Les parapluies de mon cher bourg
58 pages
Français

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Les parapluies de mon cher bourg , livre ebook

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Description

Majoritairement, « Les parapluies de mon cher bourg » est un livre qui comporte des textes récents, rédigés dans la Nièvre en région Bourgogne-Franche-Comté où l’auteur réside. Comme dans ses deux précédentes publications, Daniel Bot y inclut préalablement quelques textes relativement anciens et qu’il apprécie. Dans la suite, l’actualité sociale y prend une place relativement importante. Mais le goût pour la diversité qui lui est chère et qui est presque la marque de fabrique de cet auteur offre aussi matière à évasion vers des réflexions et des constructions imaginaires autant redoutables par endroit ou qu’on apprécierait de se voir inscrite dans le réel à d’autres.

Informations

Publié par
Date de parution 25 avril 2019
Nombre de lectures 0
EAN13 9782312066110
Langue Français

Extrait

Les parapluies de mon cher bourg
Daniel Bot
Les parapluies de mon cher bourg
LES ÉDITIONS DU NET
126, rue du Landy 93400 St Ouen
© Les Éditions du Net, 2019
ISBN : 978-2-312-06611-0
Avant - prélude
Vous avez entre les mains « Les parapluies de mon cher bourg ».
N’est-il pas légitime de se demander ce qui m’a conduit à intituler ainsi ce troisième volume de l’édition d’une petite partie de mes œuvres ?
Même si c’est le cadet de vos soucis, je vais donc m’empresser de répondre à cette fondamentale question.
La réponse est si simple et émouvante que j’en suis rempli de confusion. Qu’à cela ne tienne ! C’est ici même, chez moi dans le petit village de La Chapelle Saint-André, durant cet hiver passé et ce présent début de printemps, que pas à pas j’ai bâti le présent ouvrage. C’est souvent aussi que je m’y consacrais lorsque le ciel était chargé de pluies, vents, neiges et verglas et qu’il m’empêchait de vaquer à des activités extérieures de bricolage et de jardinage. Voilà tout, passons illico à la suite, à l’essentiel.
Bien que je ne l’ai pas connu très longtemps, comme me le disait mon arrière-grand-oncle par alliance décédé récemment : « Une fois n’est pas coutume ».
En effet, chers lecteurs émérites car assidus, à l’occasion de cette troisième publication, je vais vous soulager de mes habituelles interminables langueurs et préliminaires. En effet, je vais laisser rapidement place à un vieil ami pour vous et moi nous combler du plaisir d’ouvrir les pages suivantes du présent ouvrage.
Malgré plusieurs lectures précédent mon accord pour le publier, j’avoue que je n’ai pas toujours saisi ce qu’a cherché à exprimer mon grand ami Lionel Badt dans son « Prélude ».
Mais j’ai connaissance de son large talent et de sa grande érudition. Ils sont tels que parfois le sens de son écriture m’échappe. Ainsi devient-il aussi limpide que du mandarin pour un vague paysan chinois qui cultive du sourire permanent pour lui-même comme pour tous en pataugeant dans sa rizière tout en parlant son dialecte local. De plus, dans un cas comme dans l’autre, je ne comprends pas seulement le moindre commencement du début d’un traitre mot de ces langages disgracieux.
Mais j’accorde à Lionel une confiance quasi aveugle et c’est pourquoi j’ai accepté sans restriction son offre alléchante de faire la promotion de mon nouveau livre : « Les parapluies de mon cher bourg ».
Daniel Bot
Prélude
Je te fais révérence mon cher Daniel. Oui, car en me permettant l’honneur de te précéder en ouvrant le bal où vont danser tes mots durant tout ce nouveau parcours littéraire et linguistique, c’est aussi m’accorder un gage de fidélité indéfectible de notre vieille amitié.
Je veux tout d’abord rappeler ici, et profiter de l’aubaine pour informer tes lecteurs, que cette amitié ne date pas d’hier et en narrer quelques éléments instructifs.
En effet, Daniel et moi nous sommes rencontrés au temps où nous fréquentions le même lycée à Drancy dans le neuf cube. Or mon cher ami, mis à part en sport où, sans être un athlète de haut niveau, tu obtenais des résultats proches de l’excellence, tu t’accrochais péniblement aux études. Tu végétais plutôt, pataugeant dans les marigots de l’insuffisance, la médiocrité. Si bien qu’envisager l’obtention du baccalauréat relevait pour toi d’une utopie qui paraissait absolument improbable.
Pendant ce temps, j’étais de mon côté très à l’aise en ce qui concerne des résultats scolaires littéraires et scientifiques très brillants.
Cette facilité intellectuelle me permettait de consacrer du temps au sein, que j’apprécie toujours volumineux, d’une équipe de rédaction d’un journal concocté avec trois autres amis lycéens dignes de ma condition. Nous diffusions nos publications trimestrielles et tu faisais partie de nos plus fidèles lecteurs.
