finesse de ses traits montrait des origines européennes, sans doute, provenait-il de plusieurs ethnies issues de divers continents. Ce formidable athlète gardait un calme de moine tibétain. Il scrutait l’espace pour y trouver une parfaite communion intime. Ses yeux verts scintillaient tel un phare au milieu de son visage noir. Après quelques minutes de méditations intenses, les mollets d’aciers et les quadriceps de titan s’ébranlèrent et l’imposante masse fonça vers le parcours atypique du combattant. Dès qu’il débuta sa course, une musique s’éleva. Il s’agissait d’une chanson d’Otis reeding « I’ve got dreams to remenber ». Il paraissait probable que le démarrage d’une play liste était synchronisé avec le début de ses activités sportives.
Après avoir réalisé une pléiade de prouesses athlétiques sur les obstacles les plus variés qui soient. Il parvint à la fin du parcours. Il se positionna juste sous les fameux manguiers porteurs de mangues greffées. C’est à peine, s’il était essoufflé, et pourtant, il avait accompli plusieurs séries d’exercices à haute intensité durant plus de trente minutes d’affiliées. Il ne montrait pas de signe de fatigue. C’est à croire qu’il venait d’effectuer une promenade de santé. Un nouveau morceau de musique vint se répandre dans l’air, diffusé par les enceintes acoustiques dissimulées tout le long de ce bizarre camp de travail musculaire. Il affectionnait des goûts musicaux hétéroclites, puisqu’il s’agissait d’une chanson du groupe Scorpion « still loving you ».
Le jeune homme disposa ses bras en croix. Son envergure était hallucinante aussi surprenante que la grosseur de ces biceps. Il écoutait la mélodie de cette sonorité envoûtante qui envahissait la totalité de sa personne. Il donnait l’impression d’absorber la moindre note de musique et le transmutait en une force qu’il diffusait à chacun de ses muscles.
Pour le moins, la musique lui portait un flux d’énergie mêlé à un recueillement intérieur qui l’apaisait en même temps. À sa droite se démarquait un poteau d’une trentaine de mètres. Celui-ci était tout à fait lisse et ne présentait pas d’entailles visibles qui permettraient son ascension. Le jeune homme s’avança vers cet objectif qui ressemblait à un mât de cocagne, puisqu’il était enduit d’un liquide très visqueux. Il avait dans l’idée de monter sur ce poteau. La tâche se révéla très ardue. Pourtant, sans hésitation, il plia les genoux et d’un bond fantastique de plus de quatre mètres, il alla agripper le pittoresque mât. Alors que l’on put s’attendre qu’il glisse ou fasse une halte, il enchaîna des sauts époustouflants à une vitesse fulgurante. En un rien de temps, il atteignit la cime du pilier tel un crapaud olympique. Le mouvement paraissait inimaginable pour un simple humain et qui plus est, les performances ne présageaient qu’un préliminaire. Il se mit debout en équilibre sur la surface restreinte du sommet du mât. De sa position, il surplombait tout le camp. Une dizaine de mètres sous lui se trouvait le trapèze accroché à une des branches du châtaignier. Tel un faucon fonçant su

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