Tu t’étais essayé à l’écriture car très insignifiant dans tous les autres domaines artistiques. Ainsi, Ivaminche, un ami lycéen trompettiste, avait-il essayé de répondre à ta demande de pratiquer un instrument de musique en t’indiquant le préalable de l’apprentissage du solfège. Ce fut un nouvel échec cuisant, c’était bien trop compliqué pour tes faibles moyens et tes impatiences.
Tu paraissais tellement en perdition, tellement limité et fragile que tu en étais touchant. Et c’est ainsi, grand sentimental que je suis, que je t’avais rapidement accordé ma sympathie.
Les années ont passé, nous nous sommes égarés pour certains, surtout toi, perdus de vue pour tous. Et , pour quelques-uns, nous nous sommes récemment retrouvés. Le cheveu plus rare mais toujours aussi long, associé à des idées toujours aussi courtes, très courtes, tu es de ces retrouvailles qui font chaud au cœur. Elles sont rassurantes car elles rappellent les écarts non substantiels de destins protéiformes. Ceux -ci semblent poursuivre chacun de nous et perdurer de façon quasi inaltérable. Cela a commencé très tôt, dès la naissance, et nous n’avons pas tous eu le privilège de fréquenter les mêmes maternités.
C’est pourquoi, lorsque j’ai parcouru ton bouquin, bien qu’interloqué et dubitatif, je n’ai pas hésité une seconde pour te proposer de tenter d’offrir un tremplin au nouvel opus que tu oses ici. Ton choix d’intituler ton introduction par « Avant-Prélude » m’a obligé à prendre la suite par ce « Prélude ». Pourquoi pas « Prologue » aussi ? Car au vu de tes lacunes aux profondeurs abyssales en matière de musique et de tes ex-compétences sportives, « Prologue » eut été mieux approprié…
Le marché fut donc conclu entre nous. Car de marché et d’opus il est bien question ici. Avec « Les parapluies de mon cher bourg », c’est en effet, mesdames et messieurs les lecteurs, se livrer à lecture d’un feuilleton digne d’un véritable marché aux puces. On y trouve de tout et souvent rien de véritablement attrayant, un vrai bric-à-brac.
Globalement , la lecture file des boutons, on se gratte en permanence. Les premiers textes sont des vieilleries poussiéreuses et le reste est d’une actualité peu ragoutante. L’esprit brocante y serait qu’on en serait heureux et qu’on s’en contenterait. Mais c’est le monde crasseux des chiffonniers qui prédomine et on reconnait bien là l’écart de classe sociale qui s épare mon rang de celui de mon brave ami Daniel .
En d’autres temps, avec « Les parapluies de mon cher bourg », ce genre de parasitage au bon gout, cet affront à la littérature pourrait donner lieu à un duel afin que la justice divine vienne réparer cet inadmissible camouflet, cette intolérable offense. À vrai dire, cet outrage pourrait avoir tout juste sa place dans des usines produisant des machins à échelle industrielle à la chaine à destination des ménagères de cinquante ans et plus dont les pieds sont plus lettrés qu’elles et qui passent leur temps inconsistant à applaudir des niaiseries plus imbéciles les unes que les autres.
Pour autant, même si Daniel Bot est régulièrement accablé par des ennuis de santé divers et variés, pour certains d’entre eux, de type bronchique ou sous l’effet d’apnées récurrentes du sommeil, cet auteur iconoclaste et mégalomaniaque ne manque pas d’air. D’ailleurs, à parcourir ses deux précédents forfaits ; « Presque tout… à plus d’un titre » et « Pour ne rien en conclure », je parie que ce n’est certainement pas la modestie qui aura raison de son existence en l’étouffant.
Ne m’a-t-il d’ailleurs pas confié récemment qu’il songeait à mondialiser ses publications en commençant par apprendre le Swahili et le Lingala afin de traduire lui-même ses œuvres complètes dans ces deux langues…
À n’en pas douter, lors de la parution de son nouveau livre, Daniel m’offrira un exemplaire des « Parapluies de mon cher bourg ». C’est heureux car pour son prix, on aurait apprécié de découvrir la lecture d’un auteur ayant au moins la classe d’un Victor Hugo. Or, loin s’en faut, il n’en est rien et il est tout à fait scandaleux de constater que certains bâtissent leur fortune sur l’exploitation éhontée de la crédulité des autres.
J’en veux pour preuve que, clop au bec, casquette vissée sur sa tête devant son demi de bière au « Bar des amis », comme me le dit sinistre et dépité Jojo le Gilet Jaune, qui a tout lu de Proust et Balzac et hélas aussi les deux précédentes publications de Daniel Bot : « Ah bin, c’est bien trop cher pour c’que c’est ! ».
Aussi, tous les prétextes que je trouverai seront les bienvenus pour éviter l’acquisition et même le don des deux premiers ouvrages. C’est dire !
Ma mission s’achève ici. Je pense que l’essentiel de cette publication sacrilè

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